Nerbis est une commune française située dans le département des Landes en région Nouvelle-Aquitaine.
Nerbis
La façade de la mairie.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Landes
Arrondissement
Dax
Intercommunalité
Communauté de communes Terres de Chalosse
Maire Mandat
Bernard Pontarrasse 2020-2026
Code postal
40250
Code commune
40204
Démographie
Gentilé
Nerbisiens
Population municipale
265 hab. (2019 )
Densité
64 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 45′ 21″ nord, 0° 44′ 06″ ouest
Altitude
Min. 16 m Max. 103 m
Superficie
4,15 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Coteau de Chalosse
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Nerbis
Géolocalisation sur la carte: France
Nerbis
Géolocalisation sur la carte: Landes
Nerbis
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Nerbis
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Géographie
Localisation
Nerbis est une commune de Haute-Chalosse baignée par l’Adour et située à mi-chemin de Dax et de Mont-de-Marsan.
Situé sur un plateau, au milieu d'un relief très vallonné, l'endroit présentait jadis un intérêt stratégique en raison de sa position panoramique, duquel on peut voir, de ses cent-dix mètres d’altitude, au sud, la chaîne des Pyrénées, au nord-ouest, la vallée de l’Adour, et au nord et à l’est, l’immense forêt des Landes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat méditerranéen altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,3 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Begaar», sur la commune de Bégaar, mise en service en 1973[8] et qui se trouve à 12 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,6°C et la hauteur de précipitations de 1 069,9 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Mont-de-Marsan», sur la commune de Mont-de-Marsan, mise en service en 1945 et à 24 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour la période 1971-2000[12], à 13,5°C pour 1981-2010[13], puis à 13,9°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Nerbis est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,7% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (48,3%), forêts (23,1%), prairies (14%), eaux continentales[Note 6] (6,2%), zones urbanisées (5,9%), zones agricoles hétérogènes (2,4%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Nerbis est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Adour. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1989, 1999 et 2009[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nerbis.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 53,7% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (19,2% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 135 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 102 sont en en aléa moyen ou fort, soit 76%, à comparer aux 17% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
Toponymie
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Histoire
Nerbis est un ancien camp fortifié et poste stratégique de surveillance de la navigation sur l'Adour[27].
Camp romain
Le nom de Nerbis proviendrait de Nervius, centurion romain et chef de légion en Novempopulanie, correspondant peu ou prou à l’Aquitaine d’aujourd’hui. Il constituait le «camp de Nerbis», fortifié par les Romains. En effet, le rempart ou éperon barré, situé au sud-est, a été érigé au cours du Vesiècle comme ouvrage défensif, contre les invasions des barbares venus du nord. Cette fortification, appelée aujourd’hui «garde» ou «gardan» est connue de nos jours sous le nom de «muy». Propriété privée, elle mesure 1,74 m sur 45 m et de hauteur en moyenne. Son édification a nécessité le déplacement de quelque soixante mille mètres cubes de terre. Nous ignorons quels moyens furent utilisés, mais ce dut être un énorme chantier. Il existait déjà un oppidum tumulus depuis l’âge du bronze final (1200 – 900 av. J.-C.). Les Romains l’auraient utilisé en le renforçant[28].
Moyen Âge
Dès les premiers siècles, des moines bénédictins s’installent ici et fondent un prieuré conventuel. Le monastère devait être attenant à l’église côté ouest, et le prieuré se situait à l’emplacement de la route actuelle, longeant le cimetière. Quelques vestiges subsistent: visibles dans le mur du bâtiment opposé, une fenêtre à meneaux ainsi qu’une partie de porte ogivale[28].
Lieu de refuge des gens d’église mais aussi de voyageurs en route vers Saint-Sever, Dax ou Bordeaux, Nerbis était également une étape pour les pèlerins suivant l’itinéraire de Vézelay vers Saint-Jacques-de-Compostelle. C’était un long cheminement qui passait par ici et qui faisait halte: hommes de toutes cultures, mais aussi des gens d’armes pas toujours bien intentionnés[28].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1945
1971
Louis Lalanne
1971
2007
Michel Lalanne
PS
2007
2008
Christian Lalanne
mars 2008
En cours
Bernard Pontarrasse
Géomètre principal du cadastre
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 265 habitants[Note 7], en diminution de 5,02% par rapport à 2013 (Landes: +4,14%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
420
418
402
507
563
563
545
450
423
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
429
401
404
392
386
379
338
326
328
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
324
313
301
291
279
259
246
223
206
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
222
201
199
213
256
251
241
238
279
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
266
265
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
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