Nailhac est une commune française située dans le département de la Dordogne, en région Nouvelle-Aquitaine.
Nailhac
Le bourg de Nailhac.
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Dordogne
Arrondissement
Sarlat-la-Canéda
Intercommunalité
Communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir
Maire Mandat
Francis Aumettre 2020-2026
Code postal
24390
Code commune
24302
Démographie
Gentilé
Nailhacois
Population municipale
308 hab. (2019 )
Densité
16 hab./km2
Géographie
Coordonnées
45° 13′ 36″ nord, 1° 09′ 11″ est
Altitude
Min. 161 m Max. 357 m
Superficie
19,35 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton du Haut-Périgord Noir
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Nailhac
Géolocalisation sur la carte: France
Nailhac
Géolocalisation sur la carte: Dordogne
Nailhac
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Nailhac
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Géographie
Généralités
Dans le quart nord-est du département de la Dordogne, la commune de Nailhac se situe en Pays d'Hautefort, sur les hauteurs calcaires et gréseuses[1] comprises entre les vallées de l'Auvézère et de la Vézère.
Le bourg de Nailhac, traversé par la route départementale (RD) 62E3, se situe, en distances orthodromiques, trois kilomètres et demi au sud de Hautefort et seize kilomètres au nord-ouest de Terrasson-Lavilledieu.
La commune est également desservie par les RD 70 et 71, ainsi que par la RD 704, axe Limoges-Gourdon.
Situé sur la plaque nord du Bassin aquitain et bordé à son extrémité nord-est par une frange du Massif central, le département de la Dordogne présente une grande diversité géologique. Les terrains sont disposés en profondeur en strates régulières, témoins d'une sédimentation sur cette ancienne plate-forme marine. Le département peut ainsi être découpé sur le plan géologique en quatre gradins différenciés selon leur âge géologique. Nailhac est située dans le deuxième gradin à partir du nord-est, un plateau formé de roches calcaires très dures du Jurassique que la mer a déposées par sédimentation chimique carbonatée, en bancs épais et massifs[2].
Les couches affleurantes sur le territoire communal sont constituées de formations superficielles du Quaternaire datant du Cénozoïque et de roches sédimentaires du Mésozoïque et du Paléozoïque. La formation la plus ancienne, notée tfρ3, est constituée de grès de Thiviers et d'ardoises d'Allassac, des métatufs rhyodacitiques à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moyen à supérieur). La formation la plus récente, notée Fy3-z, fait partie des formations superficielles de type alluvions subactuelles à actuelles. Le descriptif de ces couches est détaillé dans la feuille «no760 - Juillac» de la carte géologique au 1/50 000 de la France métropolitaine[3],[4] et sa notice associée[5].
Carte géologique de Nailhac.
Légende de la carte géologique.
Ère
Période
Époque
Formations géologiques
Cénozoïque (0 - 66.0)
Quaternaire (0 - 2.58)
Holocène
Fy3-z :
Alluvions subactuelles à actuelles indifférenciées: argiles silteuses, argiles sableuses, argiles tourbeuses, sables argileux, sables fins à graviers (Pré-boréal à actuel)
Pléistocène
non présent
Néogène (2.58 - 23.03)
non présent
Paléogène (23.03 - 66.0)
non présent
Mésozoïque (66.0 - 252.17)
Crétacé (66.0 - ≃145.0)
Supérieur
AF :
Altérites de type Rouffignac: argile sableuse ferrugineuse jaune-brunâtre à rougeâtre, à graviers et silex piégés dans les paléokarsts, dolines ou épandage résiduel, cuirasse ferrallitique plus ou moins pisolithique associée
inférieur
non présent.
Jurassique (≃145.0 - 201.3)
Supérieur
non présent
Moyen
j1-2b :
Aalénien sup. à Bajocien: calcaires oolithiques +/- dolomitiques massifs ou en alternance avec des calcaires graveleux bioclastiques à ciment cristallin
Jurassique inférieur
l4 :
Toarcien: argiles et marnes grises (formation de Tourtoirac), marnes dolomitiques pyriteuses au sommet, parfois calcaires marneux à la base
l1-2b :
Hettangien sup. à Sinémurien: calcaires dolomitiques à la base puis calcaires graveleux bioclastiques et oolithiques
l1 :
Hettangien inf.: alternance de calcaires dolomitiques, marnes dolomitiques, d'argilites et de grès fins
Trias (201.3 - 252.17)
non présent
Paléozoïque (252.17 - 541.0)
Permien (252.17 - 298.9)
r2-3 :
Grès de Louignac: grès rouges micacés en bancs réguliers parfois schisteux (Saxonien-Thuringien)
r1e :
Conglomérats indifférenciés (Autunien)
r1c :
Grès de Villac et grès rouges de Brive: grès rouges alternant de manière irrégulière avec des niveaux argileux rouges et micacés avec des lentilles conglomératiques (Autunien)
Carbonifère (298.9 - 358.9)
non présent
Dévonien (358.9 - 419.2)
AS1 :
UG - Schistes de Génis p.p. et arkoses du moulin de Guimalet p.p. (horst de Châtres): schistes chloriteux verdâtres (groupe de Génis, Dévonien)
Silurien (419.2 - 443.8)
non présent
Ordovicien (443.8 - 485.4)
02χ :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Quartzite du puy des Âges et du horst de Châtres: filon de quartzite blanc à muscovite (Ordovicien)
Cambrien (485.4 - 541.0)
tfρ3 :
UTP (Unité de Thiviers-Payzac) - Grès de Thiviers et ardoises d'Allassac: métatufs rhyodacites à chlorite et métagrauwackes, séricitoschistes intercalés (Cambrien moy. à sup.)
Relief et paysages
Le département de la Dordogne se présente comme un vaste plateau incliné du nord-est (491 m, à la forêt de Vieillecour dans le Nontronnais, à Saint-Pierre-de-Frugie) au sud-ouest (2 m à Lamothe-Montravel). L'altitude du territoire communal varie quant à elle entre 161 mètres[6] à l'extrême nord de la commune, à l'étang du Coucou, en limite de Hautefort et 357 mètres[6] au sud, entre les lieux-dits Fonvaysse et Puy la Cassade, en limite de La Chapelle-Saint-Jean[7].
Dans le cadre de la Convention européenne du paysage entrée en vigueur en France le , renforcée par la loi du 8 août 2016 pour la reconquête de la biodiversité, de la nature et des paysages, un atlas des paysages de la Dordogne a été élaboré sous maîtrise d’ouvrage de l’État et publié en [8]. Les paysages du département s'organisent en huit unités paysagères[Note 1],[9]. La commune fait partie du Périgord central, un paysage vallonné, aux horizons limités par de nombreux bois, plus ou moins denses, parsemés de prairies et de petits champs[10].
La superficie cadastrale de la commune publiée par l'Insee, qui sert de référence dans toutes les statistiques, est de 19,35 km2[6],[11],[Note 2]. La superficie géographique, issue de la BD Topo, composante du Référentiel à grande échelle produit par l'IGN, est quant à elle de 20,05 km2[4].
Hydrographie
Réseau hydrographique
La commune est située dans le bassin de la Dordogne au sein du Bassin Adour-Garonne[14]. Elle est drainée par le Taravellou, la Beuze, le Thévenot, le ruisseau de la Chapelle et par deux petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[15],[Carte 1].
Le Taravellou, d'une longueur totale de 10,51 km, prend sa source dans la commune de Badefols-d'Ans et se jette dans le Cern —dont il est le principal affluent— en rive droite, à La Bachellerie[16],[17]. Il borde brièvement la commune à l'est sur 400 mètres, face à Badefols-d'Ans.
L'étang du Coucou, entre Nailhac (au second plan) et Hautefort.
Réseaux hydrographique et routier de Nailhac.
Carte des schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) couvrant le territoire communal de Nailhac.
Gestion et qualité des eaux
Le territoire communal est couvert par les schémas d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) «Isle - Dronne» et «Vézère-Corrèze». Le SAGE «Isle - Dronne», dont le territoire regroupe les bassins versants de l'Isle et de la Dronne, d'une superficie de 7 500 km2, a été approuvé le . La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est l'établissement public territorial de bassin de la Dordogne (EPIDOR)[18]. Le SAGE «Vézère-Corrèze», dont le territoire regroupe les bassins versants de la Vézère et de la Corrèze, d'une superficie de 3 730 km2 est en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental de la Corrèze[19]. Il définissent chacun sur leur territoire les objectifs généraux d’utilisation, de mise en valeur et de protection quantitative et qualitative des ressources en eau superficielle et souterraine, en respect des objectifs de qualité définis dans le troisième SDAGE du Bassin Adour-Garonne qui couvre la période 2022-2027, approuvé le [20].
Environ 70% du territoire communal, au nord, dépendent du SAGE Isle - Dronne. Au sud, le bassin versant du Taravellou est rattaché au SAGE Vézère-Corrèze.
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[21]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[22].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[21]
Moyenne annuelle de température: 11,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[25] complétée par des études régionales[26] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Brive», sur la commune de Brive-la-Gaillarde, mise en service en 1987[27] et qui se trouve à 31 km à vol d'oiseau[28],[Note 6], où la température moyenne annuelle évolue de 12,7°C pour la période 1971-2000[29], à 12,7°C pour 1981-2010[30], puis à 13,0°C pour 1991-2020[31].
Urbanisme
Typologie
Nailhac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[32],[33],[34].
La commune est en outre hors attraction des villes[35],[36].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (75% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (76%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (33,5%), prairies (26,2%), forêts (24,9%), cultures permanentes (12,2%), terres arables (3,1%)[37].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Villages, hameaux et lieux-dits
Outre le bourg de Nailhac proprement dit, la commune se compose d'autres villages ou hameaux, ainsi que de lieux-dits[38]:
Le territoire de la commune de Nailhac est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier: le risque de radon[39]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
Risques naturels
Nailhac est exposée au risque de feu de forêt. L’arrêté préfectoral du fixe les conditions de pratique des incinérations et de brûlage dans un objectif de réduire le risque de départs d’incendie. À ce titre, des périodes sont déterminées: interdiction totale du 15 février au 15 mai et du 15 juin au 15 octobre, utilisation réglementée du 16 mai au 14 juin et du 16 octobre au 14 février[41]. En septembre 2020, un plan inter-départemental de protection des forêts contre les incendies (PidPFCI) a été adopté pour la période 2019-2029[42],[43].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Nailhac.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[44]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[45]. 36% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (58,6% au niveau départemental et 48,5% au niveau national métropolitain)[Carte 4]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 9],[46].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999, par la sécheresse en 1989, 1992, 1997 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[39].
Risque particulier
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Nailhac est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[47].
Toponymie
Le nom de la commune est tiré du latin Novalia signifiant «terres nouvellement défrichées», auquel a été ajouté le suffixe -acum, indiquant le «domaine des terres nouvellement défrichées»[48].
La graphie du lieu varie entre Naillac en 1120, Noalhac au XIIIesiècle, Nouaillac trois siècles plus tard, Naliac sur Le Grand Atlas de Johannes Blaeu au XVIIesiècle[49], de nouveau Naillac sur la carte de Cassini représentant la France entre 1756 et 1789[50] et jusqu'à la fin du XIXesiècle[48], avant de prendre la graphie actuelle.
En occitan, la commune porte le nom de Nalhac[51].
Histoire
Le territoire communal a été occupé au Néolithique comme le prouve un site mis au jour au lieu-dit Chassaing. Cet endroit élevé fut, au début du XIVesiècle, une bastide dotée d'une charte de franchises, ainsi qu'un centre paroissial et le siège d'une capitainerie dépendant de la châtellenie d'Ans[52]. Elle était dotée d'une église en 1414[48].
La plus ancienne mention écrite connue de Nailhac date de l'an 1120 dans une bulle de Calixte II[53]. et concerne l'église Sanctus Stephanus de Naillac, qui dépendait de l'abbaye de Tourtoirac[48]. En , l'archevêque de Bordeaux Bertrand de Got, en déplacement à l'abbaye de Tourtoirac, fait visiter par ses gens la paroisse de Nouaillac, «ancien prieuré avec titre de prévôté»[53].
Passée sous la tutelle du comté de Périgord, la paroisse de Naillac est vendue le par le roi de France Henri IV au seigneur François d'Hautefort[53].
La commune de Nailhac a, dès 1790, été rattachée au canton de Hautefort qui dépendait du district d'Excideuil jusqu'en 1795, date de suppression des districts. En 1801, le canton est rattaché à l'arrondissement de Périgueux[6].
Dans le cadre de la réforme de 2014 définie par le décret du , ce canton disparaît aux élections départementales de mars 2015[54]. La commune est alors rattachée électoralement au canton du Haut-Périgord Noir.
En 2017, Nailhac est rattachée à l'arrondissement de Sarlat-la-Canéda[55],[56].
Intercommunalité
Au , Nailhac intègre dès sa création la communauté de communes du Pays de Hautefort. Celle-ci disparaît le , remplacée au par une nouvelle intercommunalité élargie, la communauté de communes du Terrassonnais en Périgord noir Thenon Hautefort, renommée communauté de communes Terrassonnais Haut Périgord Noir en .
Administration municipale
La population de la commune étant comprise entre 100 et 499 habitants au recensement de 2017, onze conseillers municipaux ont été élus en 2020[57],[58].
du tribunal judiciaire, du tribunal pour enfants, du conseil de prud'hommes, du tribunal de commerce et du tribunal paritaire des baux ruraux de Périgueux;
de la cour d'appel de Bordeaux.
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
Les habitants de Nailhac se nomment les Nailhacois[61].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[62]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[63].
