Noyelles-Godault [nwajɛl ɡɔdo] est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Noyelles.
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Noyelles-Godault | |
La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Lens |
Intercommunalité | CA d'Hénin-Carvin |
Maire Mandat |
Gérard Bizet 2020-2026 |
Code postal | 62950 |
Code commune | 62624 |
Démographie | |
Gentilé | Noyellois |
Population municipale |
5 773 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 059 hab./km2 |
Population agglomération |
552 694 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 25′ 15″ nord, 2° 59′ 41″ est |
Altitude | Min. 22 m Max. 50 m |
Superficie | 5,45 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Douai-Lens (banlieue) |
Aire d'attraction | Lens - Liévin (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Hénin-Beaumont-2 |
Législatives | 11e circonscription du Pas-de-Calais |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.ville-noyelles-godault.fr/ |
modifier ![]() |
Noyelles-Godault se trouve dans la région Nord-Pas-de-Calais, à mi chemin entre Douai et Lens d'est en ouest, et entre Lille et Arras du nord au sud.
Cette commune était partie intégrante du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de quatre communes, dont une située dans le département du Nord :
Dourges | Évin-Malmaison | |
![]() |
Courcelles-lès-Lens | |
Hénin-Beaumont | Esquerchin (Nord) |
Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie.
La commune est traversée, au nord, par le canal navigable de la Deûle, d'une longueur de 58,75 km, qui prend sa source dans la commune de Douai et se jette dans la Lys au niveau de la commune de Deûlémont[1].
Noyelles-Godault est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Douai-Lens, une agglomération inter-départementale regroupant 67 communes[5] et 503 966 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Douai-Lens est la dixième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse, Bordeaux, Nice, Nantes et Toulon[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lens - Liévin dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (82,8 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (48,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (42,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (39 %), terres arables (17,2 %), mines, décharges et chantiers (1,1 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
On peut diviser la commune en plusieurs quartiers :
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 2 599, alors qu'il était de 2 272 en 2014 et de 2 127 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 93,6 % étaient des résidences principales, 0,2 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 71,3 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 28,6 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyelles-Godault en 2019 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,2 %) inférieure à celle du département (6,4 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 42,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (47,8 % en 2014), contre 57,8 % pour le Pas-de-Calais et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Noyelles-Godault[I 1] | Pas-de-Calais[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 93,6 | 85,9 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,2 | 6,4 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,3 | 7,7 | 8,2 |
La commune est au croisement des autoroutes A1 et A21, et est desservie par la sortie no 17, donnant sur l'avenue de la République au cœur de la zone commerciale.
La commune est desservie par l'ancienne route nationale 43, qui a été déclassée et est désormais une voie communale.
Noyelles-Godault est desservie par le réseau de transports en commun Tadao[12] :
Noyelles-Godault ne dispose pas de gare. Les deux gares de proximité sont la gare d'Hénin-Beaumont et la gare de Dourges situées sur la ligne de Lens à Ostricourt, et qui permettent d'emprunter la C41 (Lens-Libercourt-Lille) et la P42 (Lens-Douai)[13].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Nigella Godeldis (1070) ; Nigella (1104) ; Noella juxta Beai, Nigella versus Bay (1122) ; Noella juxta Bai (1138) ; Noella (1222) ; Nigella Godaldis (1248) ; Noyelle-le-Gudaut (1387) ; Noyelle-le-Godault (1418) ; Noyelles-Godam (1720) ; Noyelle-Godaert (1721)[14].
Toponyme gaulois composé de *novio, latinisé en Nigella au IXe et Xe siècles (« neuf, nouveau » → voir Noyon) et *ialo- (« clairière, lieu défriché, essart » → voir Neuilly et Noailles).
Le nom Nicelle Godeldis qui donnera Noyelles-Godault est attesté à partir de l'année 1070. Le nom "Nicelle Godeldis" signifiait lieu inondé, car Noyelles-Godault se situe sur un terrain marécageux[réf. nécessaire].
Des vestiges archéologiques découverts sur le territoire de la commune témoignent d'une occupation humaine remontant au début du Paléolithique supérieur (de 30 000 à 40 000 ans avant Jésus-Christ). À noter qu'en langue picarde "noyé" signifie "sous l'eau - inondé" et correspond à la physionomie de la commune dont une partie des terrains est inondable.
La houille est découverte à Noyelles-Godault en 1842 et la compagnie des mines de Dourges décide d'y réaliser un puits à Noyelles, près de la Route nationale 43, la fosse 4 :, dite Fosse Hély d’Oissel. Creusé en 1867, il subit les conséquences de la guerre franco-allemande de 1870. La fosse est exploitée à partir de 1877 avec la création de bâtiments liés à son fonctionnement et l’apparition de son chevalet.
L'industrie minière assure le développement de ce qui était jusqu'alors un petit village, avec la construction de cités ouvrières (Coron de Derrière et Coron de Devant, Coron Rapart et cité Hély d’Oissel, Coron des Onze Maisons, cité de la Basse…), qui ont été démolis à la fin du XXe siècle.
La fosse 4 cesse son activité en 1957, après avoir produit 12 857 300 tonnes de charbon[15].
L'usine Malfidano est fondée à Noyelles-Godault en 1894. C'est une usine travaillant le plomb et le zinc. Elle traite la calamine calcinée découverte à la mine de Malfidano, en Sardaigne. Les exploitants se sont implantés à Noyelles-Godault pour profiter du grand réseau de canaux de la région, notamment le canal de la Haute-Deûle qui passe derrière l'usine, pour le réseau ferroviaire lui aussi performant et pour la population habituée aux travaux industriels, notamment avec les mines.
Son installation entraîne un afflux migratoire, avec l'arrivée de travailleurs étrangers. Cette augmentation de la population est une aubaine pour Noyelles-Godault et les villages des alentours, elle permet leur développement économique, la création d'écoles[16]... Néanmoins, la production de plomb et de zinc est nocive, que cela soit pour les travailleurs, les habitants ou l'environnement. Une des maladies associées au plomb est le saturnisme.
L'usine est rasée pendant la Première Guerre mondiale, ayant servi de lieu de stockage aux Allemands. Après la guerre, elle est rachetée par l'entreprise Penarroya.
Elle achète et fait construire des maisons durant la première partie du XXe siècle à Noyelles-Godault ou encore Courcelles-lès-Lens, certainement afin à la fois d'avoir ses ouvriers proches de leur lieu de travail, mais aussi de s'assurer de leur tranquillité.
La production de plomb s'accélère en 1936, lorsque l'on construit sur le site une grande usine moderne.
La chronologie des périodes suivantes de l'usine est détaillée sur l'article Metaleurop Nord.
La ville ne cesse de s'agrandir depuis les années 2000. Entre 2011 et 2015, plusieurs nouveaux quartiers ont vu le jour. Par exemple, la Marlière entre Noyelles-Godault et Courcelles-les-Lens.
Le site de l'ancien terril, entre la Cité Crombez et la route nationale, a récemment été désigné pour accueillir une grande résidence principalement composée d'immeubles. Les travaux sont toujours en cours.
La commune se trouve depuis 1962 dans l'arrondissement de Lens du département du Pas-de-Calais.
La commune faisait partie de 1801 à 1962 du canton de Carvin, année où elle intègre le canton d'Hénin-Beaumont. En 1973, elle intègre le canton de Leforest avant de réintégrer en 1991 le canton d'Hénin-Beaumont[17]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton d'Hénin-Beaumont-2..
Pour l'élection des députés, la commune fait partie depuis 2012 de la onzième circonscription du Pas-de-Calais.
Noyelles-Godault est membre de la communauté d'agglomération Hénin-Carvin, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2000 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales. Cette intercommunalité succédait au district d'Hénin-Carvin créé en 1968 et qui était le premier du bassin minier.
