Curchy est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.
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Curchy, un village picard du Santerre, est aisément accessible par l'ex-RN 30 (actuelle RD 930). Il se situe à quelques kilomètres au nord-ouest de Nesle.
Il est traversé par la ligne d'Amiens à Laon mais la gare la plus proche est la gare de Nesle.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, Hauts-de-France (ligne no52, Nesle - Hombleux - Ham)[1].
L'Ingon, affluent gauche du fleuve la Somme, traverse le village.
Urbanisme
Typologie
Curchy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (93,4%), zones urbanisées (3,9%), forêts (1,8%), zones agricoles hétérogènes (0,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 148, alors qu'il était de 144 en 2014 et de 143 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 78,4% étaient des résidences principales, 8,1% des résidences secondaires et 13,5% des logements vacants. Ces logements étaient pour 100% d'entre eux des maisons individuelles et pour 0% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Curchy en 2019 en comparaison avec celle de la Somme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (8,1%) inférieure à celle du département (8,3%) mais supérieure à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 84,4% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (84% en 2014), contre 60,2% pour la Somme et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
8,1
8,3
9,7
Logements vacants (en%)
13,5
8,5
8,2
Toponymie
Curci est relevé en 1132. La forme évolue en Curchi en 1160[9].
Histoire
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Des muches creusées dans la craie ont permis aux habitants de se réfugier pendant les périodes troubles qu'a connues le village.
Première Guerre mondiale
Un hôpital militaire a été construit sous l'église par les Allemands[10].
L'escadrille SPA bi 21 y est stationnée du 10 au en soutien avec la 64eDivision d'Infanterie.[réf.nécessaire]
Les villages de Curchy, de Manicourt et de Dreslincourt sont considérés comme détruits à la fin de la guerre[11]. Curchy, et Dreslincourt ont été décorées de la Croix de guerre 1914-1918, le [12].
Des travaux de reconstruction débutent avant la fin du conflit sous l'autorité de l'armée française[13],[14]
Articles détaillés: Occupation de la France du Nord-Est par l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale, Croix de guerre 1914-1918 des communes de la Somme et Reconstruction en France et en Belgique après la Première Guerre mondiale.
.
Fusion de communes
En 1966, les communes de Curchy et de Dreslincourt, instituées lors de la Révolution française, fusionnent sous le nom de Curchy-Dreslincourt.
En 1973, les communes de Curchy-Dreslincourt et de Manicourt fusionnent à leur tour pour devenir une nouvelle commune dénommée Curchy[15]
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouvait jusqu'en 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , elle en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[16]
Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la cinquième circonscription de la Somme.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton de Roye[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton de Ham.
Intercommunalité
La commune faisait partie de la communauté de communes du Pays Neslois (CCPN), créée fin 2001, et qui succédait au district de Nesle, créé par arrêté préfectoral du .
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République (Loi NOTRe) du 7 août 2015, prévoyant que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants[17], le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) arrêté par le préfet de la Somme le 30 mars 2016 prévoit notamment la fusion des communautés de communes du Pays Hamois et celle du Pays Neslois, afin de constituer une intercommunalité de 42 communes groupant 20 822 habitants, et précise qu'il «s'agit d'un bassin de vie cohérent dans lequel existent déjà des migrations pendulaires entre Ham et Nesle. Ainsi Ham offre des équipements culturels, scolaires et sportifs (médiathèque et auditorium de musique de grande capacité, lycée professionnel, complexe nautique), tandis que Nesle est la commune d'accueil de grandes entreprises de l'agroalimentaire ainsi que de leurs sous-traitants»[18].
La fusion intervient le et la nouvelle structure, dont la commune fait désormais partie, prend le nom de communauté de communes de l'Est de la Somme[19],[20].
Retraité Président du Smitom du Santerre (? → 2018[22]) Vice-président de la CC du Pays Neslois (? → 2016) Vice-président de la CC de l'Est de la Somme (2017 → 2018) Décédé en fonctions.
Membre du bureau de la CC de l'Est de la Somme (2022[30] → )
Équipements et services publics
La salle communale.
Enseignement
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Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[32].
En 2019, la commune comptait 303 habitants[Note 2], en augmentation de 0,66% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
200
168
198
204
246
264
276
292
274
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
262
259
259
272
280
263
297
310
302
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
306
320
281
258
336
310
314
298
281
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
263
297
314
300
302
297
318
324
301
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
301
303
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[33].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Médard[34], dont la nef est datée du XIIesiècle[35]. Son clocher comprend deux girouettes représentant chacune un coq.
