Murviel-lès-Montpellier (Mervièlh en occitan) est une commune française située dans l'est du département de l'Hérault en région Occitanie.
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Murviel-lès-Montpellier | |
Vue générale depuis le sud. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Montpellier Méditerranée Métropole |
Maire Mandat |
Isabelle Touzard 2020-2026 |
Code postal | 34570 |
Code commune | 34179 |
Démographie | |
Gentilé | Murviellois |
Population municipale |
1 863 hab. (2019 ![]() |
Densité | 184 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 36′ 19″ nord, 3° 44′ 15″ est |
Altitude | 150 m Min. 66 m Max. 236 m |
Superficie | 10,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Pignan |
Législatives | Huitième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Lassedéron, le ruisseau de Vertoublanc et par un autre cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : deux sites Natura 2000 (la « montagne de la Moure et Causse d'Aumelas » et les « garrigues de la Moure et d'Aumelas ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Murviel-lès-Montpellier est une commune rurale qui compte 1 863 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Murvielois ou Murvieloises.
Le territoire de Murviel est implanté à sept kilomètres à l'ouest de Montpellier ; il est marqué par d'importantes déclivités (environ 100 mètres de dénivelé entre le point haut - 200 mètres d'altitude à Valcrose, et le point bas dans la vallée à l'est en direction de Saint-Georges-d'Orques autour de 100 mètres d'altitude). Pour information, le centre du bourg se situe autour de 140 mètres.
Son accessibilité est relativement aisée par la proximité d'un axe autoroutier (l' A750 se situe à quatre kilomètres au nord de la commune - axe reliant la méridienne A75 à Montpellier).
Situé dans un massif recouvert de garrigue au nord de la plaine de Pignan, il s'agit d'une zone de colline méditerranéenne où l'eau est une ressource rare.
Montarnaud | ||
Saint-Paul-et-Valmalle | ![]() |
Saint-Georges-d'Orques |
Pignan |
Dans ce secteur, on trouve un climat méditerranéen marqué : les étés sont chauds et secs, l'arrière saison et l'automne sont doux et voient se succéder des périodes bien ensoleillées et des pluies assez abondantes.
L'ensoleillement est de 2 700 heures/an à Montpellier - à titre d'exemple, il est de 1 800 heures/an à Paris, et le secteur le plus ensoleillé de France est l'Arrière Pays Varois avec 2 900 heures/an.
La pluviométrie annuelle moyenne à Murviel-les-Montpellier est de l’ordre de 800 mm avec une forte irrégularité (INRA, Baldy 1990). Les valeurs extrêmes peuvent aller de moins de 400 mm (1985) à plus de 1 500 mm. À Murviel, les pluies estivales, cumulées entre juin et août, sont faibles, de l’ordre de 100 mm en année médiane.
Dans ce climat méditerranéen relativement aride, la compétition entre l'usage urbain et l'usage agricole de l'eau a induit la création d'une station d'épuration par lagunage (avec deux lagunes pour l'épuration des eaux usées et une 3e pour le stockage de l'eau). Après épuration dans les lagunes, l'eau est filtrée et enfin utilisée pour l'irrigation de cultures de raisins de table et d'oliviers localisées à proximité, le sol jouant alors son rôle de filtre. Ce dispositif autorise une économie de 50 000 m3 d'eau par an, certains éléments polluants (nitrates, phosphates) sont recyclés par les cultures, l'objectif étant le zéro pollution. Notons qu'au nord du territoire communal, proche du domaine des Quatre Pilas, a été mis en évidence une nappe souterraine importante (débit enregistré 40 m3/h).
Le domaine du Mas Dieu, à cheval sur trois communes (Montarnaud, Murviel, Saint-Paul), représente 540 hectares.
Un projet initié en 1990 par le district de Montpellier devait voir l'implantation d'une décharge géante sur ce site, la mise en évidence d'une nappe phréatique importante sous le site, et surtout de la forte conductivité des sols localement (d'où un risque de pollution), ont permis l'abandon de ce projet… à la suite du rachat du foncier par la SAFER auprès de Vivendi Environnement[réf. nécessaire]. Depuis lors, un ambitieux projet d'aménagement a vu le jour :
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[2] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[5] : la « garrigue du Mas Dieu » (248 ha), couvrant 3 communes du département[6] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[5] : le « causse d'Aumelas et montagne de la Moure » (16 237 ha), couvrant 16 communes du département[7].