En 2019, la commune comptait 308 habitants[Note 10], en augmentation de 0,65% par rapport à 2013 (Dordogne: −0,88%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 068
744
816
895
910
975
886
941
977
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
942
959
950
959
1 007
1 027
998
979
885
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
880
866
871
758
712
710
667
631
565
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
487
429
378
345
299
281
271
274
297
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
322
308
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[6] puis Insee à partir de 2006[64].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
La confrérie de la noix du Périgord de Nailhac, lors de la fête de la noix 2016.
La fête de la noix se déroule chaque année le troisième week-end d'août. Elle est l'occasion pour Nailhac de montrer son savoir-faire local sur la nuciculture. Cet événement est ponctué de nombreuses activités et démonstrations sur la noix et ses produits dérivés, la présence de la confrérie de la noix du Périgord[65], le repas traditionnel périgourdin, une brocante-vide-greniers, un marché aux produits locaux, des jeux pour enfants, un défilé de chars et un feu d'artifice.
Économie
La principale activité économique est l'agriculture et plus particulièrement l'élevage bovin et la nuciculture, notamment la noix corne et la noix franquette.
Emploi
En 2015[66], parmi la population communale comprise entre 15 et 64 ans, les actifs représentent 137 personnes, soit 42,5% de la population municipale. Le nombre de chômeurs (seize) a augmenté par rapport à 2010 (dix) et le taux de chômage de cette population active s'établit à 11,7%.
Établissements
Au , la commune compte trente-six établissements[67], dont quatorze au niveau des commerces, transports ou services, onze dans l'agriculture, la sylviculture ou la pêche, quatre dans la construction, quatre relatifs au secteur administratif, à l'enseignement, à la santé ou à l'action sociale, et trois dans l'industrie[68].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne[69] du XIIIesiècle possède un clocher à peigne pouvant abriter quatre cloches. Aujourd'hui, il n'en subsiste plus qu'une datée de 1726[70], les trois autres ayant été fondues pendant la Révolution. L'église conserve La Résurrection, tableau de Raymond Biaussat.
La commune abrite également plusieurs cluzeaux.
À cette architecture s'ajoute un paysage où la balade et la randonnée permettent de découvrir le patrimoine local: noyeraies omniprésentes qui représentent l'essentiel de l'activité économique, l'étang du Coucou, lavoirs et la butte de Chassaing où l'on retrouve l'univers de La Petite Nicette du roman d'Eugène Le Roy, etc.
L'église.
Sa cloche.
Sa nef.
Personnalités liées à la commune
Sylvain Floirat (1899-1993) est un homme d'affaires né et inhumé à Nailhac[71],[72].
Une unité paysagère est un pan de territoire qui présente des caractéristiques paysagères propres.
La superficie publiée par l’Insee est la superficie évaluée en 1975 par le service du cadastre de la Direction Générale des Impôts, corrigée des modifications communales intervenues depuis 1975. Elle comprend toutes les surfaces du domaine public et privé, cadastrées ou non cadastrées, à l'exception des lacs, étangs et glaciers de plus d'un kilomètre carré ainsi que des estuaires et ne correspond pas obligatoirement à la surface géographique[12],[13]
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[23].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[24].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Deux lieux-dits du même nom, tous deux situés au sud-est de la commune, l'un en bordure de la route départementale 70, l'autre entre le Cuvier et Touvent.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Patrick Ranoux, préface de René Pijassou, Atlas de la Dordogne-Périgord, Ouvrage publié à compte d'auteur, Speed impression, 1996, (ISBN978-2-9501476-1-5), p.19.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Guy Penaud, Dictionnaire des châteaux du Périgord, éditions Sud Ouest, 1996, (ISBN2-87901-221-X), p.76.
Abbé Farnier, Autour de l'abbaye de Ligueux, tome II, Le livre d'histoire-Lorisse, 2003 (fac-similé de l'édition de 1931), (ISBN2-84373-342-1), p.233-234, 239.
Abbé Carles, Dictionnaire des paroisses du Périgord, éditions du Roc de Bourzac, Bayac, 2004, (réédition à l'identique de celle de 1884: Les titulaires et patrons du diocèse de Périgueux et de Sarlat), (ISBN2-87624-125-0), p.51.
«cloche», notice noPM24000465, base Palissy, ministère français de la Culture, consultée le 22 août 2015.
Guy Penaud, Dictionnaire biographique du Périgord, éditions Fanlac, 1999, (ISBN2-86577-214-4), p.393.
Michel Pitout, «L'incroyable destin de Sylvain Floirat», Sud Ouest édition Périgueux, 24 août 2015, p.19.
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