Rétaud est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime (région Nouvelle-Aquitaine).
Ses habitants sont appelés les Rétaudais et les Rétaudaises[1].
La commune de Rétaud se situe dans le centre du département de la Charente-Maritime, en région Nouvelle-Aquitaine, dans l'ancienne province de Saintonge. Appartenant au « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, le Grand Ouest français et le Grand Sud-Ouest français.
Rétaud est une commune située à 6 km au sud-ouest de Saintes.
Pisany | Varzay | Chermignac |
Thézac | ![]() |
Thénac |
Meursac | Montpellier-de-Médillan | Rioux |
Rétaud est une commune rurale[Note 1],[3]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saintes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 62 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (77,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,9 %), zones agricoles hétérogènes (23 %), forêts (18,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,3 %), zones urbanisées (2,2 %), cultures permanentes (0,9 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Rétaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[9]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[10].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Arnoult. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2010[11],[9].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[12].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 93,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 576 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 551 sont en en aléa moyen ou fort, soit 96 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[13],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[14].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2003, 2005 et 2011 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[9].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[15].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
Jules Couché | ||||
1908, puis en 1918 | Ernest Charles "Albert" Favre | URD | Député de la Charente-Maritime (de 1914 à 1924), Sous-Secrétaire d'Etat à l'Intérieur (de 1917 à 1920), médecin | |
1995 | mai 2020 | Michel Pelletier | PS puis DVG | Retraité de l'enseignement |
mai 2020[16] | En cours | Bruno Labbé[Note 3] | Responsable d'agence immobilière |
À la suite de la réforme administrative de 2014 ramenant le nombre de régions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la région Nouvelle-Aquitaine, dont la capitale est Bordeaux. De 1972 au , elle a appartenu à la région Poitou-Charentes, dont le chef-lieu était Poitiers.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[18].
En 2019, la commune comptait 1 059 habitants[Note 4], en diminution de 1,67 % par rapport à 2013 (Charente-Maritime : +2,83 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 132 | 1 135 | 1 024 | 1 050 | 1 139 | 1 112 | 1 133 | 1 203 | 1 224 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 171 | 1 164 | 1 138 | 1 047 | 1 050 | 1 054 | 1 046 | 954 | 918 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 014 | 1 023 | 1 060 | 929 | 934 | 865 | 798 | 819 | 782 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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745 | 739 | 650 | 740 | 805 | 869 | 908 | 1 062 | 1 073 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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1 059 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Trojan de Rétaud du XIIe siècle a été classée Monument Historique en 1862[21].
Le château de Chatenet, dont le donjon a été classé par arrêté du , et le reste du château inscrit par arrêté du [22].
Le logis de Vallade daté de 1746, a été inscrit monument historique le [23].
Le portail de la cour de l'école a été inscrit monument historique le [24]. La cour de l'école comporte également un cadran solaire, classé monument historique depuis 1938[25].
La nécropole nationale de Rétaud, un cimetière déclaré cimetière national le , accueille 330 tombes dont 129 stèles musulmanes, des morts à la suite des combats de l'armée constituée pour libérer Royan puis La Rochelle sous les ordres du général de Larminat, qui se battra jusqu'au .
Cette armée était constituée de l'armée d'Afrique renforcée de 1 800 hommes du maquis de Bir Hacheim. Ce cimetière complète le cimetière national de deux hectares qui comporte 2 255 sépultures de soldats et de résistants de la Seconde Guerre mondiale situé au Mémorial de la Résistance de La Rochefoucauld.
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