Noiron est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Noiron | |
Le château de Noiron. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray |
Maire Mandat |
Olivier Vuillier 2020-2026 |
Code postal | 70100 |
Code commune | 70389 |
Démographie | |
Gentilé | Noironais |
Population municipale |
58 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 23′ 05″ nord, 5° 37′ 47″ est |
Altitude | Min. 199 m Max. 244 m |
Superficie | 5,58 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gray |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est traversée par la Tenise, un affluent de rive gauche de la Saône.
![]() |
Gray | ![]() | ||
Champvans Le Tremblois |
N | Cresancey | ||
O Noiron E | ||||
S | ||||
Lieucourt | Arsans | Champtonnay |
Noiron est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (71,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (71,1 %), terres arables (13 %), zones agricoles hétérogènes (10,5 %), prairies (5,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les premières traces écrites du nom du village apparaissent au XIIe siècle sous les intitulés « Neront – Nocront – Noyront » mais le nom est orthographié pour la première fois comme nous le connaissons aujourd’hui en 1329.
Dans la Chronique de Bèze, il est fait mention d’un meix « in villa quae dicitur Neronis juxta Gradiacum castris » d’où l’on a conclu que Noiron aurait existé dès la période romaine.
Noiron est cité dans une charte de 1150 par laquelle Narduin de Noiron et sa sœur Ermengarde, donnent à l’abbaye de Corneux des droits de justice sur le village. En 1188, Pierre de Noiron donna à la même abbaye le moulin de Noiron « molendinum Noeront ». Cette famille apparaît encore en 1320 avec Renaud de Noiron, damoiseau. En 1329, Henri de Vergy confessait tenir de la reine Jeanne, la terre de Noiron, à cause de son comté de Bourgogne. La seigneurie appartint ensuite à la famille de la Baume-Saint-Amour. De 1620 à 1637, Bénigne Balahu acquit quelques fiefs, ce qui lui permit de s’intituler seigneur de Noiron. En 1709, Claude François de la Baume, comte de Saint-Amour, vendit une portion de la seigneurie dite de Saint-Amour ou de Saint-Loup à Jean Baptiste Balahu, lieutenant particulier au présidial de Gray, à Claude François Balahu, ci-devant capitaine d’infanterie et à Ferdinand Balahu, capitaine au régiment de Poitiers. Le second acquit en 1743 une nouvelle portion de la seigneurie et celle-ci appartenait en entier en 1789 à Baptiste Joseph Balahu de Noiron. En 1780, le village dépend du bailliage de Gray et en 1790, du district de Gray et canton de Champvans[8].
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Gray[9] (dont la composition a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, passant de 21 à 24 communes).
La commune a adhéré le à l'ancienne communauté de communes Val de Gray.
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [10] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de Haute-Saône le [11] a prévu la fusion de cette intercommunalité avec la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, auxquelles plusieurs communes jusqu'alors isolées devraient se joindre.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[12].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | mars 2006 | Pierre Berthier | ||
mai 2006 | mars 2008 | Yves Decaillot | ||
mars 2008[14] | 2014 | Marielle Jeanmougin | ||
avril 2014[15] | En cours (au 16 juillet 2020) |
Olivier Vuillier | Directeur du développement au comité régional du tourisme Vice-président de la CC Val de Gray (2019[16] → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[17] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 58 habitants[Note 3], en augmentation de 9,43 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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181 | 174 | 153 | 156 | 233 | 248 | 245 | 219 | 253 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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190 | 207 | 161 | 134 | 142 | 117 | 134 | 122 | 102 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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95 | 105 | 87 | 77 | 65 | 45 | 56 | 61 | 46 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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53 | 55 | 57 | 65 | 65 | 50 | 65 | 58 | 57 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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58 | - | - | - | - | - | - | - | - |