Murviel-lès-Montpellier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[8],[I 1],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (51 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,9 %), zones agricoles hétérogènes (19,5 %), forêts (16 %), zones urbanisées (7,4 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Murviel-lès-Montpellier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[11]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[12].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau de Lasséderon. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1989, 2002, 2003 et 2014[13],[11].
Murviel-lès-Montpellier est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[14].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 90 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 680 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 643 sont en en aléa moyen ou fort, soit 95 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[15],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[16].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[17].
Attestée sous les formes Muro Vetulo en 1031 et 1060, de Muro Veteri en 1149 et 1150[18].
Le nom du village vient du pluriel latin muri vetuli, de l'occitan mur « mur d'enceinte », accompagné de l’adjectif vièlh « vieux »[18].
« A tiré son nom des ruines de l'oppidum situé au lieu-dit le Château ou le Castellas »[18].
La colline du Castellas est occupée au moins depuis le IIe siècle av. J.-C. (Oppidum d'Altimurium). À la fin du Ier siècle av. J.-C., la localité s'étendait sur 30 hectares. En face se trouvait un sanctuaire gallo-romain récemment découvert[19].
Face au site antique d’Altimurium, le castrum (village fortifié) de Murviel est édifié autour d’un château-fort datant du XIe et XIIe siècles mais vraisemblablement établi sur des vestiges antérieurs (présence de tombes) peut-être du Haut Moyen Âge. Appartenant à un certain Aeneas mentionné dans le cartulaire de Gellone en 1107, le château passe ensuite aux mains d’une famille seigneuriale, les Aton (ou Athon), vassale des Guilhem, seigneurs de Montpellier qui cherchaient alors à exercer leur pouvoir sur tous les territoires à l’ouest de Montpellier afin d’étendre leur seigneurie et garantir leur sécurité jusqu’à la vallée de l’Hérault.
Au XIIIe siècle, alors propriété de Jacques Ier d'Aragon, la seigneurie de Murviel est cédée à l’évêque de Maguelone, Béranger de Frédol, par un accord signé le . Murviel est rapidement ajoutée à la mense épiscopale de Maguelone, faisant du village une seigneurie ecclésiastique relevant de l’évêque qui détient le pouvoir temporel comme n’importe quel seigneur féodal.
Au XIVe siècle, malgré les épreuves (peste noire, guerre de Cent Ans), le château de Murviel demeure. Ce n’est qu’avec la Guerre des Religions opposant protestants et catholiques qu’il sera mis à mal : mal défendu car peu occupé, le château de Murviel est incendié partiellement en 1562. En 1591, l’évêque de Montpellier, Antoine de Subjet, décide de transférer le château de Murviel à Pierre de Griffy (dont le nom apparaît en tête du Compoix de 1601 conservé à la Mairie de Murviel), moyennant 300 écus et la promesse de restaurer l’édifice dans un délai de cinq années. La promesse n’ayant pas été tenue, le château de Murviel est repris par l’évêque Jean Garnier en 1605.
Au XVIIe siècle, une expertise du château est commandée par l’évêque mais en raison de son coût trop onéreux, la restauration n’aura jamais lieu. Seul le bastion sud-ouest est réaménagé (voûtement des caves et création d’un appartement au premier étage) afin d’y installer le presbytère. À partir du XVIIIe siècle, le château est progressivement démantelé, parfois jusqu’à l’arasement complet de certains secteurs : les pierres sont récupérées par les habitants et même vendues par adjudication.
Le village médiéval de Murviel possède également une église, dont la première mention date de 1080, sous l’invocation de Saint Jean-Baptiste. D’après les mentions faites dans le cartulaire de Gellone aux XIe et XIIe siècles, le prieuré de Murviel serait une fondation des moines de Gellone, puis serait passé aux mains des évêques de Maguelone dans la deuxième moitié du XIIe siècle. La partie la plus ancienne de l’édifice, l’abside romane, a sans doute été construite à la fin du XIIe siècle.
