Noailles (en occitan Noalhas) est une commune française située dans le nord-ouest du département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Gaillacois, un pays qui doit sa notoriété à la qualité de ses vins.
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Vère et par divers autres petits cours d'eau.
Noailles est une commune rurale qui compte 213 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 574 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Albi. Ses habitants sont appelés les Noaillais ou Noaillaises.
Le gentilé des habitants de Noailles est Noaillais, Noaillaises.
Noailles se situe dans le nord-ouest du département du Tarn, à 6 km au sud-est de Cordes-sur-Ciel et à 16 km au nord-ouest d'Albi[1].
Noailles est limitrophe de cinq autres communes.
Souel | Livers-Cazelles | |
Donnazac | ![]() |
Villeneuve-sur-Vère |
Cestayrols |
La commune n'est desservie par aucun service de transport en commun. La gare la plus proche est la gare de Cordes - Vindrac.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Vère (affluent de l'Aveyron)|Vère et le ruisseau de Foun de Sargnac et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 9 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Vère, d'une longueur totale de 53,2 km, prend sa source dans la commune du Le Garric et s'écoule d'ouest en est. Elle traverse la commune et se jette dans l'Aveyron à Bruniquel, après avoir traversé 15 communes[5].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[6].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Senouillac », sur la commune de Senouillac, mise en service en 2000[11]et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 636 mm pour la période 1981-2010[13]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Albi », sur la commune du Sequestre, mise en service en 1976 et à 14 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,4 °C pour 1981-2010[15] à 13,8 °C pour 1991-2020[16].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Noailles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Albi, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 91 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,6 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (85,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (46 %), terres arables (20,9 %), cultures permanentes (16,7 %), forêts (14,2 %), zones urbanisées (2,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Noailles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Vère. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[25]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1994 et 2015[26],[23].
Noailles est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 6],[27].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[28]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 128 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 128 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[29],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 2007 et par des glissements de terrain en 1992[23].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[31].
Les habitants de Noailles faisaient partie de ceux qui étaient chargés, par les consuls de Cordes d'effectuer guet et garde de cette dernière. Du XIIIe au XIVe siècle, les Noaillais s'y soumirent avec peine, cherchant toujours à s'affranchir soit d'aller à l'armée sous la bannière de cette ville, soit d'y monter la garde en temps de troubles ou encore de contribuer à ses tailles[32].
La seigneurie de Noailles formait avec celles d'Alayrac et de Cazilhac l'ancien patrimoine de la famille de Cazilhac dont Bernard V de Cazilhac fut promu en 1434 évêque d'Albi, luttant ensuite contre Robert Dauphin qui lui ravit la place.
Un autre Bernard de Cazilhac eut sa résidence Noailles et en 1516 il était seigneur de Noailles. En 1526, Guillaume de Cazilhac donna ses droits à Antoine de Cazilhac, seigneur de Cessac et de Milhars et François de Cazilhac les dénombra en 1554, avec toute justice, déclarant prendre 3 livres d'albergue sur la communauté.
La seigneurie de Noailles passa ensuite, avec celle de Milhars, dans les familles de Voisins[33], de Lamoignon et de Rey de Saint-Géry.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | mars 2008 | Gérard Ruffel | ||
mars 2008 | mars 2014 | Josiane Laville | ||
mars 2014 | En cours | Serge Rouquette | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Le , elle quitte la communauté d'agglomération Gaillac Graulhet Agglomération pour la communauté de communes du Cordais et du Causse.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[34]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[35].
En 2019, la commune comptait 213 habitants[Note 7], en diminution de 0,93 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
283 | 303 | 326 | 407 | 574 | 558 | 556 | 542 | 566 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
528 | 529 | 528 | 506 | 478 | 456 | 427 | 381 | 351 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
348 | 335 | 330 | 303 | 303 | 299 | 294 | 278 | 264 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
244 | 222 | 192 | 188 | 179 | 166 | 183 | 185 | 206 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
219 | 213 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 93 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 211 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 710 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 7,5 % | 10,5 % | 8,5 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 119 personnes, parmi lesquelles on compte 72,9 % d'actifs (64,4 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 27,1 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Albi, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 25 emplois en 2018, contre 35 en 2013 et 28 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 85, soit un indicateur de concentration d'emploi de 29,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 51,9 %[I 10].
Sur ces 85 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 22 travaillent dans la commune, soit 26 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 83,3 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,4 % les transports en commun, 4,8 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 9,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
31 établissements[Note 10] sont implantés à Noailles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 31 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 5 | 16,1 % | (13 %) |
Construction | 6 | 19,4 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 9 | 29 % | (26,7 %) |
Activités immobilières | 2 | 6,5 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 7 | 22,6 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 2 | 6,5 % | (15,5 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29 % du nombre total d'établissements de la commune (9 sur les 31 entreprises implantées à Noailles), contre 26,7 % au niveau départemental[I 14].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 27 | 18 | 10 | 8 |
SAU[Note 12] (ha) | 896 | 871 | 796 | 743 |
La commune est dans le Gaillacois, une petite région agricole au sous-sol argilo-graveleux et/ou calcaire dédiée à la viticulture depuis plus de 2000 ans, située dans le centre-ouest du département du Tarn[38]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 13] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 14] (27 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 743 ha[40],[Carte 6],[Carte 7].
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