Le territoire de la commune d'Oppède est constitué de trois parties différentes: la montagne du Luberon, les collines bordant la montagne et la plaine alluviale du Coulon. L'altitude du village des Poulivets est de 140 mètres.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est desservie par les sorties de l'autoroute A7 à Avignon Sud ou Cavaillon.
deux cours d'eau arrosent le territoire: le Coulon et le Valadas. Le Coulon prend sa source dans les Alpes-de-Haute-Provence, traverse les gorges d'Oppedette, traverse Apt et va se jeter dans la Durance vers Cavaillon. Son parcours total est de 66 kilomètres. Une particularité rare de cette rivière est qu'elle porte deux noms: d'abord celui de Calavon, puis celui de Coulon à partir du village de Beaumettes. Le changement de nom se fait à l'ancienne limite entre les tribus gauloises des Albiques (Apt) et des Cavares (Cavaillon). Le Valadas se jette dans le Coulon, il est à sec en été;
ruisseaux: la Sénancole et le Valadas.
Oppède dispose de la station d'épuration d'une capacité de 1 200 équivalent-habitants[3].
Sismicité
Les cantons de Bonnieux, Apt, Cadenet, Cavaillon, et Pertuis sont classés en zone Ib (risque faible). Les autres cantons du département de Vaucluse sont classés en zone Ia (risque très faible). Ce zonage correspond à une sismicité ne se traduisant qu'exceptionnellement par la destruction de bâtiments[4].
Climat
La commune est située dans la zone d'influence du climat méditerranéen. Après une année 2007 caractérisé par une très faible pluviométrie, 435 mm d'eau en pays d'Apt, 2008 avec 1 202 mm, soit 2,8 fois plus, se place juste derrière l'année 1968. Quant à la moyenne des températures, elle augmente de 0,5°, l'hiver et le printemps ayant été très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l'ensoleillement avec une centaine d'heures en dessous de la normale[5].
La station météo la plus proche est celle de Cavaillon[6].
Moyennes: • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm
Toponymie
Oppède se dit Oupedo en provençal selon la norme mistralienne et Opèda selon la norme classique.
Histoire
Oppède-le-Vieux (Calade montant à la collégiale Notre-Dame-d'Alydon).
Préhistoire et Antiquité
Le nom d'Oppède apparaît pour la première fois au début du XIesiècle. Il vient peut-être du mot oppidum (ville fortifiée gauloise, sur un lieu généralement en hauteur), ce qui correspondrait bien au site d'Oppède-le-Vieux, qui est le vieux village perché d'Oppède.
On a trouvé quelques traces d'occupation romaine, un autel au dieu Mercure (au musée de Cavaillon), des monnaies. La voie Domitienne passe en bordure du Calavon.
Moyen Âge
Après avoir appartenu au comte de Toulouse, Oppède passe sous l'autorité des papes en 1274, après la croisade des albigeois.
En 1380, Oppède est attribué au routier Bernardon de la Salle, qui le garde jusqu'à sa mort en 1391. Retournant sous l'autorité du pape, les Oppédois n'en n'apprécient pas la lourde fiscalité, surtout quand les troupes de Raimond de Turenne, qui faisait la guerre au pape, endommagent le village en 1394: les Oppédois reprochant au pape d'être plus efficace pour percevoir des impôts que pour défendre les imposés. Quand les Taillades se soulèvent contre le pape en 1398, les Oppédois se joignent à eux.
Maison médiévale, dite Gabrielli.
Lors du Grand schisme de la papauté, Oppède accueille l'antipape Benoît XIII — Pedro de Luna — mais ce dernier doit fuir en sautant par une fenêtre du château, pour se réfugier en Espagne.
Son neveu Rodrigo de Luna fait d'Oppède une place forte pour la défense des intérêts familiaux et y installe en 1409 une garnison de mercenaires catalans. Les légitimistes (partisans du pape de Rome) assiègent alors Oppède pendant deux ans, jusqu'à ce que la garnison catalane quitte la place et s'enrôle dans les rangs des assiégeants.
Maison Renaissance dans une rue caladée d'Oppède-le-Vieux.