L’église de Murviel est ainsi à la fois une église castrale (c’est-à-dire l’église du castrum de Murviel) et une église castellane puisqu’incorporée dans les structures du château fort (castellum). Si l’on attribue historiquement la construction de l’église au chapitre de Maguelone, il n’est pas impossible qu’elle soit l’œuvre d’un des seigneurs de Murviel lié à la famille des Guilhems de Montpellier.
L’église Saint-Jean-Baptiste de Murviel devient, après les guerres de Religion, l’église paroissiale, à la suite de l’abandon d’un second édifice de culte situé en dehors du castrum dédié à saint Julien (dont le souvenir est perpétué par le tènement actuel de Saint Julia au milieu des vestiges de la ville basse gallo-romaine), complètement détruit au XVIIe siècle. L’église Saint-Jean-Baptiste est à de multiples reprises remaniée au cours des siècles suivants (construction de la nef et agrandissement, clocher, tribune, chapelles). En 1932-1933, le clocher est reconstruit puis l’église rénovée en 1944 pour lui rendre son aspect originel[20].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Bernard Lapoche | Radical | Conseiller général (1973-1976) | ||
1989 | Pierre Devèze | |||
1989 | mars 2008 | Alfred Conesa | PS | |
mars 2008 | mars 2014 | Françoise Berger | PS | |
mars 2014 | En cours | Isabelle Touzard | SE | Cadre supérieure Vice-présidente de la communauté d'agglomération de Montpellier déléguée à l’Emploi, Agriculture, TPE, PME, Artisanat |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[22].
En 2019, la commune comptait 1 863 habitants[Note 7], en diminution de 1,32 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
374 | 379 | 426 | 520 | 522 | 446 | 401 | 431 | 448 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
403 | 414 | 453 | 462 | 414 | 351 | 435 | 456 | 520 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
510 | 517 | 509 | 409 | 406 | 403 | 349 | 305 | 321 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
390 | 424 | 441 | 687 | 935 | 1 208 | 1 602 | 1 658 | 1 877 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 883 | 1 863 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, la commune compte 702 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 1 831 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 380 €[I 4] (20 330 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 6] | 6,1 % | 7,6 % | 9,2 % |
Département[I 7] | 10,1 % | 11,9 % | 12 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 1 162 personnes, parmi lesquelles on compte 77,7 % d'actifs (68,5 % ayant un emploi et 9,2 % de chômeurs) et 22,3 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 246 emplois en 2018, contre 206 en 2013 et 168 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 809, soit un indicateur de concentration d'emploi de 30,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,2 %[I 10].
Sur ces 809 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 150 travaillent dans la commune, soit 19 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,9 % les transports en commun, 7,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
143 établissements[Note 10] sont implantés à Murviel-lès-Montpellier au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 143 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 11 | 7,7 % | (6,7 %) |
Construction | 26 | 18,2 % | (14,1 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 29 | 20,3 % | (28 %) |
Information et communication | 6 | 4,2 % | (3,3 %) |
Activités financières et d'assurance | 3 | 2,1 % | (3,2 %) |
Activités immobilières | 5 | 3,5 % | (5,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 29 | 20,3 % | (17,1 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 23 | 16,1 % | (14,2 %) |
Autres activités de services | 11 | 7,7 % | (8,1 %) |
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 20,3 % du nombre total d'établissements de la commune (29 sur les 143 entreprises implantées à Murviel-lès-Montpellier), contre 17,1 % au niveau départemental[I 14].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[25] :
La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant une partie du centre et du nord-est du département de l'Hérault[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 58 | 39 | 27 | 17 |
SAU[Note 13] (ha) | 262 | 318 | 1 183 | 184 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 58 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 39 en 2000 puis à 27 en 2010[28] et enfin à 17 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 71 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[29],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 262 ha en 1988 à 184 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 5 à 11 ha[28].
![]() |
Blason | De sinople à Saint Jean-Baptiste et d'un agneau de Dieu d'argent. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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