Ménil-sur-Saulx est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Mesnil et Saulx.
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Ménil-sur-Saulx | |
![]() Mairie. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Christophe Meunier 2020-2026 |
Code postal | 55500 |
Code commune | 55335 |
Démographie | |
Gentilé | Ménilois/Méninoises |
Population municipale |
252 hab. (2019 ![]() |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 37′ 42″ nord, 5° 13′ 04″ est |
Altitude | Min. 214 m Max. 291 m |
Superficie | 12,03 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
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Ménil-sur-Saulx est situé dans le département de la Meuse à vol d'oiseau à 18 km de la préfecture Bar-le-Duc et à 64 km de la sous-préfecture Verdun dans la vallée de la Saulx. Les autres villes proches sont Saint-Dizier à 22 km et Ligny-en-Barrois à 10 km. Nancy est à 80 km et Châlons-en-Champagne à 85 km.
Le territoire de la commune est limitrophe de 6 communes.
Stainville | Nant-le-Petit | |
![]() |
Fouchères-aux-Bois | |
Juvigny-en-Perthois | Dammarie-sur-Saulx | Le Bouchon-sur-Saulx |
Maulan au nord-est et Aulnois-en-Perthois à l'ouest sont des communes voisines proches mais non limitrophes.
La commune est située dans la plaine de la Saulx et s'étale entre 214 et 291 m d'altitude. Le centre-bourg est majoritairement construit sur le versant ensoleillé au nord de la Saulx. Au nord, des coteaux boisés aboutissent aux espaces agricoles sur un plateau ondulant. Au sud, un espace agricole est situé entre les coteaux boisés en bas et des boisements et la forêt communale en haut[1].
La Saulx, venant du Bouchon-sur-Saulx, entre sur le territoire de Ménil à l’est, environ 1200 m en amont du village qu’elle divise en deux parties. Elle alimentait un ancien moulin, transformé en huilerie, au moyen d’un canal de dérivation qui vient rejoindre la rivière au-dessous du village après un parcours d’environ 400 m, ce qui forme une ile dite « Prés sous le Moulin ». Elle se dirige ensuite vers Stainville en décrivant une forte courbe, autour de la côte Martinot. Elle ne reçoit aucun affluent sur le territoire de Ménil, toutefois lors des grandes pluies ou des fontes de neige, le Val d’Osier se change en petit torrent. En temps ordinaire, la Saulx n’est pas forte à Ménil et même pendant les sécheresses de l’été, elle tarit complètement quoiqu’elle coule encore en amont et en aval, aussi faut-il de grandes pluies pour qu’elle déborde[2].
La commune se situe en bordure orientale du Bassin de Paris dans la zone géologique du Barrois, appartenant à l'étage du Tithonien, le dernier étage stratigraphique du Jurassique supérieur (Malm). Trois grandes zones pédologiques sont décrites :
Le sol des terrains comprend les trois éléments des terres arables, toutefois le nord du village est calcaire, le sous-sol est formé de roche. La partie sud du territoire est tantôt sableuse, tantôt argilo-ferrugineuse, avec un sous-sol argileux et minéral[4].
Le climat est conforme à celui du nord-est de la France. Il est très variable, on y passe parfois d'une journée chaude à des journées froides. Les gelées tardives se font très bien sentir, et de par la constitution du sol, le moindre abaissement de température gèle les cultures rapidement[4].
Écarts de températures en 2019 : 38.1 °C max et -5.9 °C mini
En hiver, avec 350 heures en 2019 d'ensoleillement, Ménil-sur-Saulx se trouve sous la moyenne nationale qui est de 445 heures. Mais avec 680 heures au printemps, la commune est au-dessus de la moyenne nationale (655 heures). Quant à la pluviométrie en 2019 l'hiver, il est tombé en moyenne 146 mm en hiver contre 163 mm au printemps et 88 mm de précipitations maximales.
Vent : 90 km/h étant le maximum enregistré pour 2019.
Le village de Ménil-sur-Saulx est traversé par deux routes départementales :
À Ménil-sur-Saulx, il y a un arrêt de RITM à la demande sur la ligne de service des cars Montiers ↔ Bar-le-Duc.
Les gares SNCF les plus proches sont la gare de Saint-Dizier à 20 km avec des liaisons TER vers Paris-Est, Reims et Dijon ; et la gare de Bar-le-Duc à 22 km avec des liaisons TER et TGV vers Paris-Est, Reims, Nancy, Strasbourg.
