Autrefois rattachée à la province du Dauphiné, la commune est positionnée non loin de la cité de Vizille, ville historique avec son château, connue pour être un des berceaux de la Révolution française.
Notre-Dame-de-Mésage, commune à vocation encore très nettement rurale, appartient à la zone urbaine de l'agglomération grenobloise se positionne dans le sud du département de Isère, dans le canton de Vizille au sud de cette dernière commune.
Géologie
Sur le territoire de la commune se trouve une ancienne exploitation des carrières de gypse et albâtre (utilisé pour décorer la chapelle mortuaire de Napoléon Ier de l'hôtel des Invalides[2]).
Notamment, la «carrière de gypse de Champ-sur-Drac», qui occupe de 1,47 hectare aux lieux-dits Champ-sur-Drac et La Combe, est un site géologique remarquable d'intérêt minéralogique, classé «deux étoiles» à l'«Inventaire du patrimoine géologique» en 2014[3].
Le climat de Notre-Dame-de-Mésage se situe entre le climat océanique et le climat continental, avec une influence méditerranéenne. Les étés sont particulièrement chauds mais, peuvent être soumis à des orages fréquents du fait de la proximité des montagnes.
Hydrographie
Les berges de la Romanche à Notre-Dame-de-Mésage
Article connexe: Association départementale Isère Drac Romanche.
Le territoire communal se situe aux abords de la rive gauche de la Romanche. Cette rivière, affluent du Drac et sous-affluent de l'Isère, est un torrent alpin qui présente un cours réduit (78,3 km de longueur) mais au débit rapide, sa source se situant dans le parc national des Écrins dans le département des Hautes-Alpes voisin, à environ 2 000 mètres d'altitude. C'est le syndicat mixte des bassins hydrauliques de l'Isère (SYMBHI) qui s'occupe de fédérer les aménagements sur la Romanche[4].
Voies de communication
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Urbanisme
Typologie
Notre-Dame-de-Mésage est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[5],[6],[7].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vizille, une agglomération intra-départementale regroupant 7 communes[8] et 20 211 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[9],[10].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[11],[12].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (66,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (68%), zones urbanisées (15,1%), zones agricoles hétérogènes (14,9%), prairies (1,8%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1%)[13].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Le terroir de la commune est urbanisé pour un tiers, un autre tiers est recouvert de forêt et le tiers qui reste est terrain militaire[14].
Hameaux, lieux-dits et écarts
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Risques naturels et technologiques
Parmi les risques naturels, le risque d'inondations dû à une crue de la Romanche et le risque d'effondrement dû aux anciennes carrières de gypse[2].
Risques technologiques dus à l'activité à Jarrie des établissements industriels Arkema et Areva-Cezus[15].
Risques sismiques
Article connexe: Risque sismique dans l'Isère.
La totalité du territoire de la commune de Notre-Dame-de-Mésage est située en zone de sismicité n°4, en limite de la zone n°3 qui se situe vers le sud du département de l'Isère[16].
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Toponymie
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Histoire
Moyen Âge
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Les Hospitaliers
Chapelle Saint-Firmin dite «des Templiers».
De l'époque médiéval subsiste la Commanderie dite des Templiers dont ils restent seulement les vestiges.
La chapelle Saint-Firmin, du XIIesiècle[18]. Dominant la vallée de la Romanche, elle appartenait aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem [19].
La chapelle de style roman aux lignes dépouillées est placée sur une butte. Elle domine les alentours. C'est l'un des édifices les plus représentatifs de l'architecture romane du Dauphiné. La construction est en moellons de tuf, avec une teinte légèrement ocrée. Le clocher comporte des arcatures lombardes, avec des décors sculptés. À l'intérieur, la nef est voûtée en pierre. Elle débouche sur une petite abside aux fenêtres très étroites. On note la présence de quelques éléments sculptés, chapiteaux et frises. La façade présente également à son sommet trois étranges têtes sculptées, près d'une croix.
La chapelle hospitalière faisait partie d'un ensemble de constructions, une commanderie créée par l'ordre des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Les bâtiments d'accueil des pèlerins ont disparu (on observe encore quelques pans de murs, au ras du sol, à proximité de l'édifice), seule subsiste sur son rocher la charmante chapelle, restée semble-t-il identique depuis sa construction.
Au XIXesiècle elle fut erronément appelée «Chapelle des Templiers»[20],[21].
Époque contemporaine
Article détaillé: Rampe de Laffrey.
Monument à la mémoire des morts sur la route.
La commune est traversée par la RN 85 (route Napoléon) dont la fin de la très dangereuse descente de Laffrey a été le lieu de trois des accidents de la route les plus meurtriers en France[réf.nécessaire]. Le plus récent s'est déroulé le , où un car polonais transportant des pèlerins de retour du sanctuaire de Notre-Dame de La Salette, sans doute à cause d'un problème de freins, est sorti de la route dans le virage précédent le franchissement d'un pont sur la Romanche et est venu s'écraser en contrebas de la rivière tuant 26 personnes et en blessant grièvement une quinzaine d'autres, dont 3 dans un état critique, bilan provisoire au . En , l'accident d'un car de pèlerins belges à quelques mètres de là avait tué 43 personnes.
Politique et administration
Administration municipale
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Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2008
2020
Tonino Toia
SE
Employé
2020
En cours
Jérôme Buisson
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[23].
En 2019, la commune comptait 1 131 habitants[Note 3], en diminution de 6,14% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
262
235
251
276
271
274
307
328
309
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
287
287
258
256
272
292
281
269
239
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
246
234
239
277
277
297
268
211
271
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
280
240
273
928
1 297
1 203
1 214
1 217
1 205
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 131
1 131
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble et compte:
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Cultes
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Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Chapelle Saint-Firmin dite «des Templiers».
La chapelle Saint-Firmin, du XIIesiècle, classée au titre de Monument historique par arrêté du [26].
Église paroissiale Sainte-Marie.
L'église paroissiale Sainte-Marie (ou Notre-Dame)[27], bâtie aux VIIIeetXIesiècles, fait l'objet d'un classement au titre des Monuments historiques par arrêté du [28].
À l'intérieur, l'église est composée d'une nef unique couverte d'une charpente apparente, avec une déclivité importante du sol, orientée vers une petite abside voûtée en cul de four.
On peut observer dans l'abside des chapiteaux d'albâtre. L'intérieur est également marqué par des piliers sur lesquels repose le clocher, qui barrent la vue entre la nef et le chœur.
À l'extérieur, des contreforts (arcs-boutants) viennent soutenir à son extrémité sud la construction.
La maison forte du Mas de la Touche est indiquée dans un document de 1339, cependant elle est aujourd'hui disparue. Elle se trouvait probablement au hameau de La Touche[29].
Personnalités liées à la commune
Humbert de Murinais, prieur d'Auvergne de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem et commandeur de Saint-Firmin de Mésage (1557)[30].
Thierry Claveyrolat (1959-1999), cycliste professionnel français, décédé dans la commune.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Inventaire du patrimoine géologique: résultats, Ministère de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer - DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, 24 janvier 2014 (mis à jour le 31 mars 2015), accès le 23 septembre 2016.
Paul Hamon, «La chapelle Saint-Firmin-de-Mésage et son histoire», Bulletin de l'Académie delphinale, , p.68-75 (présentation en ligne)
Pour l'auteur le testament de Béatrice d'Albon en décembre 1228 et des documents datant de 1266 et 1290 attestent formellement de l'appartenance de la chapelle Saint-Firmin aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem au XIIIesiècle, cf. p.71 or ces 3 documents mentionnent uniquement Vizille. Ce n'est qu'à partir du XVIesiècle que l'on trouve «Aynard Alleman, commandeur de Saint-Firmin de Mésage (1540)». Les archives de l'Hôpital mentionnent ensuite le membre de «Mésage et Vizille» dépendant de la commanderie de Chambéry.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 378-379.
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