Orsinval est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.
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Orsinval | |
![]() Église Saint-Nicolas avec campanile. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Nord |
Arrondissement | Avesnes-sur-Helpe |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Mormal |
Maire Mandat |
Valérie Cochez 2020-2026 |
Code postal | 59530 |
Code commune | 59451 |
Démographie | |
Gentilé | Orsinvalois |
Population municipale |
553 hab. (2019 ![]() |
Densité | 166 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 16′ 28″ nord, 3° 37′ 53″ est |
Altitude | Min. 74 m Max. 123 m |
Superficie | 3,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Le Quesnoy (banlieue) |
Aire d'attraction | Valenciennes (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avesnes-sur-Helpe |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.orsinval.fr |
modifier ![]() |
Villers-Pol | ||
![]() |
Frasnoy | |
Le Quesnoy |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Valenciennes », sur la commune de Valenciennes, mise en service en 1987[7] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 708 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Lille-Lesquin », sur la commune de Lesquin, mise en service en 1944 et à 51 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,8 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Orsinval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine du Quesnoy, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[17] et 8 020 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valenciennes (partie française) dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 102 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (89,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (54,4 %), prairies (31,7 %), zones urbanisées (13,9 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
On trouve une première mention de ce village en 1186 lorsque celui-ci s'appelle "Ursina Vallis". Ce village a été donné en 1111 au chapitre de la cathédrale de Cambrai par l'évêque Odon. Au XIIe siècle, il accueillait un petit monastère de femmes dont il ne subsiste plus aucun vestige.
Les armoiries d’Orsinval (trois lions surmontés d’une vierge à l’enfant) ont fait penser que ce blason rappelait, comme beaucoup, l’époque des croisades. Dans l’Album du Prince Charles de Croÿ (2500 gouaches), au tout début du XVIIe siècle, le peintre valenciennois Adrien de Montigny représente le village étalé le long de la Rhônelle que barre un joli moulin.
Avant la Révolution française, Orsinval était le siège d'une seigneurie. Au début du XVIIIe siècle, elle est détenue par Jacques Pédecœur, écuyer, conseiller du roi, auditeur et contrôleur des comptes de Valenciennes, marié à Jeanne Quartier. Leur fille Marie Claire épouse à Valenciennes le , Philippe François Théodore Hannecart ou Hanecart (1697-1751), seigneur de Briffœil, magistrat au Parlement de Flandres[24].
Le territoire de la commune d’Orsinval est traversé par la chaussée menant de Valenciennes aux places-fortes du Quesnoy et de Landrecies, implantée sur le haut du plateau quercitain. Le cœur ancien du village est situé à l’ouest de cette voie, le long du vallon de la Rhonelle. Lorsque le noyau, d’abord constitué d’une rue, s’éloigne du cours de la rivière, il devient triple, avant de rejoindre la chaussée, se densifiant au niveau du carrefour. Le bâti ancien est également composé de quelques grandes fermes sur plateau, ainsi que du secteur du moulin, à l’ouest, en contrebas de la chaussée. Implanté dans une vallée assez profonde, le territoire communal est caractérisé par des pentes marquées, en particulier à l’ouest. Le bâti pavillonnaire s’est implanté de manière linéaire, sur la D73, dans le prolongement de Villers-Pol.
1111 : Ursenens villa, cartulaire de l'église de Cambrai
1170 : Orsina vallis, cartulaire de l'abbaye de Vicogne
1181 : Orsineval, cartulaire de l'église de Cambrai
1186 : Ursina vallis, cartulaire de Vicogne
1189 : Ursini val, id
1194 : Ursineval, 2e cartulaire de Flandre
domaine d'Ursin. Jacques de Guyse raconte le combat du Roi Ursys contre la reine Ursa. Une Ursa surnommée "Beere". Dans toute l'Europe du nord, ber est le nom de l'ours. Orsinval, la vallée des ours. Et ce, que l'on prenne son étymologie latine ou néerlandaise. Ors a l'étymologie tout aussi claire. Oui, dans le passé, il y avait des ours dans la région.
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Les armes de Orsinval se blasonnent ainsi : D’or à trois lions d’azur, au chef de gueules chargé d’une Notre-Dame-de-Grâce à mi-corps, de carnation, vêtue de gueules et d’azur et tenant l’enfant Jésus à senestre.
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Élisabeth Debruille devient maire à l'issue des élections municipales de mars 2001.
Élisabeth Debruille fait en 2019 le choix de ne pas se représenter pour un quatrième mandat. Le premier tour des élections municipales de 2020 se déroule le . Le confinement lié à la pandémie de Covid-19 retarde de deux mois l'élection des maires par les nouveaux conseils municipaux. Valérie Cochez est élue maire le avec quatorze voix et un bulletin nul.
Maire en 1802-1803 : Nicolas Hottelart[25].
Identité | Période | Durée | Étiquette | |
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Début | Fin | |||
Maurice Delmarle (d)[26] ( - ) | années 1980 | divers droite | ||
Élisabeth Debruille (d)[27] (née le ) | 19 ans et 2 mois | |||
Valérie Cochez (d)[28] (née le ) | En cours | 2 ans, 4 mois et 28 jours |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[30].
En 2019, la commune comptait 553 habitants[Note 8], en augmentation de 0,36 % par rapport à 2013 (Nord : +0,49 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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350 | 262 | 361 | 436 | 478 | 503 | 497 | 528 | 526 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
554 | 486 | 495 | 521 | 515 | 503 | 474 | 475 | 420 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
412 | 412 | 380 | 355 | 356 | 363 | 339 | 342 | 346 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
320 | 332 | 336 | 389 | 440 | 457 | 462 | 543 | 545 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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553 | - | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 30,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 28,0 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 272 hommes pour 280 femmes, soit un taux de 50,72 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 1,5 |
4,2 | 75-89 ans | 6,7 |
22,8 | 60-74 ans | 20,8 |
21,0 | 45-59 ans | 20,0 |
22,5 | 30-44 ans | 20,1 |
14,3 | 15-29 ans | 13,6 |
15,2 | 0-14 ans | 17,3 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,1 | 75-89 ans | 8,1 |
14,3 | 60-74 ans | 15,6 |
19,2 | 45-59 ans | 18,6 |
19,6 | 30-44 ans | 18,7 |
20,7 | 15-29 ans | 19,1 |
20,7 | 0-14 ans | 18,5 |
Le village a su garder, en plusieurs endroits, son pittoresque. Deux sites se distinguent d’ailleurs par leur environnement frais et vert : la chute de l’ancien moulin et, non loin de là, l’ancien lavoir dit « Belle Fontaine ».
La grange dite « de Malbrough » (10, route de Valenciennes) rappelle une tradition chère aux Orsinvalois : c’est là que la célèbre chanson aurait été composée, au soir de la Bataille de Malplaquet (1709), alors que les troupes françaises se repliaient sur le Quesnoy et que le bruit courait que le général anglais était mort sur le champ de bataille.
L’église Saint-Nicolas est l’ancienne chapelle d’un couvent, détruit sous Louis XIV. À l’intérieur, on remarque surtout une grande pieta attribuée à un élève de Van Dyck. Mais ce qui fait l’originalité de cette église, c’est son campanile qui, à quelques pas de l’église même, laisse admirer sa cloche et sa charpente.
Sur les autres projets Wikimedia :
« La vie municipale, il la connaît bien, pour avoir été adjoint au maire de 1983 à 1989, sous Maurice Delmarle. »
« Après dix-neuf à la tête de la mairie, Élisabeth Debruille a décidé de ne plus briguer de nouveau mandat. »