Montréal-les-Sources est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Pour les articles homonymes, voir Montréal (homonymie).
Montréal-les-Sources | |
église de Montréal les Sources | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Drôme |
Arrondissement | Nyons |
Intercommunalité | Communauté de communes des Baronnies en Drôme Provençale |
Maire Mandat |
Christian Bartheye 2020-2026 |
Code postal | 26510 |
Code commune | 26209 |
Démographie | |
Gentilé | Montréalais, Montréalaises |
Population municipale |
24 hab. (2019 ![]() |
Densité | 2,3 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 24′ 08″ nord, 5° 18′ 03″ est |
Altitude | Min. 427 m Max. 1 301 m |
Superficie | 10,26 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nyons (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nyons et Baronnies |
Législatives | Troisième circonscription
Rémuzat (avant mars 2015) |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située à 20 km à l'est de Nyons, 17 km (par la route, 6 km à vol d'oiseau) de Rémuzat (chef-lieu de canton).
![]() |
Sahune | Sahune | Saint-May | ![]() |
Sahune | N | Le Poët-Sigillat | ||
O Montréal-les-Sources E | ||||
S | ||||
Arpavon | Le Poët-Sigillat |
Montréal-les-Sources est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nyons dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 17 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (43,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39 %), zones agricoles hétérogènes (12,8 %), cultures permanentes (5,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Village perché[1].
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :
Dans les années 1920 : Montréal-les-Sources. Le conseil municipal ajouta -les-Sources afin d'éviter les errements du courrier à travers les différents Montréal de France[réf. nécessaire].
La première partie du toponyme provient du latin mons « montagne, mont, élévation ».
Deux hypothèses pour la deuxième partie :
Dans les années 1947-1948, a été trouvée une épitaphe datée du Ier siècle (conservée actuellement dans le château de Sahune) qui était dédiée à un Lucius Valerius Cometius, vétéran de la Legio VIII Augusta.
Ce dernier serait venu se retirer vraisemblablement dans son domaine familial après son service. Malgré son nom latin, conforme aux normes de l'époque, il s'agissait probablement d'un Voconce qui jouissait de la citoyenneté romaine. Il avait servi sous les militavit armis antesignanis (« armes précédant les enseignes »), c'est-à-dire dans un peloton d'élite[10].
La seigneurie[9] :
Avant 1790, Montréal était une communauté de l'élection de Montélimar et de la subdélégation et du bailliage du Buis, formant une paroisse du diocèse de Sisteron[9].
Ancienne chapelle et quartier de la commune de Montréal. La chapelle existait encore en 1792. En 1891, elle est en ruine[11]
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Sainte-Jalle. La réorganisation de l'an VIII en fait une commune du canton de Rémuzat[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
an VIII | Joseph Buix | |||
1834 | Siffren Bouchet | |||
1865 | Jean Cornillac | |||
1873 | Adrien Armand | |||
1878 | Ferdinand Gras | |||
1882 | Xavier Laugier | |||
1888 | Fabien Gras | |||
1892 | Auguste Armand | |||
1896 | Hypolite Armand | |||
1904 | Joseph Gras | |||
1911 | Hypolite Armand | |||
1912 | Ferdinand Gras | |||
1919 | Louis Armand | |||
1929 | Charles Jouffrey | SFIO | ||
1965 | René Gras | DVG | ||
Raoul Jouffrey | PS | |||
Carole Lhomme | DVD | |||
Christian Jévaudan | DVD | |||
mars 2008 | En cours | Christian Bartheye[12] | DVD | Agriculteur retraité |
En 2014, la commune bénéficie du label « ville fleurie » avec « une fleur » attribuée par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris[13].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 24 habitants[Note 3], en diminution de 17,24 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,46 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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200 | 211 | 190 | 173 | 230 | 220 | 225 | 215 | 210 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
170 | 178 | 172 | 177 | 158 | 163 | 163 | 154 | 146 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
133 | 120 | 107 | 98 | 105 | 99 | 83 | 75 | 42 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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34 | 35 | 21 | 37 | 33 | 22 | 28 | 29 | 30 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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23 | 24 | - | - | - | - | - | - | - |
En 1992 : bois, pâturages (ovins), abricotiers[1].
Chapelle rurale de style roman[1].
Au XIe siècle, cette chapelle payait une redevance à l'évêque de Sisteron. Par charte du pape Innocent II, la chapelle devient une possession bénédictine[réf. nécessaire].
Cette chapelle surplombe le torrent dit de Saint-Julien à un kilomètre environ au sud-est du village. De ce monument il ne reste plus que l'abside ronde et voûtée, la nef a été détruite. Les offices réguliers étant tenus dans l'église du village, elle a été délaissée. Les travaux d'aménagement du nouveau cimetière ont permis de découvrir des vestiges funéraires confirmant que ce lieu avait déjà servi de sépulture[réf. nécessaire].
En 1850, le chanoine Isnard, ancien curé de Lemps, fait de la chapelle une description romantique : « combe » "Ce petit sanctuaire est aujourd'hui totalement abandonné. Sa porte vermoulue est arrachée de ses gonds, et gît sur la pelouse. L'extrados de sa voûte se montre dépouillée d'une partie de sa couverture en tuiles creuses. Tandis que la pluie du ciel dégrade le faîte du monument, les eaux furieuses qui descendent de la montagne viennent battre et ruiner ses fondations ; déjà les premières assises sont entamées. Ruinées par la base, elles perdent chaque jour de leur cohésion, elles se désagrègent une à une, et glissent dans le ravin à six mètres de profondeur. Si l'édilité de Montréal, si peu soucieuse de son histoire, ne porte pas un prompt remède à cet état de choses, bientôt la masse de l'édifice aura perdu son équilibre, il s'écroulera en quartiers de murs et descendra comme une avalanche dans l’abîme sur lequel il est suspendu, pour ensevelir l'histoire de son passé dans un éternel oubli. »[réf. nécessaire].
Depuis des travaux de restauration ont permis à l'édifice de retrouver son aspect d'antan[réf. nécessaire].
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Montréal-les-Sources possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.
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