Orcines (/ɔʁ.sin/ ; en occitan : Orsinas) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle fait partie de l'aire urbaine de Clermont-Ferrand. Elle est située dans la couronne périurbaine de Clermont-Ferrand.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Orcines | |
![]() Le puy de Dôme. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Clermont-Ferrand |
Intercommunalité | Clermont Auvergne Métropole |
Maire Mandat |
Jean-Marc Morvan 2020-2026 |
Code postal | 63870 |
Code commune | 63263 |
Démographie | |
Population municipale |
3 493 hab. (2019 ![]() |
Densité | 82 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 47′ 00″ nord, 3° 00′ 47″ est |
Altitude | Min. 480 m Max. 1 465 m |
Superficie | 42,73 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Orcines (ville isolée) |
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Orcines (bureau centralisateur) |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | orcines.fr |
modifier ![]() |
Cette localité du Massif central se trouve au cœur de la chaîne des Puys, à une altitude de 836 m, à l'ouest de Clermont-Ferrand. Le puy de Dôme, qui culmine à 1 465 m, est situé sur le territoire de la commune.
Outre Orcines proprement dit, la commune comprend aussi quinze villages ou lieux-dits : Ternant, Sarcenat, La Fontaine du Berger, Chez Vasson, Le Gressigny, Solagnat, La Baraque, Villars, La Font de l'Arbre, Montrodeix, Enval, Le Cheix, Bonnabry, Bellevue et Fontanas, l'un des plus remarquables.
Huit communes — neuf en incluant le quadripoint avec Clermont-Ferrand — sont limitrophes d'Orcines[1] :
Saint-Ours | Chanat-la-Mouteyre | Durtol |
Mazaye | ![]() |
Chamalières, Clermont-Ferrand |
Ceyssat | Saint-Genès-Champanelle | Royat |
La superficie de la commune est de 4 273 hectares ; son altitude varie entre 480 et 1 465 mètres[2].
La commune d'Orcines est traversée par plusieurs routes départementales, dont deux majeures reliant la capitale auvergnate à l'ouest du département (vers Limoges et Tulle).
La route départementale 941, au départ de Clermont-Ferrand, emprunte une montée (route du Puy-de-Dôme, rampe de 10 %) aménagée à deux voies dans le sens de la montée et une dans le sens de la descente, jusqu'à La Baraque. Elle continue vers Saint-Ours, Pontgibaud, l'autoroute A89 et Limoges. C'est aussi par cette route que l'on accède au centre-ville par la route départementale 90. Un point de vue avec table d'orientation a été aménagé, sur le territoire de la commune d'Orcines, au droit d'un virage, offrant une vue panoramique sur Clermont-Ferrand, au-dessus du quartier des Hauts de Chamalières. Jusqu'en 2006, il s'agissait, entre Clermont-Ferrand et La Baraque, de la RD 941a (section de l'ancienne RN 141a) et, entre La Baraque et Pontgibaud, de la RD 941b (section de l'ancienne RN 141b).
La route départementale 942 (anciennement RD 941a) relie La Baraque à Nébouzat en direction de Tulle par la RD 2089, ancienne route nationale 89 ; elle dessert La Font de l'Arbre au carrefour giratoire avec la RD 68.
Au sud du centre-bourg, Fontanas et La Font de l'Arbre sont traversées par la RD 68 en provenance de Royat. Celle-ci continue à l'ouest vers le parking du Panoramique des Dômes (chemin de fer à crémaillère permettant d'accéder au sommet du Puy de Dôme) et Ceyssat.
La RD 90 relie du nord au sud les villages de Ternant et de Fontanas via le centre-ville.
La RD 768, en provenance de Durtol, dessert les hameaux de Villars, de Fontanas et de Montrodeix.
Au nord de la commune, la RD 559 dessert le hameau de Ternant. Elle croise la RD 774, desservant les lieux-dits du Gressigny et de Bonnabry, ainsi que la RD 773 (vers La Fontaine du Berger) et la RD 775 (vers Chanat-la-Mouteyre). Il existe aussi une RD 774a.
Survolez une image pour afficher sa légende ; survolez la légende pour l'afficher en entier si elle est tronquée.
Orcines est desservie par le transport à la demande du réseau T2C. Fonctionnant du lundi au samedi, il permet des correspondances avec les lignes fortes du réseau (notamment le tramway et les lignes de bus B et C)[3].
