Mirvaux est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Mirvaux
La mairie.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Arrondissement
Amiens
Intercommunalité
Communauté de communes du Territoire Nord Picardie
La localité est desservie par la ligne d'autocars no23 (Doullens - Beauquesne - Amiens) du réseau Trans'80, Hauts-de-France, tous les jours sauf le dimanche et les jours fériés[1].
Urbanisme
Typologie
Mirvaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (86,9%), zones agricoles hétérogènes (13,1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le lieu est désigné Mirowaut dans un texte de 1184[9].
Histoire
Mirvaux a été le siège d'une seigneurie appartenant à l'évêque d'Amiens, et comprenant un manoir avec moulin et four banaux.
Des fabricants de grès exercent dans le village au Moyen Âge et ont produit matériaux pour le soubassement de la cathédrale d'Amiens au XIIIesiècle.
Le village subit des destructions de guerre au XVIIesiècle: incendie en 1636, lors de la guerre de Trente Ans, pillage en 1650, pendant la Fronde. Les muches (souterrains-refuges), redécouverts à la fin du XIXesiècle par le curé de Mirvaux, témoignent de cette histoire tumultueuse.
Un ermitage mentionné au XVIIIesiècle, a disparu[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes Bocage Hallue créée le .
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du , qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, les Bernavillois, du Doullennais et de Bocage Hallue fusionnent pour former le la communauté de communes du Territoire Nord Picardie.
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2019, la commune comptait 130 habitants[Note 3], en diminution de 11,56% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
500
498
496
555
580
523
524
519
491
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
431
389
384
347
310
281
262
240
216
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
200
181
172
120
114
105
96
91
86
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
79
66
61
105
130
144
153
156
146
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
150
130
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[16].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Article détaillé: Église Saint-Martin de Mirvaux.
L'église placée sous le vocable de saint Martin, se dresse dans la partie sud du village, au pied d'une colline dont le bas était jadis occupé par le cimetière ainsi qu'en témoignent les bases de croix funéraires.
Les arcades en arc brisé, aujourd'hui murées, qui forment la façade septentrionale de la nef sont la partie la plus ancienne de l'église (XVIesiècle)[17]. Elles témoignent de la présence d'un ancien collatéral.
Le chœur et le portail occidental paraissent avoir été reconstruits au XVIIIesiècle (travaux d'agrandissement signalés en 1733). Le mur pignon à l'ouest fait un large emploi du grès (remploi de matériaux du collatéral détruit?).
La sacristie en brique qui flanque l'abside du côté sud est une adjonction réalisée en 1888. Elle a remplacé un bâtiment que le desservant avait fait construire à ses frais. Auparavant, il n'existait pas de sacristie: les ornements du culte étaient conservés dans les maisons voisines[18],[19].
L'église comprend notamment des fonts baptismaux du XIIesiècle[20],[21], un autel et son tabernacle en bois sculpté peint du XVIIIesiècle[22] ainsi qu'une chaire en chêne taillé et gravé du XVIIIeou duXIXesiècle[23] et un grand Christ en Croix en bois taillé, peint, polychrome du XIXesiècle[24].
On peut noter de nombreux autres objets cultuels et décorations, dont une Vierge à l'Enfant au livre, en pierre polychrome du XVesiècle[25] et deux Vierge à l'enfant, l'une en bois peint polychrome du XIXesiècle[26] et l'autre en craie peinte polychrome du XVesiècle[27], une statue en bois polychrome du XIXesiècle de saint Nicolas de Bari[28] eu une de sainte Catherine d'Alexandrie[29] faisant face à celle de saint-Martin, en bois du XVIIIesiècle[30], un ciboire en argent ciselé de la fin du XVIIIesiècle et du début du XIXesiècle[31], et un tableau d'autel peint par l'abbé Roger, curé de Frettemolle au XIXesiècle, représentant la Charité de saint Martin[32].
La mairie-école, construite sur les plans de l'architecte Charles Billoré par l'entrepreneur Gente, de Vignacourt, a été réceptionnée en 1884. Elle a été réalisée en briques et pierre blanche, avec un corps central de trois travées souligné par la présence d'une horloge, d'un épi de faîtage, et d'un étage carré. Deux ailes en rez-de-chaussée présentant un toit à longs pans, avec des pignons découverts en pas de moineau encadrent le corps central. Il s'agit d'un équipement municipal soigné représentatif des mairies-écoles élevées dans les années 1880 dans les petites communes rurales[33].
Le cimetière, transféré à son emplacement actuel en 1860, est dominé par la chapelle funéraire édifiée par le chanoine Valembert, et par une croix en ferronnerie érigée dans la partie orientale, sur une base en grès[34].
Mirvaux se signale notamment par la prédominance des constructions en torchis datant du XIXesiècle. On peut notamment remarquer:
ancienne ferme, 10 rue de la Chaussée et 2 rue de Bruges, comprenant deux logis traditionnels édifiés en torchis sur solin de brique, du XIXesiècle, et désormais convertis en dépendances[35];
ancienne ferme, 2 rue de l'Église, comprenant deux logis: l'un, en torchis, date du XIXesiècle et occupe la position en fond de cour traditionnelle, et l'autre a été édifié en brique le long de la rue de l’Église, en 1913[36];
ancien café et ferme, 9 rue de Festonval, en torchis et en briques, du XIXesiècle[37].
L'église Saint-Martin.
Vue du clocher.
Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
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Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Benoît Delespierre, «Le maire de Mirvaux démissionne avec fracas!: «Lassée des insultes» et après un budget refusé par le conseil, Jocelyne Souart claque la porte de la mairie», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Lassée des insultes et menaces régulièrement subies de la part de certains élus, j’ai démissionné la semaine dernière de mes fonctions électives, laissant une situation financière dont je suis fière». Elle n’y va pas par quatre chemins, Jocelyne Souart, maire depuis 2001 de Mirvaux, un village de 150 âmes situé à une vingtaine de kilomètres d’Amiens».
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