En 1501, le pape Alexandre VI concède la seigneurie d'Oppède à l'Avignonnais Accurse Maynier (ou Meynier), juge-mage de Provence, pour une redevance annuelle de 230 florins. Les Oppédois s'y opposent et n'acceptent leur nouveau seigneur qu'en 1511, après la garantie que leurs droits seraient maintenus.
En 1530, le dominicain Jean de Roma dirige une campagne de lutte contre les hérétiques: les pillages et meurtres se succèdent (avec Cabrières et Mérindol), jusqu’à l’intervention du roi, alerté par la tournure des événements (l’inquisiteur s’enrichissant des pillages)[7].
C'est son fils, Jean Maynier, qui s'illustre dans le massacre des Vaudois du Luberon en 1545, causant la mort de 3 000 personnes, ce qui l'amène à comparaître en 1551 devant une cour royale à Paris, qui condamnera à la décapitation le procureur ayant requis l'acte de répression. Jean Maynier meurt sans descendance masculine, sa fille aînée s'étant mariée avec le comte de Forbin, une fusion des deux noms s'effectue à Aix. La baronnie d'Oppède change de nom à partir de la mort de Jean Maynier en 1558 et devient Forbin-Maynier. La baronnie resta en vigueur jusqu'au rattachement du Comtat à la France en 1791.
Période moderne
Ruines du château.
En 1630, une épidémie de peste décime la population.
Le château est abandonné vers la fin du XVIIesiècle. Il sera complètement dévasté en 1731 à cause d'un puissant séisme. Aujourd'hui, sa silhouette est restée la même depuis 1731. Le château a par la suite servi de carrière de pierres jusqu'au début du XIXesiècle.
Comme l'ensemble du Comtat Venaissin, Oppède reste aux papes jusqu'au : un décret, rendu sur la proposition du député Camus, réunit à la France Avignon et le comtat Venaissin.
Au début du XIXesiècle, découragée par la difficulté des cultures due à une mauvaise exposition au soleil, la population descend vers la plaine; l'église et la mairie (en 1912) suivent et le centre de la commune est maintenant à Oppède-les-Poulivets, le vieil Oppède n'étant plus guère habité et tombant en ruines[8].
Période contemporaine
Groupe artistique d'Oppède
Après l'armistice de 1940, des artistes juifs, antifascistes ou réfractaires subversifs viennent se réfugier au vieil Oppède[9]. Il s'agit d'un petit groupe d'étudiants en architecture et en peinture des Beaux-Arts, installé dans le prieuré, appartenant au photographe Alexey Brodovitch, et dans le moulin à huile semi-ruinés, dans la partie haute et presque inhabitée du vieux village d’Oppède et animé par le futur grand architecte alsacien Bernard Zehrfuss (premier grand prix de Rome), qui organise un réseau de résistance tout en continuant à faire des projets concrets d'architecture[10]. Le groupe d'artistes publie en août le «Manifeste du Groupe d’Oppède» et s’engage dans la réhabilitation de plusieurs bâtiments en ruine du vieil Oppède dont le prieuré et alentour comme à Bonnieux ou plus loin encore avec leurs confrères installés à Marseille et menés par l’architecte-urbaniste Eugène Beaudouin[10],[11]. Les architectes Zehrfuss, Jean Auproux[12], Georges Brodovitch[13] et Florent Margaritis[14] seront surnommés «les quatre barons d’Oppède»[10].
À partir de 1941, la communauté artistique d’Oppède s’agrandit jusqu’à réunir plus d’une quarantaine de membres en 1942, toujours sous la tutelle de Zehrfuss. Tous les corps de métiers sont représentés: architectes, peintres, musiciens, horticulteur, sculpteurs, facteur d’orgue, graveur, fresquiste... à travers notamment Jean Le Couteur, Paul Herbé, Henri Martin, Henri-Martin Granel, Jean-Claude Janet, Robert Humblot, Jacques Serres, Jean Auproux, François Stahly, Étienne-Martin, Zelman Otchakovsky ou Pierre Maillard-Verger[15].
Ruelle d'Oppède le Vieux
Parmi eux dès 1941, figure Consuelo de Saint-Exupéry, l'épouse de l'aviateur Antoine de Saint-Exupéry; lorsque Consuelo part en 1942 pour rejoindre son mari aux États-Unis, elle fait serment à ses amis de raconter l'histoire du groupe d'Oppède, promesse tenue dans un livre intitulé Oppède édité en 1947.
De nos jours
Le vieil Oppède reste abandonné, mais l'on tente de lui donner une nouvelle vie. L'ancienne collégiale Notre Dame d'Alidon est en restauration depuis la fin du XXesiècle, et un festival a lieu chaque année pour pouvoir financer les travaux, présidé par Michel Leeb, mécène du village.
L'imposition des ménages et des entreprises à Oppède en 2009[18]
Taxe
part communale
Part intercommunale
Part départementale
Part régionale
Taxe d'habitation (TH)
10,95 %
0,00 %
7,55 %
0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)
15,65 %
0,00 %
10,20 %
2,36 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)
46,30 %
0,00 %
28,96 %
8,85 %
Taxe professionnelle (TP)
00,00 %
22,52 %
13,00 %
3,84 %
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
Budget et fiscalité 2017
En 2017, le budget de la commune était constitué ainsi[19]:
total des produits de fonctionnement: 2 058 000 €, soit 942 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 960 000 €, soit 897 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 553 000 €, soit 253 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 686 000 €, soit 314 € par habitant;
endettement: 153 000 €, soit 701 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 12,57%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 17,94%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 72,30%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2015: médiane en 2015 du revenu disponible, par unité de consommation: 20 611 €[20].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2019, la commune comptait 1 295 habitants[Note 1], en diminution de 2,56% par rapport à 2013 (Vaucluse: +2,09%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 469
1 399
1 390
1 438
1 442
1 470
1 483
1 486
1 497
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 507
1 489
1 429
1 366
1 309
1 180
1 157
1 070
1 019
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 027
1 076
1 036
895
873
875
857
782
840
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
867
902
907
1 015
1 127
1 226
1 311
1 336
1 329
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 304
1 295
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Intercommunalité
Commune membre de la Communauté d'agglomération Luberon Monts de Vaucluse.
Urbanisme
Typologie
Oppède est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[25],[26],[27].
Elle appartient à l'unité urbaine d'Avignon, une agglomération inter-régionale regroupant 59 communes[28] et 455 711 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[29],[30].
La commune est en outre hors attraction des villes[31],[32].
La commune dispose d'un plan local d'urbanisme[33].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (49,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (36,4%), forêts (30,1%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,3%), zones agricoles hétérogènes (13,6%), mines, décharges et chantiers (1,4%), zones urbanisées (0,2%)[34].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[35].
randonnées pédestres (sentier de grande randonnée GR6) et cyclistes;
trail des vieilles Pierres, premier dimanche d'avril, 21 km pour 1 360 m de dénivelé;
la Luberonde, course pédestre hors stade de 19 km, le dernier dimanche d'avril;
finale de la coupe Roumagoux (football) le jeudi de l'Ascension.
Économie
Petit artisanat.
Exploitation des richesses du sol
Carrières de pierre de taille des Estaillades.
La pierre de ces carrières, du calcaire coquillier de très bonne qualité, est utilisée en particulier par les cheministes, fabricants de cheminées. C'est de là que vient la pierre du palais de papes, à Avignon. De plus, le dôme de la Maison-Blanche a été confectionné exclusivement avec de la pierre oppédoise.
Agriculture
Plaine du Calavon, depuis Oppède-le-Vieux.
La commune produit des vins AOC côtes-du-luberon. Les vins qui ne sont pas en appellation d'origine contrôlée peuvent revendiquer, après agrément, le label vin de pays d'Aigues[41].
Fruits, primeurs;
fruits et légumes biologiques;
moulins à huile d'olive.
Tourisme
Comme l'ensemble des communes du Luberon, le tourisme joue un rôle, directement ou indirectement, dans l'économie locale.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme en Luberon. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le Luberon et ses environs[42].
Le village est animé toute l'année par plusieurs commerces: la boulangerie, la sandwicherie, l'épicerie, le café, le salon de coiffure et l'Institut de beauté et de bien-être.