Orcines ne possède pas de gare ferroviaire. La ligne ferroviaire la plus proche appartenant au réseau ferré national est la ligne d'Eygurande - Merlines à Clermont-Ferrand ; la gare la plus proche est celle de Durtol - Nohanent accessible depuis le centre-ville par les RD 774 et 559 ou par la route de Champiot (RD 768) depuis Villars.
La voie du Panoramique des Dômes est à écartement de 1 m (voie métrique).
Orcines est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Orcines, une unité urbaine monocommunale[7] de 3 493 habitants en 2019, constituant une ville isolée[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (61 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (61,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (52,9 %), prairies (15 %), zones agricoles hétérogènes (14,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,1 %), zones urbanisées (7,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (1,9 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Dans un environnement verdoyant à forte emprise agricole, à 8 km seulement de l'ancienne capitale régionale, l'habitat dispersé des nombreux hameaux d'Orcines constitue une sorte de banlieue résidentielle où les villas bien entourées le disputent aux grandes fermes restaurées[13].
En 2014, la commune comptait 1 610 logements, contre 1 523 en 2009. Parmi ces logements, 88,3 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 7,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 9,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 10,2 % des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 82,6 %, en hausse sensible par rapport à 2009 (82 %). La part de logements HLM loués vides était de 0,7 % (contre 0,4 %)[a 2].
La commune est soumise à plusieurs risques[14] :
Elle n'est pas dotée d'un dossier d'information communal sur les risques majeurs, ni d'un plan communal de sauvegarde[14].
Douze cavités souterraines sont recensées sur la commune[14].
L'étymologie d'Orcines, du latin ursinus[15], est présente à travers l'ours noir qui lui fait face.
Par le passé, Orcines s'écrivait Oreines sous l'an II et Orienes et Villars sous le Bulletin des lois[16].
Fontanas, petit village proche de Royat, tire son nom de l'occitan fontanas qui, avec ce pluriel, veut dire « les fontaines »[17] voire une grosse fontaine et dériverait dans ce cas de « fontanaça »[18]. Les nombreuses fontaines qui sont disposées à chaque coin de rues confirment cette origine.
L'histoire d'Orcines est liée à celle du puy de Dôme, auquel il faut se reporter pour les données concernant l’édification du temple de Mercure par les Romains, ou encore les expériences sur la pression atmosphérique menées par Blaise Pascal. L'agglomération romaine du col de Ceyssat se trouve au sud du puy de Dôme, sur les communes de Ceyssat, Orcines et Saint-Genès-Champanelle.
Le village lui-même a longtemps vécu de l'élevage des moutons, ainsi que de la cueillette des genêts, que les boulangers des alentours achetaient aux habitants pour chauffer leurs fours[19].
Aujourd'hui le village vit toujours de l'élevage, mais aussi des céréales et du bois, et bénéficie de l'essor touristique de la région : activités sportives, randonnées, curiosités géologiques, auxquelles s'ajoute l'attrait du tout proche complexe culturel et scientifique Vulcania, situé dans le parc naturel régional des volcans d'Auvergne.
De 1793 à 1801, la municipalité s'appelait Oreines et Montrodes ; elle dépendait de l'arrondissement de Clermont-Ferrand et du canton de Chamalières[16].
En 1801, elle est rattachée au canton de Clermont-Ferrand-Nord. Le décret no 82-122 du , paru au Journal officiel le 4 février, modifie le découpage de certains cantons dans l'agglomération clermontoise. En lieu et place de cette ancienne fraction de canton, quatre cantons sont créés, dont un canton de Royat comprenant cinq communes incluant Orcines[20].
À la suite du redécoupage des cantons du département, il est créé un canton d'Orcines regroupant vingt-trois communes (décret no 2014-210 du )[21]. Depuis les élections départementales de , Orcines est le bureau centralisateur de ce canton.
Aux élections législatives de 2012, la députée Danielle Auroi, élue dans la 3e circonscription, n'a pas recueilli la majorité des voix au second tour (48,21 %). 67,09 % des électeurs ont voté[22].
Aux élections municipales de 2014, le maire sortant, Jean-Marc Morvan, s'est représenté et a remporté les élections au 1er tour avec un score de 57,61 % des voix, dix-huit sièges au conseil municipal dont deux au conseil communautaire. Il bat Denis Cheville (candidat DVG) qui n'obtient que cinq sièges au conseil municipal. Le taux de participation s'élève à 75,61 %[23].
Aux élections européennes de 2014, la commune a voté en majorité pour la liste UMP de Brice Hortefeux avec 23,55 % des voix ; la liste FN arrive en deuxième position avec 17,66 % des voix. Le taux de participation est de 53,37 %[24].
Aux élections départementales de 2015, le binôme Martine Bony - Jean-Marc Boyer (Union de la droite) a recueilli 53,45 % des voix (813 votants sur 1 521 exprimés), suivant la tendance du canton dont ce binôme a été élu au premier tour[25]. Le taux de participation est de 58,22 % (1 607 votants sur 2 760 inscrits)[26].
Compte tenu de la population (3 282 habitants en 2011), vingt-trois membres sont élus au conseil municipal.
Le conseil municipal a désigné, le 29 mars 2014[Orc 1], cinq adjoints[Orc 2] et dix-sept conseillers municipaux (3 au bourg, 2 à Montrodeix, Ternant, La Font de l'Arbre et à Chez Vasson et 1 à Villars, Bellevue, Bournazet, Le Cheix, Solagnat et Le Gressigny)[Orc 3].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1797 | 1820 | Savaron J.B. (réélu en 1806 et 1811) | ||
1820 | 1827 | Guillaume De l'Huillier Daluzet | ||
1827 | 1833 | Juge Solignat (réélu en 1831) | ||
1833 | 1840 | Jean-Marie Monnet | ||
1840 | 1872 | Annet-Félix Cellier (réélu en 1846) | ||
1875 | 1884 | Amable Teyras de Grandval | ||
1884 | 1888 | Jules Querat | ||
1888 | 1900 | Jacques Cellier | ||
1900 | 1907 | Jean Ameil | ||
1907 | 1920 | Pierre Barthomeuf | ||
1920 | 1940 | Antoine Monnet | ||
1940 | 1945 | Jean Astier | ||
1945 | 1967 | Sylvain Bonnet | ||
1967 | 1977 | Pierre Ladant | ||
Georges Monnet | RPR | Conseiller général du canton de Royat (1982-2001) | ||
Michel Faure | ||||
Patrick Collas | PS | Vice-président de Clermont Communauté (2001-2008) | ||
En cours (au ) |
Jean-Marc Morvan[27],[28] | DVD | Chargé de mission rectorat[29] Vice-président de Clermont Communauté, puis de Clermont Auvergne Métropole[Note 3] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 3 493 habitants[Note 4], en augmentation de 5,4 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 340 | 1 166 | 1 482 | 1 768 | 1 701 | 1 712 | 1 675 | 1 724 | 1 660 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 638 | 1 600 | 1 696 | 1 572 | 1 700 | 1 557 | 1 590 | 1 531 | 1 615 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 590 | 1 611 | 1 526 | 1 368 | 1 333 | 1 376 | 1 370 | 1 304 | 1 417 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 569 | 1 814 | 2 104 | 2 516 | 2 873 | 3 067 | 3 254 | 3 255 | 3 296 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 357 | 3 493 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,7 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,0 % la même année, alors qu'il est de 27,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 692 hommes pour 1 748 femmes, soit un taux de 50,81 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,59 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,1 |
7,3 | 75-89 ans | 8,6 |
20,7 | 60-74 ans | 21,9 |
21,4 | 45-59 ans | 20,9 |
20,5 | 30-44 ans | 19,8 |
12,0 | 15-29 ans | 11,0 |
17,8 | 0-14 ans | 16,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,7 | 90 ou + | 2 |
7 | 75-89 ans | 10,2 |
17,6 | 60-74 ans | 18,3 |
20,4 | 45-59 ans | 19,5 |
18,5 | 30-44 ans | 17,4 |
18,6 | 15-29 ans | 17,2 |
17,2 | 0-14 ans | 15,5 |
Orcines dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.
Dans l'enseignement public, la commune gère l'école élémentaire publique située dans le village de La Font de l'Arbre, qui comptabilisait 222 élèves pour l'année scolaire 2014-2015[36]. Ces élèves poursuivent leur scolarité au collège de Chamalières[37] puis dans le lycée polyvalent de la même commune pour les filières générales (ceux de la filière STI2D sont scolarisés au lycée Lafayette ou au lycée Roger-Claustres à Clermont-Ferrand et ceux de la filière STMG au lycée Sidoine-Apollinaire)[38].
Dans l'enseignement privé, le pensionnat Sainte-Anne accueillait 88 élèves pour l'année scolaire 2014-2015[39]. Ces élèves poursuivent leur scolarité au collège Sainte-Anne[40].
