Dammarie-sur-Saulx est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
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Pour les articles homonymes, voir Dammarie (homonymie) et Saulx.
Dammarie-sur-Saulx | |
![]() Mairie. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Bar-le-Duc |
Intercommunalité | Communauté de communes des Portes de Meuse |
Maire Mandat |
Sylvain Fournier 2020-2026 |
Code postal | 55500 |
Code commune | 55144 |
Démographie | |
Gentilé | Dammariotes [1] |
Population municipale |
385 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 35′ 39″ nord, 5° 14′ 24″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 316 m |
Superficie | 11,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Ligny-en-Barrois |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le territoire de la commune est limitrophe de 7 communes.
Ménil-sur-Saulx | Le Bouchon-sur-Saulx | Ligny-en-Barrois |
Juvigny-en-Perthois | ![]() |
|
Morley | Hévilliers |
C'est à Dammarie-sur-Saulx – au lieu-dit Chinel – que l'Orge se jette dans la Saulx.
Dammarie-sur-Saulx est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (44,7 %), terres arables (36,7 %), prairies (11,6 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %), zones urbanisées (3,4 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
On le trouve cité dès 96 sous le nom de Domna Maria, « Dame Marie » au sens de dame souveraine, désignant la Vierge, dans une donation de l'évêque de Toul dont dépendait le village[9]. Dammarie est donc un hagiotoponyme caché, qui peut être mis en évidence par la graphie « Dame Marie (mère de Jésus) ».
Ce village s'étend entre la Saulx (où s’est construite la forge) et l’église perchée à quelques centaines de mètres de la rivière, sur la hauteur qui domine le bourg. Des substructures antiques au lieu dit ''Possesse ''témoignent de l’ancienneté de l’occupation du site.
Un prieuré bénédictin, Notre-Dame-de-Dammarie, y fut fondé au XIe siècle par Geoffroy de Joinville. Il dépendait de la grande abbaye de Cluny et se développa pendant tout l’ancien régime. Il en reste quelques vestiges proches de l'église. On y remarque deux élégantes fenêtres géminées aux linteaux armoriés. Dans la tourmente révolutionnaire de 1792, le prieuré disparut. Ses biens furent vendus au nom de la nation et M.J.B. Vivaux fut acquéreur du monastère dont il reste encore quelques habitations des XIVe et XVe siècles et la grange dîmeresse. L’église du prieuré est devenue l'église paroissiale.
Depuis 1590 un fourneau à fondre le minerai existait à Dammarie, qui utilisait le minerai du village et des villages environnants. En 1751 fut construit un haut fourneau produisant de la fonte utilisée pour des moulages dans la fonderie.
Cette industrie métallurgique se développa au XIXe siècle sous l’impulsion des frères Vivaux puis de la famille Salin. Elle subsiste encore de nos jours, spécialisée dans la production de grosses pièces de fonte.
À proximité des bâtiments de l'usine, les propriétaires firent construire en 1861 le château du fourneau. À partir d’un corps de logis rectangulaire se détachent deux courtes ailes en retour d’équerre, sous un toit d’ardoise à croupes. La façade à fenêtres rectangulaires surmontées de frontons est couronnée par une rangée de lucarnes.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1976 | 1986 | X. Gaillardin | ||
1986 | 1996 | M. Gaucher | ||
1996 | 2001 | Jean-François Warin | ||
mars 2001 | juillet 2020 | Christian Léchaudel | ||
juillet 2020 | En cours | Sylvain Fournier [10] | Ancien cadre |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2019, la commune comptait 385 habitants[Note 2], en diminution de 16,67 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
390 | 385 | 414 | 404 | 514 | 554 | 556 | 575 | 666 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
720 | 734 | 718 | 692 | 696 | 649 | 623 | 591 | 550 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
559 | 525 | 528 | 507 | 489 | 467 | 500 | 445 | 470 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 481 | 471 | 502 | 512 | 403 | 401 | 418 | 440 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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450 | 385 | - | - | - | - | - | - | - |
Le haut fourneau a été établi au cours de la 1re moitié du XVIe siècle, adjonction d'une grosse forge et d'un martinet au XVIIIe siècle. Reconstruction partielle en 1847 à la suite d'une transformation en fonderie de fonte par la famille Vivaux. Acquisition peu avant 1860 par la famille Salin qui fait reconstruire le logement patronal en 1861 sur les plans de l'architecte Demoget (né en 1827). Dite « la grande maison » ou « le château », cette construction est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1993. Un second logement patronal est construit en 1911, de style vaguement Louis XIII, il est dû à l'architecte parisien Georges Gerdolle (né en 1863). L'atelier de fabrication principal est reconstruit en 1912 sur les plans de l'architecte parisien Paul Friesé (1851-1917) ; une orangerie est construite entre 1884 et 1910 par Charles Royer (né en 1847) de Bar-le-Duc. L'usine reste aux mains de la famille Salin jusqu'en 1986. Actuellement spécialisée dans la fabrication des pièces pour l'industrie et le mobilier urbain (poteaux du tramway de Nancy) , elle est propriété de la société Générale d'Hydraulique et de Mécanique. Les deux logements patronaux, le parc et l'orangerie ne sont plus propriété de la société exploitante actuelle. Propriété privée ; inscrite à l'inventaire des Monuments historiques le 03/03/1993[17].
L'architecte Paul Friese a réalisé les études de l'atelier de fabrication principal de l'usine sidérurgique en 1912[18].
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Blason | Mi tranché retaillé en chef d'azur au bâton de prieur orné d'une fleur de lys de jardin d'argent issant de la partition, et d'or à deux creusets de fonderie de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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