Nantilly est une commune française située dans le département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Nantilly | |
![]() Clocher à tuiles vernissées de la ville | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Haute-Saône |
Arrondissement | Vesoul |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Gray |
Maire Mandat |
Joseph Chaveca 2020-2026 |
Code postal | 70100 |
Code commune | 70376 |
Démographie | |
Gentilé | Nantillais |
Population municipale |
463 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 27′ 35″ nord, 5° 31′ 40″ est |
Altitude | Min. 192 m Max. 243 m |
Superficie | 10 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Gray (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Gray |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairienantilly.fr |
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Ses habitants sont les Nantillais.
Du celtique : Nant = ruisseau ; el, (il) = colline ; I (i) = près : ruisseau près d'une colline.
Du latin : Lanticula = lentille.
Nantilly est un petit village franc-comtois du département de la Haute-Saône situé en limite de la Bourgogne de la Franche-Comté ainsi que de la Champagne-Ardenne.
Au centre d'un polygone dont les angles sont marqués par Besançon, Dijon, Dole et Langres équidistants de 50 kilomètres, le village se situe en fond de la petite vallée de la Soufroide et sur ses deux flancs. La Saône coule à 5 km.
Bouhans-et-Feurg | Chargey-lès-Gray | |
Poyans | ![]() |
Arc-lès-Gray |
Mantoche |
Nantilly est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gray, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 63 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (56 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,5 %), forêts (36,4 %), zones urbanisées (6,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Des restes de constructions de l’époque gallo-romaine ont été trouvés au lieu-dit Champ de Messe. Au Moyen Âge, Nantilly ne possède pas de seigneur, seules quelques habitations paysannes existaient. Le premier seigneur de Nantilly est le seigneur de Beaumont et d’Autrey qui vivait en 926. Le village de Nantilly est mentionné en 1055 lors de sa donation à l'abbaye de Bèze. Le village est complètement pillé puis brûlé en 1569 par les reîtres du duc de Deux-Ponts. Les habitants de Nantilly présentent une requête touchant leur affranchissement en 1526 mais ils n’obtiennent gain de cause qu’en 1622.
En 1595, le connétable de Castille Juan Fernández de Velasco y Tovar, gouverneur du duché de Milan, prend le chemin du duché de Bourgogne par Nantilly où il campe sur le monticule du Bouchot (ancienne carrière de Nantilly remarquable par l'originalité de sa flore actuelle).
Il se fait battre par Henri IV le 5 juin lors de la bataille de Fontaine-Française. Il existe encore une inscription gravée sur le fronton d'un lavoir de Fontaine-Française qui rappelle le passage d'Henri IV.
En 1807, un incendie important détruisit avec une effrayante rapidité toutes les habitations du nord du village.
Historiquement, la vigne était cultivée à Nantilly pour le compte de l'hospice du Saint-Esprit.
La commune fait partie de l'arrondissement de Vesoul du département de la Haute-Saône, en région Bourgogne-Franche-Comté. Pour l'élection des députés, elle dépend de la première circonscription de la Haute-Saône.
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Autrey-lès-Gray[8]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Gray.
La commune a adhéré le à l'ancienne communauté de communes Val de Gray.
L'article 35 de la loi n° 2010-1563 du [9] « de réforme des collectivités territoriales » prévoyait d'achever et de rationaliser le dispositif intercommunal en France, et notamment d'intégrer la quasi-totalité des communes françaises dans des EPCI à fiscalité propre, dont la population soit normalement supérieure à 5 000 habitants.
Dans ce cadre, le schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) approuvé par le préfet de la Haute-Saône le [10] a prévu la fusion de cette intercommunalité avec la petite communauté de communes du Pays d'Autrey, auxquelles plusieurs communes jusqu'alors isolées devraient se joindre.
