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À partir du , Omiécourt devient une commune déléguée au sein de la commune nouvelle d'Hypercourt avec Hyencourt-le-Grand, et Pertain. Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à Pertain[1].
Géographie
Communes voisines. Cliquer sur la carte pour agrandir.
Le village picard du Santerre, traversé par l'ex-route nationale 17 (actuelle RD 1017) et proche des autoroutes A1 et A16, se trouve à 15 min de Péronne, 45 min d'Amiens et une heure de Paris, Lille et la baie de Somme.
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Histoire
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Première Guerre mondiale
Batterie anti-aérienne anglaise à Omiécourt en 1918.
Omiécourt et Hyencourt-le-Petit sont occupées par les troupes allemandes dès les 28 et avant d'évacuer les lieux quelques jours après, permettant à des habitants de revenir pour effectuer la moisson 1914, mais, dès le , l'occupation allemande reprend[2]. En 1915, les Allemands fortifient le village afin de contrôler la route de Flandres (RN 17). Quatre blockhaus sont construits vers Chaulnes et Puzeaux, ainsi qu'une double ligne de batteries d'artillerie vers cette dernière.
En 1916, les villages se trouvent dans la zone des combats de la bataille de la Somme, mais les armées alliées ne parviennent pas à s'en emparer. Leur libération n'intervient qu'en 1917, après le repli des armées allemandes sur la ligne Hindenburg.
En 1918, le village est réoccupé par les Allemands lors de l'offensive du Printemps. La libération n'intervient que le .
La commune est décorée de la croix de guerre 1914-1918 le [3].
Omiécourt absorbe en 1965 la commune de Hyencourt-le-Petit[4] (également titulaire de la croix de guerre 1914-1918) qui, en 1962, comptait 42 habitants[5]
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Omiécourt se trouve dans l'arrondissement de Péronne du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.
Il faisait partie du canton de Chaulnes de 1793 à 1801, puis, de 1801 à 1966, du canton de Nesle, année où Omiécourt réintègre celui de Chaulnes[4]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, le village est intégré au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune était adhérente de la communauté de communes de Haute-Picardie créée en 1994 sous le nom de Communauté de communes de Chaulnes et environs, et qui a pris sa dénomination de Communauté de communes de Haute-Picardie en 1999.
Le , en même temps qu'Omiécourt fusionne avec ses voisines pour former Hypercourt, la communauté de communes de Haute-Picardie fusionne avec celle du Santerre pour former la communauté de communes Terre de Picardie.
Classement au concours des villes et villages fleuris: une fleur obtenue en 2014 récompense les efforts locaux en faveur de l'environnement. Hypercourt a trois ans pour en faire bénéficier l'ensemble de la commune nouvelle[11].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13],[Note 1].
En 2014, la commune comptait 246habitants, en augmentation de 1,23% par rapport à 2009 (Somme: 0,32%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
238
281
301
331
329
337
343
355
347
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
310
282
270
256
244
223
262
234
228
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
224
209
228
292
215
191
193
196
172
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2014
173
177
172
181
193
223
235
238
246
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[4] puis Insee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
L'église Saint-Médard dessinée par Dirk Verrijk(nl) au XVIIIesiècle.
Lieux et monuments
Église Saint-Médard, du XVesiècle, détruite pendant la Première Guerre mondiale et reconstruite d'après les plans de l'architecte Louis Verdier en 1925[15].
Château, propriété privée de la même famille depuis 1882. Il est entouré d'un parc arboré de 16 hectares et d'un jardin à l'anglaise. Des chambres d'hôtes y sont aménagées[16].
Histoire locale.
L'église Saint-Médard.
Le chevet de l'église.
Le monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Michel-Georges Micberth vint s'installer au château en 1976. Le pamphlétaire et éditeur reprit deux immeubles à Chaulnes pour édifier sa maison d'édition et son imprimerie. Il quitta la commune en 1994 pour s'établir à Paris et dans l'Aisne. En deuxième mariage, il épousa le , à Omiécourt et dans l'intimité, Virginie Beaufils, musicologue à Paris[17].
Francine François-Dejuine, 1914-1924, 26 communes dans la tourmente, Inval-Boiron, la Vague verte, coll.«Souvenance», , 187p. (ISBN978-2-913924-99-4)
Francine Dejuine, 1935-1955, mémoires de 28 communes du Santerre, Inval-Boiron, Éd. la Vague verte, coll.«Souvenance», , 340p. (ISBN978-2-35637-035-8).
Claude-Guy Onfray, Omiécourt inconnu, Res Universis, Paris, 1992. (ISBN2-87760-967-7),14 X 20, br. 160 pp.
Notes et références
Notes
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
«Arrêté préfectoral du 25 mai 2016 prononçant la création de la commune nouvelle d'HYPERCOURT au 1er janvier 2017», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-040, , p.96-99 (lire en ligne[PDF], consulté le ).
«Omiécourt», Les circuits du bleuet, Santerre 2014-2018 - La mémoire de la Grande Guerre dans la Somme (consulté le ).
Arnaud Brasseur, «Bonne première année aux Hypercourtois», Le Journal de Ham, no5, , p.12«Tour à tour, les trois maires des communes composant Hypercourt prennent la parole (...) Enfin, André Le Roy a pris la parole pour Pertain: «2016 fut une année particulière avec le décès d’André Lebrun. Nous n’avons eu qu’un peu plus de six mois pour reprendre la gestion du village. Tout n’a pas été parfait avec des problèmes au cimetière, des problèmes de chiens ou de dépôt de branches», énumère-t-il».
«Christian Lebrun élu maire de Hypercourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Aude Collina, «Les communes nouvelles ont trois ans pour se mettre au parfum: Les instances ont tranché: la nouvelle commune d’Etinehem-Méricourt dispose de trois années pour être à la hauteur du label Deux Fleurs jadis obtenu par Méricourt-sur-Somme. Idem dans la commune nouvelle d’Hypercourt, dans le secteur de Péronne», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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