Mondonville est une commune française située dans le nord du département de la Haute-Garonne, en région Occitanie.
Cet article possède un paronyme, voir Mondeville.
Pour les articles homonymes, voir Mondonville (homonymie).
Mondonville | |
![]() La tour de l'horloge. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Arrondissement | Toulouse |
Intercommunalité | Toulouse Métropole |
Maire Mandat |
Véronique Barraqué-Onno 2020-2026 |
Code postal | 31700 |
Code commune | 31351 |
Démographie | |
Gentilé | Mondonvillois, Mondonvilloises |
Population municipale |
5 166 hab. (2019 ![]() |
Densité | 434 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 40′ 19″ nord, 1° 17′ 18″ est |
Altitude | Min. 145 m Max. 193 m |
Superficie | 11,89 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Toulouse (banlieue) |
Aire d'attraction | Toulouse (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Blagnac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la mairie |
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Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le Pays toulousain, qui s’étend autour de Toulouse le long de la vallée de la Garonne, bordé à l’ouest par les coteaux du Savès, à l’est par ceux du Lauragais et au sud par ceux de la vallée de l’ Ariège et du Volvestre. Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par le ruisseau du Panariol et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mondonville est une commune urbaine qui compte 5 166 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1962. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse et fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse. Ses habitants sont appelés les Mondonvillois ou Mondonvilloises.
La commune de Mondonville se trouve dans le département de la Haute-Garonne, en région Occitanie[I 1].
Elle se situe à 15 km à vol d'oiseau de Toulouse[1], préfecture du département, et à 9 km de Blagnac[2], bureau centralisateur du canton de Blagnac dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[I 1]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Toulouse[I 1].
Les communes les plus proches[Note 1] sont[3] : Daux (2,9 km), Aussonne (3,0 km), Cornebarrieu (4,0 km), Montaigut-sur-Save (5,1 km), Merville (5,7 km), Saint-Paul-sur-Save (5,8 km), Seilh (5,9 km), Pibrac (6,0 km).
Sur le plan historique et culturel, Mondonville fait partie du pays toulousain, une ceinture de plaines fertiles entrecoupées de bosquets d'arbres, aux molles collines semées de fermes en briques roses, inéluctablement grignotée par l'urbanisme des banlieues[4].
Mondonville est limitrophe de six autres communes, dont deux par un quinquepoint.
Daux | Aussonne | |
![]() |
Cornebarrieu | |
Montaigut-sur-Save, Lévignac, par un quinquepoint |
Pibrac |
La superficie de la commune est de 1 189 hectares ; son altitude varie de 145 à 193 mètres[6].
La ligne 17 du réseau Tisséo relie le foyer rural de la commune à la station Andromède-Lycée du tramway de Toulouse, le TAD 118 relie la commune à la gare de Colomiers, en correspondance avec la ligne C en direction de Toulouse-Saint-Cyprien-Arènes, le TAD 120 relie la commune à la station Aéroconstellation du tramway de Toulouse, la ligne 369 du réseau Arc-en-Ciel relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse depuis Lasserre-Pradère, et la ligne 373 relie le centre de la commune à la gare routière de Toulouse également depuis Cadours.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[7]. Elle est drainée par le ruisseau du Panariol, le ruisseau de Laroque et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 16 km de longueur totale[8],[Carte 1].
Le ruisseau du Panariol, d'une longueur totale de 14,24 km, prend sa source dans la commune de Lasserre-Pradère et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans l'Aussonnelle à Aussonne, après avoir traversé 4 communes[9].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Toulouse-Blagnac », sur la commune de Blagnac, mise en service en 1947[15] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[16],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[17], à 13,8 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,3 °C pour 1991-2020[19].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[20] : la « forêt de Bouconne » (2 868 ha), couvrant 10 communes dont neuf dans la Haute-Garonne et une dans le Gers[21] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[20] : les « terrasses de Bouconne et du Courbet » (2 088 ha), couvrant 5 communes du département[22].
Mondonville est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[23],[I 2],[24]. Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse, une agglomération inter-départementale regroupant 81 communes[I 3] et 1 035 280 habitants en 2019, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Toulouse est la cinquième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence et Lille (partie française)[I 4],[I 5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 6],[I 7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (50,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (64,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (45 %), forêts (28,7 %), zones urbanisées (18,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Croix-d'Alliez,
Le territoire de la commune de Mondonville est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité très faible)[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral du 25 septembre 2006. Mondonville est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire du massif de Bouconne. Il est ainsi défendu aux propriétaires de la commune et à leurs ayants droit de porter ou d’allumer du feu dans l'intérieur et à une distance de 200 mètres des bois, forêts, plantations, reboisements ainsi que des landes. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28],[29]
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 352 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 352 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[30],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[31].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1996, 2003, 2017 et 2020 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mondonvilla en 1289[32].