À l’époque carolingienne, le principal élément de la propriété territoriale était le manse. Le mot latin mansus , dimunitif ma[n]sionem, en gallo-romain masionile, a donné en français manse, diminutif mesnil ou ménil, qui désigne une petite terre avec maison d’habitation (maison – masure). À ménil s'est adjoint le cours d’eau : Ménil-sur-Saulx.
Dans les anciens documents se trouvent les variantes Mesnus-sur-Saulx (1301), Manillis-supra-Salecum et Mesnilz-sus-Saulx (1402), Mesnulz-sur-Saulx (1579), Manile-super-Saltum (1711) et mansile-super-Saltum (1759)[5]. Salecum est dérivé de salix, saule[5]. Saltum, utilisé postérieurement, signifierait sault : bois, forêt, et semble être ici du latin de cuisine. Seulement la première etymologie est retenue dans une thèse recente sur la hydrographie de la Saulx[6].
Ménil-sur-Saulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. La commune est en outre hors attraction des villes[10],[11].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (66,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (66,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59,5 %), forêts (31,6 %), prairies (6,6 %), zones urbanisées (2,3 %)[12].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[13].
L'ensemble des habitations est en majeure partie localisé dans le bourg et en faible partie dans quelques lieux-dits attenants au bourg. Quelques habitations agricoles sont dispersées sur le territoire.
En 2007, le nombre total de logements dans la commune était de 107. Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 7 % des résidences secondaires et 2 % des logements vacants.[14].
Avant 2012, la commune n’est dotée d’aucun document d’urbanisme.
Depuis 2017, la planification urbaine est une compétence de la Communauté de communes des Portes de Meuse, qui en 2019 a émis un Plan local d'urbanisme intercommunal de la Haute-Saulx, qui comprend aussi Ménil-sur-Saulx[15];[16].
Avec quelque certitude, on peut faire remonter l'origine de cette localité jusqu’à l'époque gallo-romaine, car outre que le nom de Mansille l'indique, dans plusieurs parties de son territoire, on rencontre des traces évidentes du long séjour des vainqueurs des Gaulois. On y trouve de vieux puits, et aux environs, on voit encore sur le sol des traces de constructions antiques, des débris de grandes tuiles plates à rebords, de grosses tuiles creuses, et des tessons de poterie. Dans la contrée du fonds Doliée, se trouvent des traces de bâtiments anciens, il en a été extrait quantité de moellons et de pierres de taille, un grand bronze et un cuvier en pierre de taille. Il est probable que tous ces terrains, lieux dits : Puits de Marche, Veille Fontaine, Fonds Doliée étaient couverts d'habitations. Au sud-est du village, du côté des bois, on rencontre une quantité considérable de scories de fer et surtout de masses dans lesquelles on remarque des parties de minerai de fer qui ne sont pas arrivés à l'état de fusion, ainsi que des charbons et morceaux de bois à demi-consumés. Le sol était d'une grande quantité de fosses ayant la forme d'un cône renversé, et que c'était toujours près de ces excavations, que le temps et la culture ont comblées que l'on rencontrait de ces masses, faisant entrevoir la méthode dont les gallo-romains se servaient pour fondre le minerai de fer, qu'ils trouvaient sur place[17].
En 1578, une prévôté est créée, réunissant Stainville, Ménil, Lavincourt et Montplonne au profit de Louise de Stainville. L'acte de création contient la première mention connue du château de Ménil-sur-Saulx[18].
Avant la Révolution française et le Concordat de 1801, Ménil-sur-Saulx faisait partie de l'ancien diocèse de Toul, de l'archidiaconé de Reynel (variante : Rinel) et du doyenné de Dammarie[19], ressortissant du président de Châlons et au parlement de Paris.
De 1790 à 1807 environ, Ménil-sur-Saulx faisait partie du canton éphémère de Stainville, ensuite la commune entre dans le canton de Montiers-sur-Saulx. Après le Concordat de 1801, la cure fait partie de l'éphémère diocèse de Nancy-Toul, puis du diocèse de Verdun, de l'archiprêtré de Bar-le-Duc et du doyenné de Montiers-sur-Saulx.
Au début du XXIe siècle, Ménil-sur-Saulx fusionne avec une trentaine de paroisses formant la paroisse Saint Eloi Saulx et Perthois[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1954
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1954 | Octobre 1959 | Jules Demange | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Octobre 1959 | Mai 1977 | Edmond Barthélémy | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mai 1977 | 1982 | Jean Geoffroy | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1982 | 2 janvier 2010 | Michel Fert | (Décédé en fonction) | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Janvier 2010 | Mai 2020 | Laurent Philouze[22] | Sans profession déclarée | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Mai 2020 | En cours | Christophe Meunier [23] | Fonctionnaire | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Sur le plan administratif, Ménil-sur-Saulx fait partie de l'arrondissement de Bar-le-Duc et, avant la réforme territoriale de 2014, faisait partie du canton de Montiers-sur-Saulx. Ménil-sur-Saulx fait partie de la communauté de communes des Portes de Meuse, créée le 1er janvier 2017, et qui regroupe 51 communes. Avant cela, de 1999 à 2016, Ménil-sur-Saulx faisait partie de l'ancienne communauté de communes de la Haute Saulx.