Article détaillé: Église Saint-Médard de Curchy.
Ancienne chapelle Sainte-Radegonde de Dreslincourt: L'ancienne chapelle Sainte-Radegonde existait déjà en 1633. Elle a été transformée en maison d'habitation[36].
Le marronnier remarquable de Dreslincourt, planté en 1780 selon la tradition locale. Le tronc mesure 5,60 m de diamètre. Dans la nuit du 3 au 4 mai 2021, le marronnier a été victime d'une tornade: le vent s'engouffrant dans le feuillage a fait tournoyer les branches et a brisé le tronc en son milieu. Il paraît difficile de sauver ce qu'il reste de cet arbre remarquable.
Le calvaire de Dreslincourt, en pierre calcaire très ancien est situé à proximité du marronnier de Dreslincourt.
Cimetière militaire allemand de Manicourt
Articles détaillés: Cimetière militaire allemand de Manicourt et Liste des mémoriaux et cimetières militaires de la Somme.
L'église Saint-Médard.
Les deux coqs de l'église
L'église et le cimetière.
Le cimetière militaire allemand.
Le tronc du marronnier en 2019.
Panneau d'informations locales.
Panneau d'histoire locale.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
M. Diette, Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur, 189? (lire en ligne).
Section photographique de l'armée, «Photo: Curchy. Un coin du village et baraquement militaire», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 18, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
V.F.; C.La., «Les fusions ne vont pas toutes se faire en douceur», Le Courrier picard, (lire en ligne)«Imposée par l’État, la fusion des communautés de communes se fait parfois naturellement. Mais elle engendre aussi des difficultés, comme entre celles de Ham et Nesle».
«Dernière réunion pour les élus du pays hamois», Le Journal de Ham, no50, , p.5«Éric Legrand peut conclure: «Dans quelques jours, le Pays Hamois cédera définitivement la place à la communauté de communes de l’Est de la Somme: une nouvelle appellation pour un territoire nouveau mais aussi, et surtout, pour une ambition nouvelle».
«Dominique Pecquet est décédé», Le Bonhomme picard, édition de Montdidier-Roye, no3496, , p.2.
«Dominique Pecquet, maire de Curchy, est décédé», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Il avait été l'un des membres fondateurs de la communauté de communes du Pays Neslois, et il était élu dans son village depuis 1993 et maire depuis 2001».
«Jean-Claude Delmée nouveau maire», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Au terme d'une soirée élective surprenante, plein de surprises et de rebondissements, le nouveau conseil municipal a élu son maire et ses deux adjoints. Mais que ce fut laborieux!».
Justine Esteve, «J-C. Delmée est le nouveau maire: Vendredi 5 octobre, le nouveau conseil municipal de Curchy a élu son nouveau maire. Seul candidat, Jean-Claude Delmée se prépare a endosser ce nouveau rôle», Le Journal de Ham, no93, , p.10«Âgé de 73 ans, Jean-Claude Delmée est actuellement en cours de son troisième mandat à la mairie de Curchy. Avant d’être élu maire, il était le premier adjoint de Dominique Pecquet».
Marjorie Michaud, «Curchy: le maire, Jean-Claude Delmée, est décédé», Le Journal de Ham, (lire en ligne, consulté le ).
«Jean-Claude Delmée brigue un nouveau mandat à Curchy», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Il est maire depuis dix-huit mois suite au décès de Dominique Pecquet. «J’ai déjà fait trois mandats de conseiller municipal, un mandat de troisième adjoint et un mandat et demi de premier adjoint. J’ai assisté Dominique Pecquet lorsqu’il était bien malade», indique l’élu».
Réélu pour le mandat 2020-2026: «Jean-Claude Delmée poursuit son mandat de maire à Curchy», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
«Jean-Edouard Richard, nouveau maire de Curchy: Le conseil municipal s’est réuni vendredi 17 décembre», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Ludovic Lascombe, «Le nouveau maire de Curchy élu au bureau communautaire de l’Est de la Somme: Jean-Edouard Richard a été élu en remplacement de l’ancien maire décédé, au terme de trois tours de scrutin», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.271 (ASINB000WR15W8).
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