La forme ancienne du XIIIe siècle permet de rapprocher ce Mondonville de Mondonville-Saint-Jean (Eure-et-Loir, Mondonvilla Santi Joannis vers 1250)[32],[33].
Il s'agit d'un toponymique en -ville, dont le sens premier est villa, « domaine rural »[32].
Remarque : Ville, ancien français vile, est une forme d'oïl et résulte d'une francisation de la forme d'oc originelle vila, face aux plus courants vièla ou viàla (terminaison en -viele, -fielle, etc.). En effet, dans la région toulousaine -vièla (gascon) ou viàla (languedocien) a souvent fait place à -ville, alors qu'ailleurs en Gascogne et en Languedoc, il peut être francisé de manière partielle (voir par exemple : Endoufielle, Endofièla en occitan gascon).
Le premier élément Mondon- représente un anthroponyme germanique[32], comme c'est généralement le cas dans les formations en -ville (comme premier élément, les adjectifs romans sont rares et les appellatifs romans rarissimes). Il s'agit dans ce cas du nom de personne germanique Mundo[32] (latinisé souvent en Mundus dans les textes) et qui est un élément bien attesté dans l'anthroponymie médiévale du Sud-Ouest, y compris le nord de l'Espagne (Monderico, Mondoi, Mundellus, Mundila, Mundildus, Mundinus, etc.). La terminaison -on s'explique par le cas régime roman.
De par sa position et sa situation géographique, Mondonville a été le lieu d’une multitude de campements humains, dont des campements primitifs qui ont laissé de nombreuses preuves (outils de pierre taillée). Des fouilles préventives, lors du tracé routier de l’itinéraire à grand gabarit (lié à la production de l’Airbus A380), ont permis de mettre en évidence dans la commune un site acheuléen au lieudit Labadie.
Mondonville n’est mentionné qu’à partir du Moyen Âge. Selon d’anciens parchemins, ce village était l’une des possessions de Guillaume III Taillefer, Comte de Toulouse et fils de Pons, Comte d’Albigeois. Gervaise Taillefer, la fille de Guillaume III Taillefer, épouse vers 1040 Aton Jourdain de l’Isle, lui apportant en dot la seigneurie de Mondonville, Daux et plusieurs autres territoires.
Elle passe ensuite, avec les biens des Jourdain, à Jean Bourbon, Comte de Clermont, puis aux d’Armagnac. En 1526, la terre de Mondonville est apportée en dot par Rose d’Armagnac à son mari Gaspard de Villemur. Bertrand de Villemur vend Mondonville à Guy du Faur de Pibrac. La Seigneurie est ensuite vendue en 1620 par Michel du Faur de Pibrac à Charles de Turle dont l’épouse est plus connue sous le nom de « Madame de Mondonville ». En 1698, les membres de la famille d’Alliez puis, en 1757, ceux des Valentin du Bourg, deviennent à leur tour Seigneurs de Mondonville[34].
En 1934 une réunion de 400 carlistes se tint en présence d’Alphonse Charles de Bourbon dans la commune sur la propriété du légitimiste Joseph du Bourg[35].
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Blason | Taillé au 1) d’azur chargé de la lettre capitale italique M mouvant des bords de l’écu et de la partition, au 2) de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d’or ; au filet en barre et à la filière du même brochant sur le tout. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le nombre d'habitants au recensement de 2017 étant compris entre 3 500 habitants et 4 999 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2020 est de vingt-sept[36],[37].
Commune faisant partie de la première circonscription de la Haute-Garonne, de Toulouse Métropole et du canton de Blagnac.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1971 | 1989 | Henri Campistron | PS | |
1989 | 1995 | Gérard Dournes | PS | |
1995 | 2001 | Gérard Campistron | RPR | |
2001 | 2020 | Edmond Desclaux | PRG | Retraité |
2020 | En cours | Véronique Barraqué-Onno | Ancienne directrice de crèche | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[39].
En 2019, la commune comptait 5 166 habitants[Note 9], en augmentation de 13,44 % par rapport à 2013 (Haute-Garonne : +7,81 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
462 | 458 | 531 | 535 | 597 | 658 | 664 | 685 | 685 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
662 | 691 | 643 | 587 | 530 | 519 | 1 198 | 555 | 509 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
473 | 450 | 461 | 381 | 430 | 408 | 395 | 396 | 454 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
525 | 643 | 1 029 | 1 245 | 1 366 | 1 900 | 2 568 | 2 689 | 4 236 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 521 | 5 166 | - | - | - | - | - | - | - |
selon la population municipale des années : | 1968[42] | 1975[42] | 1982[42] | 1990[42] | 1999[42] | 2006[43] | 2009[44] | 2013[45] |
Rang de la commune dans le département | 128 | 86 | 87 | 97 | 86 | 68 | 52 | 48 |
Nombre de communes du département | 592 | 582 | 586 | 588 | 588 | 588 | 589 | 589 |
Mondonville fait partie de l'académie de Toulouse.
L'éducation est assurée sur la commune par l'école maternelle Jules Verne et l'école élémentaire Caroline Aigle.
Le collège Léon Blum et le lycée Victor Hugo sont situés dans la commune voisine de Colomiers.
Bibliothèque, salle des fêtes
Pétanque, football, tennis,
Boulodrome, deux terrains de football, quatre terrains de tennis, une aire multisports,
La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre de Toulouse Métropole[46].
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 2 088 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 4 821 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 24 450 €[I 8] (23 140 € dans le département[I 9]). 63 % des ménages fiscaux sont imposés[Note 11] (55,3 % dans le département).
2008 | 2013 | 2018 | |
---|---|---|---|
Commune[I 10] | 5,9 % | 8,2 % | 8,5 % |
Département[I 11] | 7,7 % | 9,6 % | 9,3 % |
France entière[I 12] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 3 321 personnes, parmi lesquelles on compte 85,7 % d'actifs (77,1 % ayant un emploi et 8,5 % de chômeurs) et 14,3 % d'inactifs[Note 12],[I 10]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Toulouse, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 13]. Elle compte 601 emplois en 2018, contre 676 en 2013 et 421 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 2 580, soit un indicateur de concentration d'emploi de 23,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 74,5 %[I 14].
Sur ces 2 580 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 247 travaillent dans la commune, soit 10 % des habitants[I 15]. Pour se rendre au travail, 89,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 5,4 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 2,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 16].
276 établissements[Note 13] sont implantés à Mondonville au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 14],[I 17].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
---|---|---|---|
Nombre | % | % | |
Ensemble | 276 | 100 % | (100 %) |
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 14 | 5,1 % | (5,7 %) |
Construction | 41 | 14,9 % | (12 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 69 | 25 % | (25,9 %) |
Information et communication | 9 | 3,3 % | (4,1 %) |
Activités financières et d'assurance | 5 | 1,8 % | (3,8 %) |
Activités immobilières | 5 | 1,8 % | (4,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 56 | 20,3 % | (19,8 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 43 | 15,6 % | (16,6 %) |
Autres activités de services | 34 | 12,3 % | (7,9 %) |
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 25 % du nombre total d'établissements de la commune (69 sur les 276 entreprises implantées à Mondonville), contre 25,9 % au niveau départemental[I 18].
Les cinq entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[47] :
La commune est dans les « Coteaux du Gers », une petite région agricole occupant une partie nord-ouest du département de la Haute-Garonne, caractérisée par une succession de coteaux peu accidentés, les surfaces cultivées étant entièrement dévolues aux grandes cultures[48]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 15] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
---|---|---|---|---|
Exploitations | 16 | 14 | 12 | 11 |
SAU[Note 16] (ha) | 849 | 697 | 447 | 411 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 16 lors du recensement agricole de 1988[Note 17] à 14 en 2000 puis à 12 en 2010[50] et enfin à 11 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 31 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 57 % de ses exploitations[51],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 849 ha en 1988 à 411 ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a baissé, passant de 53 à 37 ha[50].
L'église paroissiale dédié à saint Pierre aux liens est mentionnée dans les textes dès le début du XIIe siècle. Actuellement[Quand ?], il ne reste rien de ce premier sanctuaire. La reconstruction de l’église avec son clocher pignon date du XVIe siècle. Elle est réalisée dans le style néo-gothique qui s'épanouit au milieu du XIXe siècle. Le traditionnel clocher-mur disparaît au profit d'un clocher-tour plus conforme et plus caractéristique du gothique du Nord. Seul, le mur côté cimetière conserve quelques éléments cintrés qui rappellent l'origine de l'édifice. Ce fut jusqu'à la Révolution une annexe de la paroisse de Daux. Les Dominicains possédaient avant 1789 de grands domaines dans les territoires de Cornebarrieu et de Mondonville[52].
Cette statue[53] témoigne de l’organisation d’une mission à Mondonville en 1875. Cette Vierge à l’enfant révèle un choix original qu’il faudrait rapprocher de la mise à l’honneur de l’Immaculée Conception consécutive aux apparitions de Lourdes. Mais cette représentation s’intègre également au vécu des agriculteurs qui constitue l’essentiel de la population de Mondonville à la fin du XIXe siècle. Si l’apparition de la Vierge portant l’Enfant est conforme à la tradition, elle est entourée de symboles qui caractérisent le milieu rural, soit un faisceau d’épis de blé, des fleurs et des fruits[52].
Afin d’obtenir un bureau de poste télégraphe, la commune devait posséder une horloge. Le curé de l’époque ayant refusé de la fixer contre le mur de l’église, la commune qui n’a pas d’autre monument public approprié, décide alors de construire une tour au centre de la place du village. De forme octogonale, cette tour-horloge de briques rouges est construite vers 1852 par le maçon Rives de Mondonville. Son sommet comporte une cloche ainsi qu’une girouette[52].
Du château principal de Mondonville dit « château de la Tour », il ne reste aujourd’hui que quelques vestiges : les deux tours qui marquaient l’entrée fortifiée (celle de droite présente un arc brisé et la fente d’emplacement d’une herse coulissante) et une partie des remparts. Cette forteresse médiévale comprenait un donjon imposant (12m de large et 35m de haut). Elle était entourée d’une enceinte et d’un fossé profond, auprès duquel se groupaient les maisons du village.
Le château Vigneaux est une maison caractérisée par une grande galerie en bois qui court le long de la façade principale et comprend un promenoir à l’étage. Il est situé de l’autre côté du ruisseau du Gajea, par rapport au château principal. Son nom évoque un territoire planté de vignes.
Cette grande propriété agricole doit son nom à la tour centrale de l’édifice qui servait de pigeonnier. Le Colombé est au XVIIIe siècle la propriété des Dominicains de Toulouse qui possèdent à Mondonville 135 arpents de terre, pour lesquels ils s’acquittent de taxes au Seigneur de Mondonville.
Ce bâtiment abritait auparavant l'école des garçons. L’école des filles se situait à l’emplacement de l'ancienne salle du conseil face à la poste.
Le mur appelé par les habitants de Mondonville « le rempart » est un mur de soutènement construit pour maintenir les maisons situées au-dessus. Il fait, par endroits, jusqu’à trois mètres d’épaisseur et renforce une quinzaine de maisons.
Cet édifice date du début du XIXe siècle. Sa forme évoque les tours des demeures seigneuriales de l’ancien régime, symbole de puissance et de pouvoir. La toiture très répandue, appelée « pied de mulet » présente un décrochement au niveau duquel sont situés les trous d’accès des pigeons.
Cette borne de pierre, encore visible a été placée à l’époque de la guerre de Cent Ans. Elle est située en limite de Cornebarrieu et Mondonville. Elle délimitait la frontière entre la Guyenne (sur la face ouest) et le Languedoc (sur la face est). La borne comprend l’inscription « 1690 toise Languedoc-Guyenne » (une toise = 1,949 mètre). La pierre conserve également des traces de scellement qui accréditent l’existence d’une croix sur la partie haute. Cette croix aurait disparu au moment des guerres de religion, origine du nom du lieu-dit la Croix d’Alliez[52].
Robert Esparbès, historien de Mondonville – « Si Mondonville m’était conté ».
Livre terrier de Mondonville (1579).
Plans terriers de la terre de Mondonville (1767).
Délibérations de la commune de Mondonville (1852 à 1968).
Monographie de Mondonville par Sabathé (1885).
Ouvrage des moines Dom Devic et Dom Vaissette.
Lucien Babonneau – « Daux son histoire » (1936) et « Promenades au pays de Save ».
Léon Dutil – « La Haute-Garonne et sa région » (1928).
Ouvrage de l’abbé Castagné, curé de Mondonville.
Ouvrage de l’abbé Espagnat () – Transformations de l’église.
Document de 1901 découvert en 1979 par Mr. Fédélé, entrepreneur, lors de travaux dans l’église.
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