Moncoutant-sur-Sèvre est une commune nouvelle française résultant de la fusion — au — des communes du Breuil-Bernard, La Chapelle-Saint-Étienne, Moncoutant, Moutiers-sous-Chantemerle, Pugny et Saint-Jouin-de-Milly située dans le département des Deux-Sèvres, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Moncoutant-sur-Sèvre | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Deux-Sèvres |
Arrondissement | Bressuire |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Bocage Bressuirais |
Maire Mandat |
Roland Moreau 2020-2026 |
Code postal | 79240 79320 79380 |
Code commune | 79179 |
Démographie | |
Population municipale |
5 057 hab. (2019) |
Densité | 55 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 43′ 28″ nord, 0° 35′ 15″ ouest |
Altitude | Min. 153 m Max. 247 m |
Superficie | 92,78 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Moncoutant-sur-Sèvre (ville isolée) |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Cerizay |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | moncoutantsursevre.fr |
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vernoux-en-Gati », sur la commune de Vernoux-en-Gâtine, mise en service en 1971[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 044,5 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Niort », sur la commune de Niort, mise en service en 1958 et à 45 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 12,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,8 °C pour 1991-2020[13].
Moncoutant-sur-Sèvre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[14],[15],[16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Moncoutant-sur-Sèvre, une unité urbaine monocommunale[17] de 5 046 habitants en 2017, constituant une ville isolée[18],[19]. La commune est en outre hors attraction des villes[20],[21].
Le territoire de la commune de Moncoutant-sur-Sèvre est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses, et à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment l'Ouine, la rivière l'Ouine et la Sèvre Nantaise. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1995, 1999, 2008, 2010, 2012 et 2014[24],[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 39,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,9 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[27]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[28].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Moncoutant-sur-Sèvre est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[29].
Elle est créée par l'arrêté préfectoral du avec effet au [30].
Le chef-lieu est situé à Moncoutant.
Nom | Code Insee |
Intercommunalité | Superficie (km2) |
Population (dernière pop. légale) |
Densité (hab./km2) |
---|---|---|---|---|---|
Moncoutant (siège) |
79179 | CA du Bocage Bressuirais | 26,32 | 3 171 (2016) | 120 |
Le Breuil-Bernard | 79051 | CA du Bocage Bressuirais | 8,25 | 527 (2016) | 64 |
La Chapelle-Saint-Étienne | 79075 | CA du Bocage Bressuirais | 18,81 | 321 (2016) | 17 |
Moutiers-sous-Chantemerle | 79188 | CA du Bocage Bressuirais | 25,64 | 603 (2016) | 24 |
Pugny | 79222 | CA du Bocage Bressuirais | 6,99 | 228 (2016) | 33 |
Saint-Jouin-de-Milly | 79261 | CA du Bocage Bressuirais | 6,77 | 191 (2016) | 28 |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
8 janvier 2019[31] | 25 mai 2020 | Gilles Pétraud | DVD | Cadre supérieur Maire de Moncoutant (2017 → 2018) 9e vice-président de la CA du Bocage Bressuirais (2020 → ) |
25 mai 2020[32] | En cours | Roland Moreau | DVD | Professeur des écoles puis enseignant spécialisé |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis sa création.
En 2019, la commune comptait 5 057 habitants[Note 8].
2016 | 2017 | 2018 | 2019 |
---|---|---|---|
5 041 | 5 046 | 5 046 | 5 057 |
La commune est d'abord à vocation agricole, mais quelques commerces sont implantés en centre-ville. Il existe un peu d'artisanat et quelques industries. Avec l'ouverture du centre de vacances Pescalis en 2001, la commune se donne une nouvelle vocation touristique.
Elle a été agrandie de 1865 à 1867. Elle mélange les styles gothique flamboyant et roman. La base du clocher semble romane. Le pavage de la nef remploie de nombreuses pierres tombales gravées du XVIIe siècle. Les vitraux sont l'œuvre de G.P. Gustave Pierre Dagrant, peintre verrier à Bordeaux.
Le premier temple est construit en 1808, au hameau de la Cournolière. Le temple protestant de Moncoutant actuel date de 1884[34].
Les plus anciennes mentions de l’existence des seigneurs de Pugny remontent aux X° et XIe siècles.La plus ancienne mention de l’existence du château remonte à 1379 et se trouve dans les archives de Saint-Loup. Aujourd’hui à l’état de ruine, le château était autrefois un vaste rectangle de plus de 100 mètres dans sa plus grande longueur, flanqué dans ses extrémités de 4 tours imposantes dont la tour Nord Est qui comptait 7 étages. Le logis de près de 60 mètres de long a vu passer bon nombre d’illustres propriétaires.
Ce n’est qu’à la fin du XVe siècle que le château de Pugny ne deviendra une vraie forteresse par autorisation royale. C’est en effet à Guillaume d’APPELVOISIN, personnage en vue à la cour de Louis XI, écuyer du roi, que l’on doit cette fortification. Alors que ce privilège n’était que rarement accordé, guillaume d’APPELVOISIN obtint de Louis XI en 1474 d’une part l’autorisation de faire de son château une forteresse et d’autre part d’instituer à Pugny une foire le jour de la Saint-Pierre, patron de la paroisse.
Le grand remaniement du château a lieu vers 1550 par Guy de SAINTE-MAURE. Il fit construire le porche d’entrée, transformer la chapelle en temple, ouvrir les remparts et construire un château renaissance. On y voit encore aujourd’hui au dessus du porche d'entrée son blason et la date 1557.
Le , le château fut pillé, saccagé et incendié par les gardes nationaux de Pouzauges, de la châtaigneraie et de Fontenay qui allaient au secours de Bressuire attaquée par les paysans. Ce jour-là disparurent complètement le logis, les écuries et le pigeonnier. C’est à partir de cet évènement tragique que débutèrent les guerres de Vendée. Le château fut ensuite confisqué au marquis de Mauroy (dernier propriétaire issu de la noblesse) et vendu avec les terres comme bien national.
Aux XIXe et XXe siècles le château fut transformé en exploitation agricole. Jusqu’à 3 familles se partagèrent et occupèrent les bâtiments. On compta jusqu’à 25 personnes vivant dans l’enceinte du château. A l’orée des années 1980 la plupart des vestiges du château avaient été détruits pour faciliter l’exploitation agricole. De l’ancien et prestigieux monument historique rien ne subsistait.
Aujourd'hui, l'association des Amis du Château de Pugny (A.C.P) sauvegarde le château et tente de lui rendre son lustre d'autrefois. Des visites privées sont organisées et le site est ouvert au public lors des Journées européennes du patrimoine[35].
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