Mélicocq est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Mélicocq | |
![]() Mairie | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Compiègne |
Intercommunalité | Communauté de communes des Deux Vallées |
Maire Mandat |
Valérie Vanpevenage 2020-2026 |
Code postal | 60150 |
Code commune | 60392 |
Démographie | |
Gentilé | Mélicocquois |
Population municipale |
772 hab. (2019 ![]() |
Densité | 118 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 29′ 39″ nord, 2° 51′ 30″ est |
Altitude | Min. 36 m Max. 137 m |
Superficie | 6,57 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Compiègne (banlieue) |
Aire d'attraction | Compiègne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Thourotte |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.melicocq.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Mélicocquois.
Entouré par les communes de Machemont, Thourotte et Chevincourt, Mélicocq est située à 9 km au nord-est de Compiègne la plus grande ville à proximité. La commune est proche du parc naturel régional Oise-Pays de France à environ 24 km. Melicocq se situe dans l'Oise (60) à 11 km au nord de Compiègne, à 77 km au nord de Paris. L'altitude de la commune varie de 36 à 137 m. Son point culminant est le Mont de Caumont. Elle comprend le bourg principal et le hameau du Petit Mélicocq. La rivière Le Matz est le principal cours d'eau qui traverse le village.
Aux alentours de la commune, on note :
Marest-sur-Matz | Chevincourt | Machemont |
Villers-sur-Coudun | ![]() |
|
Giraumont | Longueil-Annel | Thourotte |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ribecourt », sur la commune de Ribécourt-Dreslincourt, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,2 °C et la hauteur de précipitations de 738,4 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, dans le département de l'Aisne, mise en service en 1933 et à 44 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].
Mélicocq est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Compiègne, une agglomération intra-départementale regroupant 14 communes[17] et 70 699 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Compiègne dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 101 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (70,2 %), forêts (20,6 %), zones urbanisées (9,2 %)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].
Attestée sous la forme molinus cottus en 723, du latin molinus (moulin) et du germanique kot (petite maison) : c'est la petite maison du moulin.
Autrefois Molinetum en 1200 puis Melincotum. C'était un village déjà cité au VIIe siècle. Mélicocq fut l’une des communes du Beauvaisis qu'évangélisa saint Amand, se rendant à Compiègne, près du roi Dagobert. Il traversa le village, et y fit plusieurs miracles. Il ressuscita le fils d'une pauvre veuve chez laquelle il avait trouvé l'hospitalité. Saint Amand y fonda une chapelle, que le temps détruisit.
Au XVIe siècle, le village possédait un moulin à eau et un château. Une ancienne chaussée romaine passait à la Croix Mélicocq pour rejoindre le chemin de Compiègne à Amiens. Epargnée par la Grande Guerre pendant quatre années, Mélicocq connaîtra de violents combats lors de la Bataille du Matz du 5 au , journées pendant lesquelles les soldats de la IIIe armée du général Humbert arrêteront la marche allemande sur Paris.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | 1995 | Bernard Dupuis | ||
mars 2001 | mai 2020[24] | Michel Flamant | Retraité | |
mai 2020[25] | En cours | Valérie Vanpevenage | Vice-présidente de la CC des Deux Vallées (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[27].
En 2019, la commune comptait 772 habitants[Note 8], en augmentation de 14,2 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
224 | 265 | 271 | 310 | 348 | 311 | 307 | 314 | 304 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
327 | 308 | 297 | 288 | 272 | 266 | 300 | 285 | 280 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
280 | 290 | 251 | 210 | 224 | 256 | 274 | 261 | 283 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
384 | 403 | 419 | 473 | 587 | 656 | 656 | 656 | 669 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
682 | 772 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,1 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 371 hommes pour 385 femmes, soit un taux de 50,93 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,11 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,3 |
4,2 | 75-89 ans | 5,1 |
18,7 | 60-74 ans | 15,8 |
24,0 | 45-59 ans | 22,4 |
19,0 | 30-44 ans | 19,8 |
15,0 | 15-29 ans | 15,8 |
18,7 | 0-14 ans | 20,9 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
C'est un des plus beaux parcours touristiques de France pour la pêche à la truite Fario et Arc (1re catégorie). C'est un parcours de 10 km depuis le moulin Lhuillier jusqu'au pont de Marquéglise.
C'est un édifice qui a été rebâti en l'an 1300, mais de nombreux remaniements ont fait disparaître l'ancienne construction. L'église renfermait deux bâtons de confrérie : celui de saint Martin et celui de la Sainte Vierge. Totalement détruite durant la Première Guerre mondiale, elle a été reconstruite après l'Armistice.
Il est connu sous le nom de moulin Lhuillier ou l’Hœillet. On y pressait l’œillette, sorte de pavot, pour en obtenir de l’huile rendant les toiles imputrescibles.
De toit octogonal, il dépasse des toitures des bâtiments adjacents. Il offre en façade une grande porte rectangulaire occupant la quasi-totalité du plan.
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Blason | D'argent au coq de clocher contourné de sable soutenu de l'inscription « MELICOCQ » en lettres capitales du même[32]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |