La commune est située dans le Centre-Var, entre Carcès et Correns, au nord de Brignoles.
Géologie et relief
Selon le tableau des risques identifiés dans le Var, la commune est concernée par les risques: Feux de forêt, inondation, Transport Gazoduc Oléoduc et TMD (la canalisation d'hydrocarbures (pipeline SPMR) traverse la commune)[1].
La commune est située en région forestière départementale « Dépression varoise »[2]. Elle est labellisée dans le nouveau schéma de certification forestière PEFC (Programme for the Endorsement of Forest Certification) visant à améliorer la gestion durable des forêts françaises[3]. La taille des forêts communales est relativement faible et est de l'ordre de 33 hectares[4].
Sismicité
La commune se situe en zone de sismicité faible: bâtiment neuf de catégorie d'importance III[5].
et le ruisseau de la Ribeirotte, affluent de l'Argens. Leur confluence se situe sur le territoire de Montfort,
les vallons de Robernier et des Saintes-Vierges.
Climat
Le climat de la commune est chaud et tempéré. Ses reliefs lui confèrent 2 types de climat: méditerranéen et montagnard. Selon la classification de Köppen-Geiger, le climat est de type Csb[8].
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est accessible par les départementales n°222 depuis Carcès et D22 depuis Correns[9].
Transports en commun
Le transport collectif est assuré par le réseau régional Mouv'enbus du réseau "Zou![10].
Urbanisme
Typologie
Montfort-sur-Argens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[11],[12],[13].
Elle appartient à l'unité urbaine de Cotignac, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[14] et 3 512 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Brignoles dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 10 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Commune intégrée dans le Schéma de cohérence territoriale (SCOT) Provence Verte Verdon[19] approuvé le .
Elle dispose par ailleurs d'un plan local d'urbanisme[20].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,7% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
cultures permanentes (43,3%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (27,7%), forêts (19%), zones urbanisées (10%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Montfort apparaît dans les archives dès le XIIIesiècle sous le nom de Mons Fortis et de Monte Forti (le «mont fort», la «butte fortifiée»)[23].
Le nom de la commune devient Montfort-sur-Argens en 1904[24]. Ses habitants sont appelés les Montfortais.
Montfort-sur-Argens s'écrit Mount-Fouart[25] en provençal de norme mistralienne. Le dictionnaire de Frédéric Mistral écrit Mount-Fort et Mount-Fouert alors que les classicistes écrivent Montfòrt d'Argens et possèdent la même prononciation. La diphtongue -oua en mistralien, uniquement oralisée en écriture classique est spécifique au Var alors que le niçois utilise -ouo (mais aussi -oua du fait des migrations d'Ouest vers l'Est provençal) et le marseillais -oue.
Histoire
La création du castrum[26] de Montfort a lieu au Moyen Âge[27], en liaison avec le prieuré de Notre-Dame de Spéluque qui est une fondation de l’Antiquité tardive[28].
Les Templiers et les Hospitaliers
En 1197, le seigneur Foulques de Pontevès fait don de la seigneurie de Montfort-sur-Argens aux Templiers de la commanderie du Ruou[29],[30]. En 1207, Alphonse II de Provence fait don du domaine de Montfort aux chevaliers du Temple, qui y établiront une maison du Temple[31]. Pendant les croisades, Montfort-sur-Argens jouera un rôle important dans la présence des moines-soldats entre Argens et Verdon.
Après la disparition de l’ordre du Temple en 1308, la possession est transféré aux Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem en 1319[32] qui la détruisent. En 1411, le domaine est érigé en commanderie et les Hospitaliers l'occupent jusqu'à la Révolution française[33],[34]. Il s'écoule plus d'un siècle avant que la construction de l'actuel château ne soit entreprise[35].
En 1793, le château est transformé en prison révolutionnaire et échappe ainsi à la destruction[36].
Politique et administration
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1977
2008
André Paul
vigneron
2008
En cours
Éric Audibert
DVD
vigneron
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2019, la commune comptait 1 420 habitants[Note 3], en augmentation de 10,68% par rapport à 2013 (Var: +4,68%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
925
965
926
1 134
1 136
1 037
1 057
1 064
994
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 022
1 022
1 005
1 007
1 009
936
792
776
746
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
918
805
741
707
675
701
606
490
522
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
537
542
502
551
705
869
1 041
1 066
1 209
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 311
1 420
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
École maternelle et élémentaire sur la commune[41].
Les collèges les plus proches sont à Carcès, Brignoles, Besse-sur-issole, Rocbaron, Le Luc, Le cannet-des-Maures, Lorgues[42].
Les lycées les plus proches sont à Brignoles, La Celle, Lorgues.
Culte catholique Notre Dame de la Purification, église Saint-Blaise[44], Diocèse de Fréjus-Toulon.
Économie
Montfort-sur-Argens tire ses ressources de la viticulture, de l’artisanat et du tourisme, fait partie du territoire Provence Verte et de la communauté de communes Comté de Provence.
Entreprises et commerces
Agriculture
La cave coopérative vinicole La Montfortaise date de 1908[45],[46].
La coopérative vinicole et coopérative agricole (coopérative d'approvisionnement et d'utilisation de matériel agricole) Les caves du Commandeur[47].
Tourisme
Plusieurs structures d’hébergement existent sur la commune: des gîtes ruraux et des chambres d’hôtes.
Commerces
La commune dispose de quelques commerces[48] et services[49] de proximité.
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[50]:
total des produits de fonctionnement: 1 711 000 €, soit 1 270 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 1 519 000 €, soit 1 128 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 883 000 €, soit 656 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 913 000 €, soit 678 € par habitant.
endettement: 1 239 000 €, soit 920 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 13,00%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 20,00%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 88,00%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation: 19 730 €[51].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Château des Commandeurs[52]: le château des Commandeurs est au sommet de la colline de ville vieille, avec la chapelle Saint-Blaise.
Ce fut aux XIIeetXIIIesiècles la Maison du Temple de Montfort appartenant aux Templiers, dépendante de la commanderie du Ruou[53]. Elle devint au XIVesiècle une commanderie hospitalière, propriété de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem.
Des premiers bâtiments, qui dataient des XIIeetXIIIesiècles et qui furent détruits à la fin du XIVesiècle, il ne subsiste qu’une partie des sous-sols. L'ensemble a été reconstruit au XIVesiècle puis transformé aux XVIeetXVIIIesiècles en château. Les façades et les toitures du château sont inscrites sur l'inventaire supplémentaire des monuments historiques[54],[55]. Le château est aujourd’hui une propriété privée.
Église Notre-Dame-de-la-Purification[56]: Au XVesiècle, la ville s'étend hors-les-murs et un nombre croissant de maisons se trouvent éloigné de l'église Saint-Blaise. Une église dédiée à la purification de la vierge est alors construite à l'emplacement actuel et achevée en 1617.
Tour de l'Horloge: La tour de l’Horloge avec campanile possède une cloche datée de 1679[57].
Vieille ville: La vieille ville présente des ruelles, des passages voûtés, des vestiges de remparts et des fontaines.
Porte à herse: La porte à herse est datée du XIIIesiècle[58].
Château de Robernier[59]: Le château de Robernier possède des pigeonniers[60].
Prieuré Notre-Dame-des-Spéluques[61]: Le prieuré Notre-Dame-des-Spéluques, qui date du XIIIesiècle-XVIIIesiècle, est un sanctuaire souterrain. Ce prieuré a été édifié sur un ancien habitat gallo-romain[62],[63],[64].
Vestiges archéologiques:
Tumulus, dit Coffre mégalithique de Collorgues: découvert en 1994 par Jean-Michel Michel vide de tout contenu; il est délimité par quatre dalles de 0,88 m de long sur 0,74 m de large pour 1 m de profondeur. 43° 30′ 04″ N, 6° 06′ 57″ E[65],[66].
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Montfort-sur-Argens, p. 792
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, début du XVesiècle à la fin du XVesiècle, Éditions Publitotal, 1987.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, Volume II, Éditions Droz, Genève, 1991.
Jean-Luc Aubarbier, La France des Templiers, Éditions Sud Ouest, 2007.
Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, début du Vesiècle à la fin du XVesiècle, Éditions Publitotal, 1987.
Maurice Agulhon, La vie sociale en Provence intérieure au lendemain de la Révolution, Éditions de la Société des études robespierristes, 1970.
Jean Seillé, Histoire de Montfort, village templier, Éditions Terre Profonde, 1988.
Joseph-Antoine Durbec, Templiers et Hospitaliers en Provence et dans les Alpes-Maritimes, Le Mercure Dauphinois, , 430p. (ISBN978-2-913826-13-7, présentation en ligne), p.23.
Le guide des châteaux de France: Provence Côte d’Azur, Volume 183, Éditions Hermé, 1985.
Montfort-sur-Argent, Var, grottes et sanctuaires: Ampus et Montfort-sur-Argent
Hélène Barge et Eric Mahieu, Les Mégalithes du Var - 27 itinéraires de découverte, Actilia Multimédia, (ISBN2-915097-02-X).
Notes d'information et de liaison (7.1990), Direction des Antiquités de la région Provence-Alpes-Côte d'Azeur: L'existence de tombes à parois verticales bien conservées, comme c'est le cas pour le coffre du Puits des Quatre Points à Bauduen et à Montfort, Marseille 1991, page 135]
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