Noyelles-sous-Lens est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Noyelles-sous-Lens | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Lens |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Lens-Liévin |
Maire Mandat |
Alain Roger 2020-2026 |
Code postal | 62221 |
Code commune | 62628 |
Démographie | |
Gentilé | Noyellois, Noyelloises |
Population municipale |
6 632 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 783 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 25′ 52″ nord, 2° 52′ 25″ est |
Altitude | Min. 23 m Max. 43 m |
Superficie | 3,72 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Harnes |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | noyelles-sous-lens.fr |
modifier ![]() |
La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin qui regroupe 36 communes et compte 241 703 habitants en 2018.
En 1928, la Compagnie des mines de Courrières y ouvre sa fosse no 23, qui ferme ses portes quarante ans plus tard.
Loison-sous-Lens | Harnes | |
![]() |
Fouquières-lès-Lens | |
Sallaumines |
Noyelles-sous-Lens est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[4] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (90,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (84,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (70,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (11,8 %), mines, décharges et chantiers (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (7,8 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,4 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Noyella (1129) ; Nigella juxta Lens (1171) ; Noella (1190) ; Noella juxta Betricurt (XIIe siècle) ; Noele (1245) ; Noyele (1247) ; Noiele (1290) ; Noiella juxta Lens (1306) ; Noielle-dessous-Lens (1323) ; Noyelle (1378) ; Noyelles sous la ville de Lens (1591)[11].
Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles).
En langue picarde, "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable[réf. nécessaire].
"sous" : Du latin subtus (« en dessous, par-dessous »). Noyelle est dans l'unité urbaine de Douai-Lens et dans la banlieue de l'aire d'attraction de Lens-Liévin (commune du pôle principal).
En l’an 1200, Michel d’Hulluch hérita de la terre de Noyelles et en prit le nom qu’il transmit à ses descendants qui l’ont possédé pendant plus de cinq siècles.
Jean de Noyelles sous Lens, Lancelot de Noyelles sous Lens et Pierre de Noyelles sous Lens, combattent et trouvent la mort lors de la bataille d'Azincourt en 1415[12].
En , par lettres données à Bruxelles, la terre et seigneurie de Noyelles, tenue du château de Lens, est érigé en comté en faveur de Hugues de Noyelles, seigneur du lieu et désormais comte, de Stade, Lo (Belgique), Roosebeke, Calonne-Ricouart, gentilhomme de la bouche (panetier) des archiducs Albert d'Autriche et Isabelle-Claire-Eugénie d'Autriche[13].
Tout comme le reste du bassin minier, Noyelles-sous-Lens a accueilli des mineurs et leurs familles venus dans le cadre de l'immigration polonaise en France dans les années 1920.
L'ouverture de ce puits remonte au . Le puits est creusé par la Compagnie des mines de Courrières. La fosse fonctionne à partir de 1929. La profondeur totale du puits atteint 512 mètres. La fosse a la particularité de ne posséder qu'un seul puits sur son carreau, ce qui, avec les fosses 1 et 2, fait exception dans la Compagnie des mines de Courrières.
Le , la fosse 23 est concentrée sur la fosse 9/17 d'Harnes. L'extraction cesse définitivement le . La production totale est alors de 4 351 000 tonnes de charbon.
La ville est occupée par l'Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale, quand elle est placée sous administration militaire allemande.
C'est dans la commune proche de Montigny-en-Gohelle, dans le Pas-de-Calais, à la fosse 7 de la Compagnie des mines de Dourges, que la grève patriotique des cent mille mineurs du Nord-Pas-de-Calais en mai-juin 1941 a démarré, avec Émilienne Mopty et Michel Brulé (1912-1942), privant les Allemands de 93 000 tonnes de charbon pendant près de 2 semaines[14]. C'est l'un des premiers actes de résistance collective à l'occupation nazie en France et le plus important en nombre, qui se solda par 414 arrestations en 3 vagues, la déportation de 270 personnes[15], 130 mineurs étant par ailleurs fusillés à la Citadelle d'Arras. Après-guerre, la commune est aussi au centre de trois événements nationaux, la "bataille du charbon" (1945-1947), suivie des grève des mineurs de 1947 et celles de 1948.
En 1946, le Centre de formation du Groupe d'Hénin-Liétard est installé sur une partie du carreau. Dans les années 1960, le Centre est le lieu de passage obligé des travailleurs marocains recrutés au Maroc par les Houillères. En quatre semaines, ils doivent acquérir les bases du métier de mineur, et quelques notions de la langue française pour ceux qui ne la pratiquent pas[16]
La fosse servira encore pour le service du personnel et du matériel pour le 9/17 jusqu'au , date où le 9/17 est rattaché au 21/22. Le puits est remblayé en 1968 et le chevalement est abattu en . Le centre de formation est maintenu jusque dans les années 1980.
En 1985, création du CNGR, Le Centre national de gestion des retraités assure la gestion et le service des avantages en nature et des prestations à la charge de l’employeur aux anciens agents des HBNPC (Houillères du bassin du Nord-Pas-de-Calais). Le siège se trouvera dans les anciens bâtiments de la fosse 23. Viendront par la suite, ceux des HBCM, de CDF, du CERCHAR en 1987, et enfin aux anciens agents des HBL en 1989. Ce centre deviendra par la suite Association nationale de gestion des retraites, établissement public dépendant de Charbonnages de France.
Parution au Journal officiel du de la loi no 2004-105 du portant création de l’Agence nationale pour la garantie des droits des mineurs (ANGDM), elle remplace désormais l'ANGR. Son décret d’application est signé le .
La commune se trouve dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
La commune est membre de la communauté d'agglomération de Lens-Liévin.
La commune est rattachée au canton d'Harnes.
Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la troisième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1882 | 1921 | M. Gallet | Brasseur Père d'Auguste Gallet | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1924 | mai 1967 | Auguste Gallet[17] | PRS puis SFIO |
Commerçant, propriétaire Décédé en fonction |
Georges Cerf | Ancien adjoint, maire honoraire | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mai 2000 | Fernand Cuvellier | PS | Ancien employé de mairie puis caissier à la caisse de secours minière de Billy-Montigny[18] Vice-président du District de l'agglomération de Lens-Liévin Démissionnaire |
mai 2000 | mars 2008 | Hervé Janiszewski | PS | Professeur en génie électrique, maire honoraire Vice-président de la CA de Lens-Liévin |
mars 2008 | En cours (au 31 mai 2020) |
Alain Roger | DVG | Employé administratif d'entreprise 12e vice-président de la CA de Lens-Liévin Réélu pour le mandat 2014-2020[19],[20],[21] Réélu pour le mandat 2020-2026[22] |
Aux élections présidentielles de 2017, la candidate du Front National, Marine Le Pen, arrive en tête au premier tour avec 41,05 % des voix, devant Jean-Luc Mélenchon (2ème) et Emmanuel Macron (3ème).[réf. nécessaire][23]
La commune est jumelée avec :
Ville | Pays | Période | ||
---|---|---|---|---|
Roundstone[24],[25] | ![]() | Irlande | depuis | |
![]() | Szczecinek[24],[25] | ![]() | Pologne | depuis |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[27].
En 2019, la commune comptait 6 632 habitants[Note 3], en diminution de 2,41 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
557 | 512 | 578 | 603 | 656 | 631 | 660 | 618 | 628 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
658 | 691 | 740 | 754 | 832 | 943 | 1 057 | 1 238 | 1 469 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 773 | 2 254 | 2 486 | 1 614 | 6 212 | 7 634 | 6 697 | 7 765 | 9 012 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
10 049 | 9 834 | 8 779 | 8 188 | 7 687 | 7 359 | 7 041 | 6 991 | 6 803 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 561 | 6 632 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 34,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,5 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 3 091 hommes pour 3 555 femmes, soit un taux de 53,49 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 2,2 |
7,2 | 75-89 ans | 14,8 |
14,6 | 60-74 ans | 15,1 |
21,6 | 45-59 ans | 19,2 |
18,6 | 30-44 ans | 15,9 |
17,9 | 15-29 ans | 16,6 |
19,5 | 0-14 ans | 16,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
En 2012, les bureaux, locaux sociaux, bains douches, baraque à outils, lampisterie, poste de transformation électrique, magasin, ateliers, chaufferie et centre de formation aux métiers de la mine sont encore visibles. C'est un des sites miniers du bassin Nord-Pas-de-Calais à posséder encore un grand nombre de bâtiments d'époque. Des fondations des machines et des équipements miniers sont également visibles sur une partie du site.
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : écartelé au 1) et 4) d’or aux trois bandes de gueules, au 2) de gueules à la croix de guerre 1914-1918 d’or et 3) de gueules à la herse d’or. |
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Les armes anciennes de la ville "Écartelé d’or et de gueules" étaient celles de Michel d'Hulluch, en 1200.
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