Montpellier-de-Médillan est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont appelés les Montpellierains et les Montpellieraines[1].
Pour les articles homonymes, voir Montpellier (homonymie).
Montpellier-de-Médillan | |
![]() Église Saint-Martin. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Charente-Maritime |
Arrondissement | Saintes |
Intercommunalité | Communauté de communes de Gémozac et de la Saintonge Viticole |
Maire Mandat |
Thierry Georgeon 2020-2026 |
Code postal | 17260 |
Code commune | 17244 |
Démographie | |
Gentilé | Montpellierains |
Population municipale |
690 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 38′ 08″ nord, 0° 44′ 35″ ouest |
Altitude | Min. 16 m Max. 42 m |
Superficie | 14,85 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Saintes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Saintonge Estuaire |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.montpellierdemedillan.fr |
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La commune de Montpellier-de-Médillan se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Rétaud | ||
Meursac | ![]() |
Rioux |
Thaims | Saint-André-de-Lidon |
Montpellier-de-Médillan est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,6 %), zones agricoles hétérogènes (18,3 %), forêts (14,1 %), cultures permanentes (2,7 %), zones urbanisées (2,5 %), prairies (1,8 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Montpellier-de-Médillan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Seudre. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 56,1 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 395 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 255 sont en en aléa moyen ou fort, soit 65 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Si Montpellier est homonyme de Montpellier, l'étymologie de ce mot demeure confuse. Elle est issue du latin mons, mais différentes hypothèses y ont été émises quant à l'origine de -pellier.
Médillan provient de l'anthroponyme gallo-romain Metilianus[16].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1995 | 2014 | Guy Mounier | ||
2014 | en cours | Thierry Georgeon | Agriculteur | |
Les données manquantes sont à compléter. |
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 690 habitants[Note 3], en augmentation de 8,32 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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786 | 664 | 604 | 764 | 817 | 815 | 845 | 841 | 844 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
862 | 785 | 750 | 707 | 700 | 705 | 680 | 678 | 634 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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654 | 644 | 628 | 597 | 607 | 561 | 575 | 599 | 603 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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576 | 539 | 512 | 513 | 502 | 506 | 607 | 637 | 678 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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690 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Freddy Bossy né en 1954 à Montpellier-de-Médillan est un auteur d'expression poitevine-saintongeaise, dans une de ses variantes saintongeaises, celle du centre-ouest de la Charente-Maritime, en outre auteur de travaux de linguistique sur le saintongeais.
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