Sur le plan électoral, Ménil-sur-Saulx est l'une des 303 communes de la Première circonscription de la Meuse et depuis le redécoupage cantonal de 2014, l'une des 41 communes du canton de Ligny-en-Barrois.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 252 habitants[Note 2], en diminution de 9,68 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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345 | 395 | 432 | 437 | 467 | 485 | 495 | 501 | 516 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
505 | 494 | 498 | 473 | 443 | 413 | 385 | 377 | 346 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
336 | 322 | 296 | 274 | 275 | 266 | 273 | 215 | 216 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
278 | 274 | 255 | 213 | 216 | 214 | 260 | 266 | 267 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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256 | 252 | - | - | - | - | - | - | - |
Construite en moellons et en pierre de taille, vers le XIIe ou le XIIIe siècle, elle mesure aujourd'hui 29.20m de longueur sur 16.50m de largeur au transept et 6.30m pour la nef. Deux rangs d'énormes piliers carrés, sans ornement, soutiennent une voûte ogive, en pierres, blanchies avec arêtes saillantes et nervures anguleuses (l'église a été nettoyée, blanchies, le clocher a été recouvert, les vitraux ont été posés en 1986-97. Les travaux ont coûté 6 828.40 francs). Le chœur se termine carrément. Au-dessus du grand autel est un tableau représentant l'Annonciation de l'ange à la Sainte-Vierge. De chaque côté du chœur se trouvent deux chapelles, l'une (gauche) avec un tableau représentant le martyre de saint Sébastien, l'autre (droite) avec un tableau du baptême du Christ par saint Jean-Baptiste. Ce tableau fut béni le 25 juillet 1715 et par ce moyen ladite chapelle a été rétablie et exposée à la piété des fidèles, comme elle l'était autrefois, suivant la tradition et le rapport des anciens de cette paroisse. Plus en avant et adossées contre deux piliers, on remarque deux autres chapelles, celles de saint Nicolas et de la Sainte Vierge. Les premières pierres de cette dernière ont été posées le 10 février 1717 et bénites par le curé soussigné, qui en a posé une, Me Nicolas Monchablon, lieutenant de la haute justice de ce lieu en a posé une autre, le Sr George Symonnaire de Hévilliers une autre, etc. Signé Gérard, curé de Mesnul-sur-Saulx. Depuis sa construction, l'église a été réparée plusieurs fois et les dépenses ont occasionné des contestations avec le prieur de Silmont, notamment en 1627. La partie de la nef qui a été relevée porte la date de 1750. La chaire à prêcher en bois sculpté, remonte au XVIIe siècle et porte cette inscription JVDIGiatVa non sVM obLItVs (la chaire a été modifiée en 1897, le dais et l'inscription ont été supprimés). Les fenêtres sont ogivales, deux fois plus hautes que larges et divisées par des pierres perpendiculaires et contournées. Quelques-unes ont été agrandies. Une tour carrée placée sur le milieu de la nef avec fenêtres ogivales surmontée d'une flèche en bois, couverte en ardoises, complète l'édifice. On y remarque des traces de pierres noircies et calcinées qui indiquent que cette église aurait brûlée autrefois. Deux cloches refondues en 1854, servant pour les sonneries civile et religieuse. La seconde cloche avait été fondue en 1766 et baptisée le 25 juillet. Le duc de Choiseul en fut le parrain, « cette fête dura 3 jours ». Il n'y avait auparavant, depuis cent vingt-cinq ans qu'une cloche dans cette paroisse, ci-devant le règne de Charles IV duc de Lorraine, il y en avait trois, suivant la tradition des habitants de la paroisse. Une troisième cloche donnée par Mr et Mlle Berthemin Pâquet a été posée le 30 mai 1898 après avoir été bénie par Monseigneur Pagis évêque de Verdun, le lundi de la Pentecôte jour de confirmation[4].
Aucune zone Natura 2000, Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF)), ou réserve naturelle n'est répertoriée sur le territoire de la commune. Les zones humides de la vallée de la Saulx constituent une zone de forte biodiversité. Elles hébergent notamment la cigogne noire, inscrite sur le Livre rouge des espèces menacées de France[3].
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