Le Café des Poulivets, qui porte le label Bistrot de pays[43], adhère à une charte dont le but est de «contribuer à la conservation et à l’animation du tissu économique et social en milieu rural par le maintien d’un lieu de vie du village»[44].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Oppède est une commune qui comporte plusieurs monuments à découvrir:
Notre-Dame-d'Alidon.
l'église Notre-Dame-Dalidon (ou Notre-Dame-de-Dolidon)[45], située tout en haut du vieil Oppède, un des rares bâtiments de ce secteur qui ne soit pas en ruine. D'allure romane, elle a été remaniée à partir de 1500, puis en 1592 avec des adjonctions gothiques, puis encore en 1815 et 1869. C'est une belle collégiale du XVIesiècle, dont la restauration est en cours (collecte de dons parrainée par Michel Leeb), dominant un grand panorama;
Église du Sacré-Cœur d'Oppède-lès-Poulivets.
la chapelle du Rosaire de la collégiale Notre-Dame Dalidon[46];
les ruines (tour et murs) d'un château médiéval[48] et vestiges d'anciennes échoppes. Jolies maisons datant des XVeetXVIesiècles et quatre lavoirs récemment restaurés. On peut également y voir un carré magique dit carré Sator, gravé sur une des pierres de la fortification;
la maison Gabrielli[49]. Assemblage et remembrement de diverses maisons médiévales, elle fut acquise et remaniée à la fin du XVIesiècle par Barthélemy de Gabrielli de Gubbio, comte de Baccaresca (1566-1633), qui servit comme capitaine-général du Comtat Venaissin;
la chapelle des Pénitents blancs dans le vieux village, en montant vers l'église;
la chapelle Saint-Antonin dans la plaine, vers l'ancienne voie ferrée;
les fortifications: on peut voir les restes des fortifications en se promenant dans le vieux village. On y voit en particulier une tour au bord d'un précipice, dans l'angle sud-ouest. L'escalier intérieur a disparu, on peut encore avec un peu d'escalade aller dans un couloir menant aux toilettes. Le sommet de la tour est relié au reste du château par une arcade vertigineuse. Selon la légende, c'est par là que l'antipape Benoît XIII se serait envolé, soutenu par le diable. Il ne reste presque plus rien du château lui-même, quelques salles voûtées ont été dégagées ces dernières années;
les anciennes terrasses Sainte-Cécile, jardin paysager: ensemble de 15 terrasses où poussent plus de 80 espèces rustiques, plantes herbacées, arbustes et arbres du Luberon;
La colonne romaine exposée dans l'une des chapelles nord.
À l'occasion de la restauration de l'ancienne collégiale Notre-Dame Dalidon, de nombreuses fouilles archéologiques ont eu lieu pour connaître un peu plus le passé des lieux-dits.
Une campagne de fouilles a eu lieu en 2003 du côté sud de l'édifice pour aboutir à la découverte d'un silo creusé dans le rocher dans lequel se trouvaient des récipients du haut Moyen Âge et aussi de la période antique.
Par ailleurs, en 2014 des fouilles ont été entreprises dans une des chapelles nord de l'édifice, soit au niveau des fondations pour aboutir à la découverte d'une colonne romaine coupé en deux blocs et lequel on peut lire des inscriptions lapidaires datant du XIesiècle environ.
Ces inscriptions sont les suivantes: «LAPIDE IN / ERECXIO IACOB / T[IT]ULUM INFUNDEN O[LEU]M / DESUPER / DURANDUS MISER[ABILIS] PECCATOR. S. IOH[ANN]ES BAPTISTA.» Proposition de traduction de cette inscription en latin: «Cette pierre a (été) érigée selon le rituel de Jacob et ointe avec (l')huile sainte. Durandus misérable pécheur». La dédicace de cette inscription: Sanctus Johannes Baptista = saint Jean Baptiste.
Depuis 2014, le château d'Oppède qui appartenait encore à la famille des Forbin a été vendu à Jean-Jacques Lohier qui entreprend une restauration sur fond de mécénat participatif. Le but étant d'ouvrir le château aux visiteurs dans de bonnes conditions de sécurité. La restauration a commencé en 2016 sur la barbacane et sur les murs (entrée du château). Un hélicoptère a d'ailleurs fait des rotations pour transporter le matériel de la plaine vers le sommet afin de tout avoir sur place.
