Montmaur Écouter est une commune française située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
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Montmaur | |
![]() Vue générale. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois |
Maire Mandat |
Gilles Terrisson 2020-2026 |
Code postal | 11320 |
Code commune | 11252 |
Démographie | |
Gentilé | Montmaurais |
Population municipale |
304 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 23′ 40″ nord, 1° 50′ 41″ est |
Altitude | 210 m Min. 188 m Max. 306 m |
Superficie | 12,61 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Bassin chaurien |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Rigole du Canal Midi, le ruisseau du Marès et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Montmaur est une commune rurale qui compte 304 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 701 habitants en 1831. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Montmauriens ou Montmauriennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend deux immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saint-Baudile, inscrite en 1948, et le château, inscrit en 1926.
Commune située dans le Lauragais sur la rigole de la Plaine. C'est une commune limitrophe avec le département de la Haute-Garonne.
Montmaur est limitrophe de huit autres communes dont trois dans le département de la Haute-Garonne.
Mourvilles-Hautes (Haute-Garonne) |
Les Cassés | Saint-Paulet |
Rieumajou (Haute-Garonne) |
![]() |
Soupex |
Avignonet-Lauragais (Haute-Garonne) |
Montferrand | Airoux |
La superficie de la commune est de 1 261 hectares ; son altitude varie de 188 à 306 mètres[2].
Située sur l'ancienne route via Tolosana un des chemins du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[4]. Elle est drainée par la rigole du canal du Midi, le ruisseau du Marès, le ruisseau des Hucs et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[5],[Carte 1].
La rigole du canal du Midi, d'une longueur totale de 27 km, prend sa source dans la commune de Saint-Félix-Lauragais et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans le canal du Midi à Montferrand, après avoir traversé 7 communes[6].
Le ruisseau du Marès, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans la commune de Saint-Félix-Lauragais et s'écoule du nord-est au sud-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Marès à Avignonet-Lauragais, après avoir traversé 5 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[10]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Montferrand », sur la commune de Montferrand, mise en service en 1970[13]et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[14],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,3 °C et la hauteur de précipitations de 714 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Toulouse-Francazal », sur la commune de Cugnaux, dans le département de la Haute-Garonne, mise en service en 1922 et à 43 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 14,1 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Une ZNIEFF de type 2[Note 3] est recensée sur la commune[20] : les « coteaux bordant les ruisseaux du Marès et des Hucs » (150 ha), couvrant 5 communes dont 1 dans l'Aude et 4 dans la Haute-Garonne[21].
Montmaur est une commune rurale[Note 4],[22]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,8 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), forêts (5,2 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Montmaur est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité très faible)[25]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 172 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 172 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 3].
Attestée sous la forme Monsmaurus en 1120, Montmaure en 1793, Montmaur en 1801[réf. nécessaire]
Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 100 et 499, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de 11[28],[29].
Commune faisant partie de la communauté de communes de Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Montmaur faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Nord).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||
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mars 2014 | En cours | Jean-Pierre Briol | SE | Retraité | |||||
mars 2008 | 2014 | Christian Jeanmougin | |||||||
1989 | mars 2008 | Georges Gombert | |||||||
liste des maires (depuis 1790)
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[31].
En 2019, la commune comptait 304 habitants[Note 6], en diminution de 6,46 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 129 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 318 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 23 770 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 6] | 8,3 % | 10,1 % | 11,8 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 193 personnes, parmi lesquelles on compte 81 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 11,8 % de chômeurs) et 19 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 33 emplois en 2018, contre 32 en 2013 et 35 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 138, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 63,9 %[I 10].
Sur ces 138 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 25 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 87,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 3,6 % les transports en commun, 1,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,1 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
24 établissements[Note 9] sont implantés à Montmaur au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13]. Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,2 % du nombre total d'établissements de la commune (7 sur les 24 entreprises implantées à Montmaur), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[34],[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 6].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 19 | 16 | 14 | 14 |
SAU[Note 12] (ha) | 813 | 832 | 689 | 723 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 19 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 16 en 2000 puis à 14 en 2010[36] et enfin à 14 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 26 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[37],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 813 ha en 1988 à 723 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 43 à 52 ha[36].
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Blason | Écartelé en sautoir d'argent et de gueules. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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