Le four du village a été rénové, ainsi que ceux de Montrodeix et de La Font-de-l'Arbre depuis 2004. Les habitants y organisent des « inter-fours », qui rappellent les fêtes auvergnates d'autrefois : joie, bonne humeur, pain au four, aligot, andouillette maison…
Les kiosques vendent La Montagne (édition de Clermont-Volcans).
La commune édite un bulletin municipal[Orc 4] ainsi que Les nouvelles d'Orcines[Orc 5].
En 2014, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 2 120 personnes, parmi lesquelles on comptait 76,9 % d'actifs dont 71,7 % ayant un emploi et 5,3 % de chômeurs[a 3].
On comptait 512 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 543, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 33,2 %, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].
La répartition des 624 emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :
Échelle | Agriculteurs exploitants | Artisans, commerçants, chefs d'entreprise | Cadres et professions intellectuelles supérieures | Professions intermédiaires | Employés | Ouvriers |
---|---|---|---|---|---|---|
Commune[a 5] | 4,0 % | 15,3 % | 7,0 % | 20,0 % | 29,2 % | 24,4 % |
Département[41] | 2,3 % | 6,6 % | 15,5 % | 24,7 % | 28,2 % | 22,7 % |
France[42] | 1,7 % | 6,6 % | 17,4 % | 25,8 % | 28,1 % | 20,5 % |
Échelle | Agriculture | Industrie | Construction | Commerce, transports, services divers | Administration publique, enseignement, santé, action sociale |
---|---|---|---|---|---|
Commune[a 6] | 3,2 % | 11,7 % | 12,6 % | 37,2 % | 35,4 % |
Département[41] | 3,2 % | 16,1 % | 6,7 % | 41,4 % | 32,6 % |
France[42] | 2,7 % | 12,5 % | 6,7 % | 46,2 % | 31,9 % |
1 289 des 1 543 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 83,5 %) sont des salariés[a 7]. 14,8 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 8].
Au , Orcines comptait 171 entreprises : 17 dans l'industrie, 30 dans la construction, 53 dans le commerce, le transport, l'hébergement et la restauration, 32 dans les services aux entreprises et 39 dans les services aux particuliers[a 9].
En outre, elle comptait 179 établissements[a 10].
Au recensement agricole de 2010, Orcines comptait 21 exploitations agricoles. Ce nombre est en diminution par rapport à 2000 (28) et à 1988 (41)[43].
La surface agricole utilisée était de 696 hectares, en diminution par rapport à 2000 (927 hectares)[43].
La base permanente des équipements de 2014 recense sept commerces : une supérette, deux épiceries, un magasin de meubles, deux magasins d'articles de sports et de loisirs ainsi qu'un fleuriste[44].
Orcines possède un office de tourisme[Orc 6].
Au , la commune comptait trois hôtels (un hôtel deux étoiles et deux autres trois étoiles), totalisant 83 chambres[a 11], ainsi qu'un camping, situé dans le village de Chez Vasson, ouvert de mai à septembre[Orc 7], non classé avec 37 emplacements[a 12]
L'église Saint-Julien est un édifice roman, remanié au XIVe siècle. Moderne, son clocher est doté de quatre cloches, l'une de 1823, les trois autres de 1930[45].
Les stalles, du XVIIe siècle, disparues car vétustes, sont classées aux monuments historiques au titre objet le [46]. Calice et patène, de la même époque, le sont le [47].
La commune d'Orcines fait partie de plusieurs zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)[51] :
Elle est adhérente du parc naturel régional des volcans d'Auvergne.
C'est dans cette commune, au château de Sarcenat, qu'est né Pierre Teilhard de Chardin en 1881. Une plaque dans l'église d'Orcines rappelle qu'il y a été baptisé.
Le caveau de la famille Michelin se trouve dans le cimetière d'Orcines.
Eugene Bullard, pilote de chasse afro-américain, séjourna au camp de La Fontaine du Berger de janvier 1918 jusqu'à l'Armistice.
À gauche, le caducée, attribut du dieu Mercure, fait écho au temple qui lui était dédié au sommet du Puy-de-Dôme. L'ours est parlant. (Ours > Orcines).
La croix de gueules est celle du chapitre de la cathédrale de Clermont, qui possédait le fief d'Orcines jusqu'à la Révolution. Elle est également le symbole de la religion chrétienne, qui coiffe le symbolisme des deux éléments précédents.
Sur les autres projets Wikimedia :