Vie locale
Oppède Festival, en juillet au profit de la restauration de la collégiale Notre-Dame Dalidon;
fête patronale: week-end de la Saint-Laurent en août (cinq jours);
fête des vendanges: troisième week-end octobre;
musicales d'Oppède: juillet et août.
Personnalités liées à la commune
Jean Maynier (1495-1558), baron d'Oppède, orchestra en 1545 le massacre des protestants vaudois faisant 3 000 morts.
Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814), marquis de Sade y séjourna en 1778.
Paulin Cheilan (1834-1907), poète provençal né à Oppède.
Eugène Roumagoux (1877-1948), médecin, conseiller général du canton de Bonnieux ancien député, maire d'Oppède, décédé dans la commune.
Consuelo Suncin Sandoval de Gómez (1901-1979) peintre et sculptrice d'origine salvadorienne, épouse d'Antoine de Saint-Exupéry.
Jean-Paul Clébert (1926-2011), écrivain, qui y a résidé durant plus de quarante ans, de 1968 à 2011[55].
André Jordan (1908-1982), artiste peintre, lithographe et sculpteur, a vécu à Oppède.
Michel Loeb (1931), peintre originaire de la région parisienne, installé à Oppède depuis 1989.
Ridley Scott (1937), réalisateur d'Alien et Blade Runner, d'A Good Year (2005) d'après le roman de Peter Mayle Un bon cru, tourné en partie au château de la Canorgue à Bonnieux, avec Russell Crowe, Marion Cotillard, Didier Bourdon et Gilles Gaston-Dreyfus.
Michel Leeb (1947), parrain de l'association et marié à la collégiale de Notre-Dame-d'Alidon: «J'en suis tombé amoureux comme on tombe amoureux d'une femme».
Justin Grégoire (1917-1991), instituteur, peintre, auteur avec ses élèves du dessin animé Gitanos et papillons.
Ferdinand Marlhens (1920-2004), sculpteur, a vécu et œuvré à Oppède de 1943 à 2004.
Franz Priking (1929-1979), artiste peintre, a vécu jusqu'à sa mort à Oppède.
Laurent Xavier Cabrol (1955), peintre, né à Oppède, y réside.
Héraldique
Article détaillé: Armorial des communes de Vaucluse.
Blasonnement:
D'azur aux deux chevrons d'argent, rompus, le premier à dextre et le second à senestre, accompagnés en chef des lettres O et P capitales d'or[56].
Cinématographie
Plusieurs films ont été tournés à Oppède-le-Vieux, notamment:
François Berjot, Lucien Bourgue, Émile Obled, Robert Harbonnier, Christiane Faivet, Michel Wannery, Yvette Dalou, préface de Jean-Denis Bredin de l'Académie française, Une terre de Provence sous la Révolution. Le pays d'Apt, no spécial d'Archipal, Apt, 1990, .
Pierre Garrigou-Granchamp, «Le Castrum d'Oppède-le-Vieux», dans Congrès archéologique de France. Monuments d'Avignon et du Comtat Venaissin. Empreinte et influence de la papauté (XIVe – XVIIIesiècles). 175e session. 2016, Société française d'archéologie, Paris, 2018, p.169-197(ISBN978-2-901837-76-3).
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, 4e trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3), p.863
Valérie-Anne Sircoulomb, «Le groupe d’Oppède pendant la seconde guerre mondiale», dir. Mady Menier, Institut d’histoire de l’art, Université Lyon II-Lumière, 1990[58].
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la culture et du patrimoine de la région PACA.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
«C’est le cas par exemple en 1941 pour la restauration et la décoration d’une maison ancienne à Bonnieux. Le propriétaire, un dentiste de Hyères, laisse aux artistes toute latitude quant au choix du thème. Bernard Zehrfuss précise qu’ils doivent travailler plus spécifiquement sur le «décor, [l’] intérieur, [les] plans, [la] cheminée, [les] fresques»», cité in«L’EDEN BAR DE MARSEILLE OU LA VIE DIFFICILE D’ARTISTES ÉXILÉS EN PROVENCE SOUS L’OCCUPATION» par Sabrina Dubbeld - Provence historique, Fascicule 242 – 2010.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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