Montverdun est une commune française située dans le département de la Loire et la région Auvergne-Rhône-Alpes, et faisant partie de Loire Forez Agglomération.
Pour les articles homonymes, voir Verdun (homonymie).
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Montverdun | |
Montverdun, l'église et les remparts du pic. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Montbrison |
Intercommunalité | Loire Forez Agglomération |
Maire Mandat |
Martine Matrat 2020-2026 |
Code postal | 42130 |
Code commune | 42150 |
Démographie | |
Gentilé | Montverdunois [1] |
Population municipale |
1 393 hab. (2019 ![]() |
Densité | 84 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 42′ 56″ nord, 4° 04′ 04″ est |
Altitude | 378 m Min. 340 m Max. 531 m |
Superficie | 16,52 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montbrison (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Boën-sur-Lignon |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Trelins | Sainte-Agathe-la-Bouteresse | Saint-Étienne-le-Molard |
Marcoux Marcilly-le-Châtel |
![]() |
Poncins |
Chalain-d'Uzore | Saint-Paul-d'Uzore | Mornand-en-Forez |
Montverdun fait partie du Forez. La commune est distante de 14 km de Montbrison[2], sa sous-préfecture, et 47 km de sa préfecture, Saint-Étienne[3].
Le pic de Montverdun est un ancien site volcanique vieux de plus de 20 millions d'années.
Montverdun est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbrison, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 27 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (71,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (74,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,5 %), zones agricoles hétérogènes (30,9 %), forêts (23,1 %), terres arables (6,8 %), zones urbanisées (5,6 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Monuments historiques tels que le prieuré du pic de Montverdun avec son église, et le mont d’Uzore.
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Les armoiries de Montverdun se blasonnent ainsi :
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Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1881 | 1888 | Alphonse de Saint-Pulgent | ||
1888 | 1895 | Jacques Chassin | ||
1895 | 1904 | Jean (Joannes) Lafay | ||
1904 | 1908 | Jacques-Jean Thyvollet | ||
1908 | 1912 | Antoine Bercet | ||
1912 | 1925 | Jean (Joannes) Lafay | ||
1925 | 1935 | Antoine Jacquet | ||
1935 | 1942 | Antoine Damas | ||
1942 | 1944 | Antoine Jacquet | ||
1944 | 1947 | Jean-Baptiste Dumas | ||
1947 | 1953 | Leonard Thyvollet | ||
1953 | 1971 | Robert Lougratte | ||
1971 | 1983 | Joanny Chazal | ||
1983 | 1989 | Pierre Rochette | ||
1989 | 1995 | Pierre Gonin | ||
1995 | 2001 | Pierre Dessaigne | ||
2001 | 2008 | Pierre Rochette | ||
à compléter | ||||
2014 | mai 2020 | Michel Brun[10] | ||
mai 2020 | En cours | Martine Matrat |
Montverdun faisait partie de la communauté de communes du Pays d'Astrée de 2001 à 2016 puis a intégré Loire Forez Agglomération.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 1 393 habitants[Note 3], en augmentation de 12,79 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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407 | 378 | 409 | 509 | 465 | 484 | 491 | 518 | 456 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
487 | 453 | 516 | 513 | 557 | 614 | 637 | 713 | 780 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
841 | 726 | 677 | 739 | 646 | 644 | 636 | 635 | 664 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
602 | 605 | 605 | 613 | 698 | 759 | 947 | 1 173 | 1 292 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 393 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prieuré du Pic de Montverdun (Église Saint-Porchaire de Montverdun) [15],[16]: cet antique prieuré casadéen, habillé de pierres cendrées est classé monument historique depuis 1981[17]. Il s'élève au cœur de la plaine du Forez dans le pays d'Astrée, sur la route du Basalte. Il fut habité par saint Porcaire, abbé du monastère Saint-Honorat, à la suite de la prise des îles de Lérins par les Sarrasins au VIIIe siècle. Comme le raconte la légende, il serait venu se réfugier dans son pays natal et se serait établi dans une cellule.
Les premières traces du monastère dans des écrits datent du XIe siècle. Il fut fondé par des bénédictins sur une butte volcanique autour duquel le village s'est développé.
Des chanoines réguliers de l'ordre de Saint-Augustin soumis à l'abbaye de Savigny (aujourd'hui disparue), s'y installèrent jusqu'en 1233 où ils cédèrent la place aux bénédictins de La Chaise-Dieu, qui le desservirent sur ordre de l'archevêque de Lyon, Robert d'Auvergne dans un contexte politico-religieux délicat. En 1640, on arrêtera d'affecter des moines au prieuré. Le dernier, Jacques Truffier y mourut en 1700.
Le prieuré dès le XIIIe siècle, devint avec vingt moines un des principaux sites casadéens en Forez. Plusieurs autres prieurés dépendaient de Montverdun : Saint-Médard, Boisy, La Boulène, Craintilleux, Saint-Denis, Saint-Clément (auparavant paroisse, aujourd'hui lieu-dit de la commune), Pouilly-le-Monial, la Maison de Lyon qui a pour enseigne la Croix-Blanche. D'autre part, Pierre Roger de Beaufort, novice en ces lieux fut élu à l'unanimité pape en Avignon en 1342, sous le nom de Clément VI. De 1700 à 1789, le prieuré dépendait du séminaire Saint-Charles de Lyon.
De 1870 à 1895, la salle capitulaire fut transformée en école. Les autres bâtiments devinrent presbytère, bâtiments agricoles, logement… L'église a conservé sa vocation de lieu de culte.
Cette salle capitulaire a énormément souffert. Il ne restait que ses quatre murs quand l'association des Amis du Pic, dans les buts de sauvegarder et d'animer le prieuré, fut créée en 1968 sous l'impulsion du maire de l'époque et les Montverdunois. Elle avait été reconstruite vers 1740, incendiée en 1870, réaménagée en 1885 puis démantelée en 1925.
Des chantiers de jeunes bénévoles affiliés à l'Union Rempart et des stages des Monuments Historiques dans les années 1980 et 1990 furent organisés pour restaurer les bâtiments afin de préserver les caractéristiques originelles du site ainsi que son authenticité lui conférant alors le titre de Monument Historique. Tout ceci fut possible grâce au conseil général de la Loire, des animations et au prix que gagna l'association pour les travaux déjà réalisés (1er prix régional des chantiers de jeunes bénévoles).
On profite de ce pic basaltique, véritable table d'orientation naturelle de 360°, pour admirer le Forez (plaine et monts), les monts du Lyonnais avec son point culminant, la tour Matagrin de Violay à 1004 mètres d'altitude… On découvre aussi :
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