Lors des élections municipales de 2014 dans le Pas-de-Calais, la liste MoDem menée par le maire sortant Jean Urbaniak est la seule candidate et obtient donc la totalité des 1 868 suffrages exprimés. Elle est donc élue en totalité, et 3 de ses membres sont également conseillers communautaires.
Lors de ce scrutin, 45,24 % des électeurs se sont abstenus, et 13,40 % des votants ont choisis des bulletins blancs ou nuls[18].
Lors des élections municipales de 2020 dans le Pas-de-Calais, la liste DVD menée par Gérard Bizet obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 1 168 voix (72,86 %, 25 conseillers municipaux élus dont 3 communautaires), devançant très largement celle menée par Marie-Christine Duriez, qui a recueilli 435 voix (27,13 %, 4 conseillers municipaux élus).
Lors de ce scrutin marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 58,20 % des électeurs se sont abstenus[19].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1935 | 1943 | Louis Beugniez[20] | DC | Employé de bureau Secrétaire permanent du syndicat CFTC Démis par le régime de Vichy |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1971 | Louis Beugniez[20] | DC | Employé de bureau, résistant Secrétaire permanent du syndicat CFTC Député du Pas-de-Calais (1945 → 1951) |
mars 1971 | mars 1983 | Gérard Théry | Pharmacien | |
mars 1983 | mai 2020 | Jean Urbaniak[21],[22] | MoDem[23] | Inspecteur de l’Éducation Nationale Conseiller général d'Hénin-Beaumont (1992 → 2015) |
mai 2020[24],[25] | En cours (au 26 septembre 2022) |
Gérard Bizet | DVC | Technicien Vice-président de la CA d'Hénin-Carvin (2020 → ) |
La commune compte[Quand ?] plusieurs écoles publiques[réf. nécessaire] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[27].
En 2019, la commune comptait 5 773 habitants[Note 3], en augmentation de 9,57 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
448 | 494 | 569 | 644 | 718 | 718 | 713 | 721 | 701 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
672 | 725 | 751 | 790 | 936 | 1 272 | 1 449 | 1 608 | 1 982 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 410 | 2 811 | 2 893 | 3 008 | 4 334 | 4 443 | 4 408 | 4 493 | 5 163 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 478 | 5 551 | 5 050 | 5 474 | 5 655 | 5 539 | 5 214 | 5 129 | 5 922 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
5 773 | - | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 40,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 752 hommes pour 3 076 femmes, soit un taux de 52,78 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 1,5 |
4,6 | 75-89 ans | 9,3 |
13,0 | 60-74 ans | 15,3 |
18,9 | 45-59 ans | 17,0 |
19,8 | 30-44 ans | 20,1 |
20,0 | 15-29 ans | 17,9 |
23,5 | 0-14 ans | 19,0 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
Les communes de Noyelles-Godault et Courcelles-lès-Lens accueillaient depuis 1894 l'usine Metaleurop, un fleuron de l’industrie métallurgique française. En 2003, sa direction annonce la fermeture de l'usine, sans préavis ni plan social, et licencie brusquement 800 salariés[31]. Les activités de l'usine ont par ailleurs fortement endommagé l’environnement. En 2001, la Dreal (direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement) reconnait « une pollution des sols d’une ampleur singulière »[31].
Le Centre commercial "Auchan", agrandi en 2006, a été le plus grand Auchan du monde jusqu’en 2014[réf. nécessaire].
La commune compte plusieurs bâtiments historiques :
Elle compte également plusieurs lieux de mémoires liés au guerres mondiales[33] : Nielles-Godault est décorée de la Croix de guerre 1914-1918.
La commune dispose de plusieurs parcs et ballades :
![]() |
Blason | D’azur à la roue dentée d’or, remplie de gueules et enfermant une lampe de mineur de sable, à la champagne ondée cousue de sinople sommée d’un pont d’argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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