Norges-la-Ville est une commune française située dans le département de la Côte-d'Or en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Côte-d'Or.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Norges-la-Ville | |
![]() L'église Saint-Vallier de Norges-la-Ville | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Côte-d'Or |
Arrondissement | Dijon |
Intercommunalité | Communauté de communes Norge et Tille |
Maire Mandat |
Denis Mailler 2020-2026 |
Code postal | 21490 |
Code commune | 21462 |
Démographie | |
Gentilé | Norgeois |
Population municipale |
948 hab. (2019 ![]() |
Densité | 86 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 24′ 30″ nord, 5° 04′ 39″ est |
Altitude | Min. 257 m Max. 351 m |
Superficie | 11 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Dijon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Fontaine-lès-Dijon |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Au nord de Dijon (environ 10 km), Norges-la-Ville se situe dans le canton de Fontaine-lès-Dijon, à l'est des montagnes dijonnaises. C'est à Norges-la-Ville que naît la rivière la Norges.
![]() |
Savigny-le-Sec | Marsannay-le-Bois | Clénay | ![]() |
Messigny-et-Vantoux | N | Bretigny | ||
O Norges-la-Ville E | ||||
S | ||||
Asnières-lès-Dijon | Bellefond |
Norges-la-Ville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Julien, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[4] et 4 185 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Dijon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 333 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (68,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,6 %), forêts (19,8 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,2 %), zones urbanisées (3,7 %), prairies (2,5 %), zones agricoles hétérogènes (2,2 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom du village vient de celui de la rivière : Norvia, nom de lieu humide d'origine prégauloise a donné Norgia puis Norges. Vraisemblablement à l'origine du hameau de Norges-le-Bas, un gué permettait à la voie romaine qui reliait Lyon à Trèves de traverser la Norges. Sur la voie Agrippa apparaissent quatre structures de forme circulaire pour certaines et quadrangulaire pour les autres. Elles sont visibles dans deux enceintes jointives sur les photos aériennes prises le [11].
Le village de Norges-la-Ville s'est développé sur le ressaut rocheux situé au-dessus de la source de la Norges, mettant les habitations à l'abri des inondations et cela dès le VIe siècle, comme l'atteste la découverte d'un sarcophage mérovingien contre le mur de l'église.
Du VIIIe siècle au XIe siècle, diverses donations prouvent l'existence de deux villages (Norges-le-Bas et Norges-le-Haut) ainsi que d'un hameau aujourd'hui disparu situé entre Norges-le-Bas et Bellefond. Les deux parties du village s'étiraient chacune le long d'une route.
Si la voie romaine eut son heure de gloire avec l'installation au XIIIe siècle de la commanderie des Antonins protégée par les ducs de Bourgogne, elle fut abandonnée vers 1730 ; cette commanderie avait été fondée le 8 mai 1200, par Gérard, seigneur ou damoiseau de Norges, fils de Bernard comte de Changey[12]. L'animation se déplaça à Norges-le-Haut avec la création d'un relais de poste. Malheureusement le phylloxéra et la Première Guerre mondiale ruinèrent ce village de vignerons qui devint essentiellement résidentiel avec l'arrivée de l'eau courante en 1962.
De nouvelles habitations réunirent les deux Norges, auxquels la dérivation de la route nationale 74 redonna calme et tranquillité.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1981 | ? | Raymond Moreau | ||
mars 2001 | mars 2008 | Christian Raëdle | ||
mars 2008 | avril 2012 | Emmanuel Clochet | ||
juin 2012 | mars 2014 | Guy Brebouillet | ||
juin 2014 | mars 2020 | Maurice Chebion | ||
2020 | En cours | Mailler Denis | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[14].
En 2019, la commune comptait 948 habitants[Note 3], en augmentation de 6,16 % par rapport à 2013 (Côte-d'Or : +0,82 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
238 | 202 | 226 | 190 | 200 | 235 | 233 | 249 | 215 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
232 | 241 | 241 | 234 | 279 | 234 | 230 | 209 | 190 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
184 | 189 | 193 | 165 | 158 | 157 | 142 | 163 | 165 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
203 | 224 | 424 | 554 | 605 | 839 | 914 | 918 | 869 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
940 | 948 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blasonnement :
« D'azur au chevron d'argent, accompagné en chef de deux roses d'or et en pointe d'un Tau de même » |
Sur les autres projets Wikimedia :