Montgaillard est une commune française située dans le département du Tarn, en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays Montalbanais, correspondant à la partie méridionale du Quercy.
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Montgaillard | |
![]() | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Tarn |
Arrondissement | Albi |
Intercommunalité | Gaillac Graulhet Agglomération |
Maire Mandat |
Jean-Claude Bourgeade 2020-2026 |
Code postal | 81630 |
Code commune | 81178 |
Démographie | |
Gentilé | Montgaillardais |
Population municipale |
367 hab. (2019 ![]() |
Densité | 25 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 54′ 37″ nord, 1° 35′ 47″ est |
Altitude | 148 m Min. 127 m Max. 235 m |
Superficie | 14,95 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Vignobles et Bastides |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le Tescou, le Coulerc et par divers autres petits cours d'eau.
Montgaillard est une commune rurale qui compte 367 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 737 habitants en 1793. Ses habitants sont appelés les Montgaillardais ou Montgaillardaises.
Commune située entre Gaillac et Montauban. Elle est limitrophe du département de Tarn-et-Garonne.
Verlhac-Tescou (Tarn-et-Garonne) |
Saint-Urcisse | La Sauzière-Saint-Jean |
Beauvais-sur-Tescou | ![]() |
Salvagnac |
Tauriac | Grazac |
La commune se trouve sur un terroir fertile et très vallonné traversé, dans le bas du village, par le ruisseau du Tescou.
Accès par la route départementale D 999 (ancienne route nationale 99) qui relie Gaillac à Montauban.
La ligne 721 du réseau régional liO assure la desserte de la commune, la reliant à Albi et à Montauban.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2]. Elle est drainée par le Tescou, le Coulerc, un bras du Tescou, le ruisseau de Bois Couyoul, le ruisseau de Bourdariès, le ruisseau de Nougarède, le ruisseau de Pradels, le ruisseau des Narcisses, le ruisseau des Rousseilles et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 26 km de longueur totale[3],[Carte 1].
Le Tescou, d'une longueur totale de 48,8 km, prend sa source dans la commune de Castelnau-de-Montmiral et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Tarn à Montauban, après avoir traversé 13 communes[4].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[5].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villematier », sur la commune de Villematier, mise en service en 1994[10]et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[11],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,5 °C et la hauteur de précipitations de 722,1 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montauban », sur la commune de Montauban, dans le département de Tarn-et-Garonne, mise en service en 1885 et à 23 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 13,6 °C pour 1981-2010[14] à 14 °C pour 1991-2020[15].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Montgaillard est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[I 1],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,8 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %), forêts (4,4 %), prairies (4,2 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Montgaillard est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le Tescou. La cartographie des zones inondables en ex-Midi-Pyrénées réalisée dans le cadre du XIe Contrat de plan État-région, visant à informer les citoyens et les décideurs sur le risque d’inondation, est accessible sur le site de la DREAL Occitanie[24]. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982[25],[22].
Montgaillard est exposée au risque de feu de forêt. En 2022, il n'existe pas de Plan de Prévention des Risques incendie de forêt (PPRif). Le débroussaillement aux abords des maisons constitue l’une des meilleures protections pour les particuliers contre le feu[Note 5],[26].
La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[27]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (76,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 171 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 170 sont en en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[30].
En 1832 les communes de La Rouquette et La Vilette sont rattachées à Montgaillard.
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Blason | De sinople au chevron rompu d'argent. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Commune faisant partie de la communauté de communes Vère-Grésigne - Pays Salvagnacois et du canton de Vignobles et Bastides (avant le redécoupage départemental de 2014, Montgaillard faisait partie de l'ex-canton de Salvagnac). Montgaillard faisait aussi partie de la communauté de communes du Pays Salvagnacois jusqu'en 2014.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | mars 2008 | Jean-Claude Bourgeade | ||
mars 2008 | Jean-Claude Bourgeade[31] | |||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2019, la commune comptait 367 habitants[Note 6], en diminution de 9,61 % par rapport à 2013 (Tarn : +2,07 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Montgaillard fait partie de l'académie de Toulouse.
Groupe de majorettes, Les Émeraudes du Pays salvagnacois[36].
En 2018, la commune compte 146 ménages fiscaux[Note 7], regroupant 378 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 150 €[I 4] (20 400 € dans le département[I 5]).
2008 | 2013 | 2018 | |
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Commune[I 6] | 7,5 % | 7,7 % | 10,1 % |
Département[I 7] | 8,2 % | 9,9 % | 10 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 225 personnes, parmi lesquelles on compte 78,5 % d'actifs (68,4 % ayant un emploi et 10,1 % de chômeurs) et 21,5 % d'inactifs[Note 8],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 9]. Elle compte 77 emplois en 2018, contre 51 en 2013 et 47 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 159, soit un indicateur de concentration d'emploi de 48,4 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 62,1 %[I 10].
Sur ces 159 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 58 travaillent dans la commune, soit 36 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 79,5 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,6 % les transports en commun, 4,5 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 15,5 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
40 établissements[Note 9] sont implantés à Montgaillard au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 10],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 40 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 13 | 32,5 % | (13 %) |
Construction | 6 | 15 % | (12,5 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 12 | 30 % | (26,7 %) |
Activités financières et d'assurance | 1 | 2,5 % | (3,3 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 2 | 5 % | (13,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 5 | 12,5 % | (15,5 %) |
Autres activités de services | 1 | 2,5 % | (9 %) |
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 32,5 % du nombre total d'établissements de la commune (13 sur les 40 entreprises implantées à Montgaillard), contre 13 % au niveau départemental[I 14].
La commune est dans les « Coteaux Molassiques », une petite région agricole située dans l'ouest du département du Tarn. Au milieu des plaines alluviales, ces coteaux offrent une terre fertile riche en sable et argile. Les nombreux châtaigniers et chênes qui y poussent spontanément côtoient de vastes zones agricoles céréalières[37]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 11] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 33 | 25 | 21 | 18 |
SAU[Note 12] (ha) | 1 264 | 1 307 | 1 517 | 1 711 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 33 lors du recensement agricole de 1988[Note 13] à 25 en 2000 puis à 21 en 2010[39] et enfin à 18 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 45 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 58 % de ses exploitations[40],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 264 ha en 1988 à 1 711 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 38 à 95 ha[39].
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