La Clue de Montfroc est goulet d'étranglement des eaux de un kilomètre de large[réf.nécessaire].
Climat
Article connexe: Climat de la Drôme.
Voies de communication et transports
La commune fait partie de la Drôme mais elle n'est accessible par la route que par le département voisin des Alpes-de-Haute-Provence[1].
Urbanisme
Typologie
Montfroc est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (53,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39%), zones agricoles hétérogènes (4,3%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Morphologie urbaine
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Albert Dauzat: le froco vient du couvent[réf.nécessaire].
J.-C. Bouvier: il s'agit d'un patronyme Froc d'origine germanique (Frodecus)[réf.nécessaire].
Coston (Toponymie de la Drôme): Frocus est traduit par «terre en friche»[réf.nécessaire].
Histoire
Article connexe: Histoire de la Drôme.
Préhistoire
Au sud, de part et d'autre de la limite (Crête de Lure) entre la commune et celle de La Rochegiron (Alpes-de-Haute-Provence), quatre tumuli (ou cairns) sont présents, dont deux sur la commune[1].
Protohistoire
Les Sogiontiques (Sogiontii) peuplent la vallée du Jabron. Ils font partie de la fédération des Voconces[réf.nécessaire].
Antiquité: les Gallo-romains
Après la Guerre des Gaules, la fédération des Voconces fait partie de la province romaine de Gaule narbonnaise.
Au IIesiècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme une civitas distincte, avec pour capitale Segustero (Sisteron)[11].
Au point de vue féodal, Montfroc était une terre patrimoniale des barons de Mévouillon.
1247: elle passe (par mariage) aux Adhémar (Adhémar de Grignan[réf.nécessaire]).
1337: les Adhémar soumettent la terre au fief des dauphins.
1487: elle passe (par mariage) aux Clermont-Montoison (ou: de 1498 à 1550 aux Clermont-Montoison[réf.nécessaire]).
1540: vendue aux Dupuy (ou: 1550[réf.nécessaire]).
1577: passe aux Béranger.
1667: passe aux Pontevès.
1672: la terre appartient aux La Tour-Gouvernet, derniers seigneurs.
Avant 1790, Montfroc était une communauté de l'élection de Montélimar, de la subdélégation et du bailliage du Buis.
Elle formait une paroisse du diocèse de Sisteron, dont l'église était celle d'un prieuré de bénédictins (filiation de Cluny) dépendant de celui de Lagrand (Hautes-Alpes). Les dîmes appartenaient au prieur du lieu[9].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Montbrun. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Séderon[9].
Politique et administration
Tendance politique et résultats
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Administration municipale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Liste des maires
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources(mars 2021).
Pour l'améliorer, ajoutez des références vérifiables [comment faire?] ou le modèle {{Référence nécessaire}} sur les passages nécessitant une source.
Article connexe: Élections municipales en France.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.: de la Révolution au Second Empire
1790
1871
?
Les données manquantes sont à compléter.: depuis la fin du Second Empire
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Intercommunalité
Montfroc a fait partie, de 2002 à 2017, de la communauté de communes de la Vallée du Jabron. Depuis le , elle est dans la communauté de communes Jabron Lure Vançon Durance[réf.nécessaire].
Politique environnementale
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Finances locales
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Jumelages
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Population et société
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[14].
En 2019, la commune comptait 75 habitants[Note 2], en diminution de 6,25% par rapport à 2013 (Drôme: +4,46%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
446
447
500
501
538
486
515
491
511
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
443
407
392
367
375
404
383
327
327
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
280
269
247
180
163
145
125
106
92
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
70
44
45
87
71
57
80
80
75
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
75
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Services et équipements
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Enseignement
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Santé
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
La Tourette, maison forte des XVeetXVIesiècles, remaniée aux XVIIeetXVIIIesiècles[réf.nécessaire].
Le château: au début du XVIesiècle, la paix étant revenue, la position fortifiée de la colline Notre-Dame est abandonnée au profit d'une construction de plaisance à proximité du hameau naissant de la Bégüe.
C'était un vaste bâtiment rectangulaire accueillant au rez-de-chaussée de grandes écuries en croisées d'ogives et, à l'étage, les appartements du châtelain et de sa famille. La construction s'appuyait contre les rochers de la Garenne et les pierres furent extraites de la carrière des Baumes.
Au XVIIesiècle, l'édifice s'enrichit d'une aile s'ouvrant vers le levant et d'un colombier indépendant au midi. Les anciens logis sont progressivement relégués au rang d'écuries et de fénières.
Entre 1753 et 1764, Charles de Latour du Pin-Gouvernet, marquis de Lachau et seigneur de Montfroc, de Curel et d'autres places, entreprend, avec son frère l'évêque de Riez, les grands travaux qui donneront au château sa configuration quasi définitive. Les maîtres-maçons Jean Jourdan de Saint-Vincent et Louis Guende de Curel se chargent des travaux. À l'est de l'aile du XVIIesiècle est élevé un corps de bâtiment en pierres taillées, rehaussé d'une corniche en encorbellement. La façade est percée de quinze fenêtres et portes, et, de part et d'autre, furent édifiés deux pavillons ou tours. L'ensemble était desservi par deux escaliers à rampe de noyer. Le colombier fut réuni à la construction nouvelle au moyen d'un porche qui fermait la basse cour. Le rez-de-chaussée, percé de pièces voûtées, était destiné à accueillir les caves, les écuries et la bergerie[réf.nécessaire].
Église Saint-Clair de Montfroc de style roman[17].
Église des Asnières.
Patrimoine culturel
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Patrimoine naturel
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Héraldique, logotype et devise
Article connexe: Armorial des communes de la Drôme.
Blason
D'azur à une tour d'argent maçonnée de sable; au chef cousu de gueules chargé de trois heaumes d'or tarés de profil[18].
Détails
Armes de la famille de La Tour du Pin-Gouvernet. Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Les Andrets).
J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 230 (Montfroc).
Claude Martel, L'oronymie d’une montagne provençale dans Guy Barruol, André de Réparaz et Jean-Yves Royer (directeurs de la publication), La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière, coll. Les Alpes de Lumière, no 145-146, page 222, 2004, 320 p., (ISBN2-906162-70-1).
Brigitte Beaujard, Les cités de la Gaule méridionale du IIIe au VIIe s., Gallia 63, 2006, CNRS éditions, p.18-19.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии