Moncorneil-Grazan (Montcornelh e Grasan en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par l'Arrats et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé de trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Moncorneil-Grazan est une commune rurale qui compte 145 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 325 habitants en 1846. Elle fait partie de l'aire d'attraction d'Auch. Ses habitants sont appelés les Moncorneillais ou Moncorneillaises.
Les habitants s'appellent les Moncorneillais et les Moncorneillaises.
Géographie
Localisation
Moncorneil-Grazan est une commune gasconne, située dans l'Astarac. Elle est limtrophe au nord de Tachoires, au nord-ouest de Pouy-Loubrin, à l'ouest et au sud de Bellegarde, et à l'est de Betcave-Aguin.
Situation de Moncorneil-Grazan.
Son territoire est constitué de trois anciennes communes: Moncorneil-Devant (à l'est), Moncorneil-Derrière (à l'ouest) et Grazan (au nord). La partie sud de son territoire comporte une enclave de la commune de Bellegarde.
Moncorneil-Grazan sur la carte de Cassini de 1770.
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Moncorneil-Grazan se situe en zone de sismicité 2 (sismicité faible)[2].
Voies de communication et transports
Entrée sud du village sur la D40.
Moncorneil-Grazan est traversée par la route départementale D40 reliant Aubiet à Mont-d'Astarac.
Hydrographie
L'Arrats à l'est du village, au niveau du barrage lié au moulin de Moncorneil.
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par l'Arrats et le ruisseau de Mirando et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 11 km de longueur totale[4],[Carte 1].
L'Arrats, d'une longueur totale de 162,1 km, prend sa source dans la commune de Lannemezan et s'écoule vers le nord. Il traverse la commune et se jette dans la Garonne à Saint-Loup, après avoir traversé 66 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Moncorneil-Grazan.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 12,6°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7,7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,1 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,3 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Mirande», sur la commune de Mirande, mise en service en 1971[11] et qui se trouve à 21 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,2°C et la hauteur de précipitations de 791,1 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 22 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[15] à 13,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Deux ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[17]:
le «bois d'Aguin» (155ha), couvrant 2 communes du département[18], et
les «coteaux de l'Arrats» (1 054ha), couvrant 5 communes du département[19]
et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[17]:
les «coteaux de la Lauze et de l'Arrats» (5 264ha), couvrant 18 communes du département[20].
Carte des ZNIEFF de type 1 et 2 à Moncorneil-Grazan.
Carte des ZNIEFF de type 1 sur la commune.
Carte de la ZNIEFF de type 2 sur la commune.
Urbanisme
La chapelle Saint-Sabin de Grazan vue depuis Moncorneil. La commune s'inscrit dans un cadre rural.
Typologie
Moncorneil-Grazan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[21],[I 1],[22].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auch, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 112 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (58,3%), forêts (13,1%), zones agricoles hétérogènes (12,7%), prairies (9,8%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (6%)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Moncorneil-Grazan est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Moncorneil-Grazan.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 74 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 74 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000, 2002 et 2009. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991 et 1993 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Toponymie
Le nom de Montcorneil est composé de Mont suivi de Corneil. L'ensemble pourrait désigner une "hauteur en forme de corne".
Grazan vient du latin Gratianium, nom d'un domaine gallo-romain appartenant à un certain Gratius et situé à l'emplacement actuel de la commune[28].
Histoire
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En 1821, un édit royal a entériné le regroupement de Moncorneil-Derrière, Moncorneil-Devant et de Grazan et la commune a pris alors le nom de Moncorneil-Grazan. Moncorneil-Derrière, la plus grande entité, est devenu le chef-lieu de la commune.
Politique et administration
Administration municipale
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[31].
En 2019, la commune comptait 145 habitants[Note 8], en diminution de 8,23% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
86
96
95
110
312
317
325
319
303
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
280
293
270
264
251
242
241
224
218
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
202
184
155
148
150
159
158
145
143
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
2018
129
101
109
97
104
125
131
158
147
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
145
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[32] puis Insee à partir de 2006[33].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 82 personnes, parmi lesquelles on compte 69,5% d'actifs (67,1% ayant un emploi et 2,4% de chômeurs) et 30,5% d'inactifs[Note 9],[I 4]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction d'Auch, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 7]. Elle compte 10 emplois en 2018, contre 15 en 2013 et 21 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 58, soit un indicateur de concentration d'emploi de 17,2% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 46,6%[I 8].
Sur ces 58 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 10 travaillent dans la commune, soit 17% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 82,8% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 5,2% les transports en commun et 12,1% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
7 établissements[Note 10] sont implantés à Moncorneil-Grazan au [I 11].
Le secteur des activités spécialisées, scientifiques et techniques et des activités de services administratifs et de soutien est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 42,9 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 7 entreprises implantées à Moncorneil-Grazan), contre 14,4% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementdu Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la combinaisons de granivores (porcins, volailles)[Carte 5]. Huit exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 13] (13 en 1988). La superficie agricole utilisée est de 399ha[37],[Carte 6],[Carte 7].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La mairie;
L’église Saint-Jean Baptiste de Moncorneil-Derrière, initialement la chapelle du château depuis 1618 et reconstruite au XIXesiècle, elle possède un clocher-porche;
L'église Saint-Jean Baptiste de Moncorneil-Derrière
L'édifice vu du nord.
Vue depuis la D40.
Le clocher.
Le château de Moncorneil-Derrière, détruit en 1588 puis reconstruit en 1608, vendu le 28 germinal an II comme bien national à Jean Benebent, habitant de Grazan, puis séparé en deux parties en 1839 et appartenant de nos jours à deux familles distinctes. Corps de logis parallélépipédique d'un seul étage et d'un attique, flanqué aux angles sud-ouest et sud-est de tours carrées de deux étages[38];
Le château
Le bâtiment en 2015...
...et en 2017
Chapelle Saint-Sabin de Grazan de style roman et son cimetière qui comprend des sarcophages issus d'un ancien sanctuaire. La chapelle célèbre le saint local Saint-Sabin avec une source de dévotion impliquant un pèlerinage le 11 juillet, jour de la Saint-Sabin[34].
La chapelle Saint-Sabin de Grazan
Vue depuis le nord-ouest.
Vue depuis la route.
L'emban.
Détail mural.
Autres lieux et monuments
Le centre de Moncorneil.
Le monument aux morts en 2017...
...et en 2020 à son nouvel emplacement
Statue de la Vierge à l'Enfant.
Arrêt de bus.
Aire de pique-nique et espace aménagé.
Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.I: Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.I: Arrondissement d'Auch, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 460p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF39151085).
Michel de La Torre, Gers: Le guide complet de ses 462 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, coll.«Villes et villages de France», (ISBN2-7399-5032-2, BNF35576310).
Jean-Henri Ducos, Dictionnaire des châteaux de France: Guyenne, Gascogne, Béarn, Pays-Basque, sous la direction de Jacques Gardelles, Paris, Berger-Levrault, , p. 241.
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