La commune est donc membre depuis le de la nouvelle communauté de communes Val de Gray[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1800 | 1801 | M. Jean Baptiste Borne | ||
1801 | 1807 | M. Pierre Simonet | ||
1808 | 1808 | M. Etienne Chambellaud & Charles Jean Baptiste Antoine Paguelle de Larret[pas clair] |
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1809 | 1814 | M. Charles Jean Baptiste Antoine Paguelle de Larret | ||
1815 | 1815 | M. Pierre Simonet | ||
1816 | 1816 | M. Charles Jean Baptiste Antoine Paguelle de Larret | ||
1819 | 1829 | M. Pierre Simonet | ||
1830 | 1831 | M. Jean Baptiste Debelfort | ||
1832 | 1835 | M. Pierre Joseph Simonet | ||
1836 | 1837 | M. Philippe Hugot | ||
1838 | 1840 | M. Antoine Félix Reys | ||
1841 | 1843 | M. Philippe Hugot | ||
1844 | 1848 | M. Pierre Joseph Simonet | ||
1849 | 1852 | M. Philippe Hugot | ||
1853 | 1854 | M. Marie Joseph Debelfort | ||
1857 | 1862 | M. Louis Paguelle de Larret | ||
1863 | 1870 | M. Pierre Antoine Simonet | ||
1871 | 1872 | M. Pierre Hugot | ||
1873 | 1878 | M. Nicolas Moussard | ||
1879 | 1881 | M. Pierre Hugot | ||
1882 | 1893 | M. Pierre Antoine Blanchot | ||
1884 | 1891 | M. Anne Marie François Simonet | ||
1892 | 1892 | M. Pierre Hugot | ||
1893 | 1899 | M. Louis Perchet | ||
1900 | 1902 | M. Alexandre Arnoux | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | M. Claude Lonchampt | |||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1995 | 2014[12],[13] | M. Claude Lonchampt | ||
avril 2014[14] | En cours (au 16 juillet 2020) |
Joseph Chaveca | Vice-président de la CC Val de Gray (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[15],[16] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[18].
En 2019, la commune comptait 463 habitants[Note 3], en diminution de 7,77 % par rapport à 2013 (Haute-Saône : −1,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
398 | 478 | 479 | 491 | 540 | 532 | 500 | 504 | 487 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
426 | 432 | 456 | 426 | 407 | 390 | 411 | 363 | 333 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
311 | 305 | 296 | 267 | 263 | 245 | 253 | 234 | 229 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
257 | 251 | 330 | 422 | 456 | 452 | 511 | 516 | 518 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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488 | 463 | - | - | - | - | - | - | - |
La population est composée principalement de famille ayant leurs activités professionnelles à Gray et Arc-lès-Gray.
Le village dispose d'une caserne de pompiers (centre de première intervention), d'une agence postale ainsi que d'une école maternelle comme bâtiment public.
La commune est associée aux villages de Mantoche, Poyans, et Essertenne dans un regroupement scolaire.
Tous les ans un repas du 14-Juillet est offert aux habitants de la commune avec bal et feux d'artifice.
La mairie met à disposition :
Il ne reste au village que deux exploitations agricoles, principalement des céréaliers même si les exploitations laitières ont de l'importance dans la région.
Un hôtel-restaurant gastronomique complété par un spa entièrement rénové en 2009 est installé dans le château du village construit en 1830. Il a fermé ses portes début 2011 et a rouvert en 2016 comme résidence pour séniors valides[20].
Il existe également des artisans comme carreleur, électricité générale, chauffagistes, chauffagiste par géothermie, entreprise générale du bâtiment, auto-école, etc.
Divers éléments d'architectures sont classés comme les fers forgés de la table de communion de l’église ainsi que ceux de la porte de la nef. Le lavoir situé route de Poyans récemment rénové a été remarqué par l’architecte des Bâtiments de France.
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Blason | De gueules à la coque d'un navire sommé de trois tours, une carrée accostée de deux rondes, le tout d’or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |