Meucon [møkɔ̃] est une commune française, située dans le département du Morbihan en région Bretagne.
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Meucon | |
![]() La mairie en 2022. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bretagne |
Département | Morbihan |
Arrondissement | Vannes |
Intercommunalité | Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération |
Maire Mandat |
Pierrick Messager 2020-2026 |
Code postal | 56890 |
Code commune | 56132 |
Démographie | |
Gentilé | Meuconais, Meuconaise |
Population municipale |
2 262 hab. (2019 ![]() |
Densité | 395 hab./km2 |
Population agglomération |
126 266 hab. |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 43′ 05″ nord, 2° 45′ 46″ ouest |
Altitude | 90 m Min. 45 m Max. 132 m |
Superficie | 5,73 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Meucon (ville isolée) |
Aire d'attraction | Vannes (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Vannes-3 |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la commune de Meucon |
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Le nom de la localité est mentionné sous les formes Montgonne parrochia en 1275, Moncon en 1387, Montcon en 1454[1], Meuçon en 1801[2].
Du mot mont et en vieux breton con, (sommet, éminence)[1], se traduit par « le sommet du mont ». Hervé Abalain donne le sens de « mont élevé » à ce toponyme[1]. Le cours d'eau qui la traverse s'appelle le Meucon[1],[3].
Meucon fait partie du Parc naturel régional du golfe du Morbihan.
Locmaria-Grand-Champ | Locqueltas | |
Grand-Champ | ![]() |
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Plescop | Saint-Avé | Saint-Avé |
Meucon, une petite commune d'environ 2 000 habitants qui se situe dans le sud du Morbihan. Elle est réputée pour ses sources qui fournissent de l'eau à la ville de Vannes.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Saint-Ave », sur la commune de Saint-Avé, mise en service en 1993[10] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[11],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,7 °C et la hauteur de précipitations de 994,7 mm pour la période 1981-2010[12]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Vannes-Séné », sur la commune de Séné, mise en service en 1998 et à 11 km[13], la température moyenne annuelle évolue de 12,3 °C pour 1981-2010[14] à 12,4 °C pour 1991-2020[15].
Meucon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Meucon, une unité urbaine monocommunale[19] de 2 248 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (55,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,3 %), zones agricoles hétérogènes (25,6 %), zones urbanisées (20,5 %), terres arables (13,4 %), prairies (9,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,4 %)[24].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[25].
Meucon est un démembrement de la paroisse de Vannes. Sous l'Ancien Régime, Meucon, comme Plescop, faisaient partie des Régaires de l'évêque de Vannes.
Au XIIe siècle, à l'époque des croisades, une maladrerie pour les lépreux s'installe sur le territoire de Meucon. On y édifie aussi une chapelle dédiée à Marie-Madeleine. Meucon est érigé en paroisse en 1779 et en commune en 1790.
On retrouve les appellations suivantes : Montgonne, Montcon et Moncon.
Le monument aux morts de Meucon porte les noms de 15 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[26].
Le camp militaire de Meucon existe depuis 1878 ; il fut utilisé à partir de 1917, de même que le camp de Coëtquidan par l'armée américaine : il accueille ainsi jusqu’à 8 000 soldats à partir d’avril 1918 et fut utilisé par eux jusqu'en juin 1919[27]. Environ 900 baraquements pouvant accueillir 17 000 soldats furent construits[28].
Le camp fut occupé et utilisé par l'armée allemande pendant la Deuxième Guerre mondiale ; la piste d'envol du terrain d'aviation du camp fut dynamitée par des résistants en janvier 1942.
Ce camp est utilisé de nos jours par le 3e RIMA, mais est sous-utilisé[29].
Le un séisme de magnitude 7 se produisit dans les Landes de Lanvaux ; son épicentre était à Meucon.
Les événements survenus à Meucon pendant la Deuxième Guerre mondiale ont été décrits dans des articles publiés par le journal Ouest-France[30].
Le monument aux morts de Meucon porte les noms de 3 personnes mortes pour la France pendant la Deuxième Guerre mondiale, dont Pierre Mahé, mort en captivité en Allemagne en 1940[26].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1944 | 1969 (démission) |
François Daniel | ||
1970 | 1974 (démission) |
André Le Bachelier | ||
1974 | juin 1995 | Joseph Le Palud | SE | Infirmier |
juin 1995 | août 2011 (démission) |
Louis-Marie Supiot | DVD | Vice-président de la communauté d'agglomération du pays de Vannes |
août 2011 | mars 2014 | Stéphane Birault | SE | |
mars 2014 Réélu en 2020[31] |
En cours | Pierrick Messager | SE | Cadre de la Chambre d'agriculture du Morbihan |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[33].
En 2019, la commune comptait 2 262 habitants[Note 7], en augmentation de 0,18 % par rapport à 2013 (Morbihan : +2,97 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
283 | 188 | 264 | 343 | 321 | 300 | 287 | 300 | 308 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
321 | 323 | 334 | 285 | 270 | 320 | 307 | 304 | 355 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
342 | 326 | 336 | 318 | 340 | 346 | 368 | 436 | 424 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
455 | 506 | 606 | 794 | 1 100 | 1 268 | 1 919 | 2 104 | 2 258 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 246 | 2 262 | - | - | - | - | - | - | - |
Des réparations et transformations successives ont entièrement dénaturé cet édifice du XVe siècle dont il ne reste guère que la charpente du chœur et une fenêtre à réseau flamboyant au chevet, masquée à l'extérieur par la sacristie, à l'intérieur par un grand retable du XVIIe siècle. Les deux blasons qui ornent le sommet du retable sont ceux de Julien Le Seneschal de Tréduday et de Catherine Gouyon de Vaudurant, son épouse (mariés à Meucon, le ).
Dans la partie centrale du retable figure une peinture du Rosaire signée Parfait Pobéguin et datée de 1858, et dans les niches latérales se trouvent les statues de sainte Madeleine et d'une Vierge à l'Enfant. En 1838, deux ailes donnent à l'édifice sa forme actuelle. La tour date de 1888.
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