Puis Sainteve, 1397; Senteve, Sainteve, Lentive, 1453; Saincteve 1516, S. Eve, 1630; Saint-Avé, 1779.
La Bibliothèque vaticane nous[Qui?] informe sur ce toponyme avec une bulle papale datée de 1257 autorisant, sur sa demande, l'évêché de Vannes, à édifier une église consacrée à Sancta Eva, mère des hommes et fait donation d'une relique d'Ève pour asseoir la notoriété de la paroisse.
Saint Avé n'existe pas dans l'annuaire du Vatican. Sant Teve, prononcé «tévé», est à rapprocher du saint gallois Tyfai donné comme fils de Budic II, roi de Bretagne né vers 460 et mari de Morgause, la sœur du Roi Arthur selon certaines sources. Selon d'autres sources, il pourrait également s'agir de Sainte Avoye, compagne de sainte Ursule au IIIesiècle, honorée à Vannes le et ailleurs le , également honorée au hameau éponyme sur la commune de Pluneret à quelques kilomètres.
Géographie
Situation
Saint-Avé se situe au sud de la région Bretagne, plus précisément dans le sud du département du Morbihan, dans le pays de Vannes. La ville fait partie du Parc Naturel Régional du Golfe du Morbihan[2] et de Golfe du Morbihan - Vannes Agglomération[3].
Les communes limitrophes de Saint-Avé sont Saint-Nolff, Locqueltas Meucon, Plescop, Vannes et Monterblanc.
Position de Saint-Avé
Saint-Avé→canton de Vannes-Est→arrondissement de Vannes→Morbihan (56)→Bretagne→France
Cours d'eau et moulins
La commune est traversée par le ruisseau de Bilair à l'ouest, et ceux de Lihuanteu et de Gornay à l'est. Sur ces deux derniers des vestiges de moulins à eau subsistent: respectivement ceux de Rulliac[4] et celui de Lesnevé.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[5]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[6].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[5]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et en service de 1993 à 2020 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[11]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Statistiques 1981-2010 et records ST-AVE (56) - alt: 50 m 47° 41′ 24″ N, 2° 44′ 00″ O Statistiques établies sur la période 1993-2010 - Records établis sur la période du 01-05-1993 au 31-12-2020
Mois
jan.
fév.
mars
avril
mai
juin
jui.
août
sep.
oct.
nov.
déc.
année
Température minimale moyenne (°C)
3,5
3,8
5
6,4
9,9
12,5
14
14,1
11,7
9,7
5,7
3,5
8,3
Température moyenne (°C)
6,6
7,4
9,4
11,3
14,7
17,8
19,3
19,5
16,9
13,6
9,3
6,7
12,7
Température maximale moyenne (°C)
9,6
11,1
13,7
16,2
19,5
23,1
24,6
24,9
22,1
17,6
12,9
9,9
17,1
Record de froid (°C) date du record
−10,8 02.01.1997
−7,3 28.02.18
−8,6 01.03.05
−2,5 07.04.08
0,2 01.05.18
4,1 01.06.15
6,1 06.07.1996
6,5 31.08.17
3,5 29.09.1995
−1 29.10.03
−5,5 29.11.10
−7,8 29.12.1996
−10,8 1997
Record de chaleur (°C) date du record
19,2 27.01.03
21,7 27.02.19
25,2 19.03.05
29,3 20.04.18
32,3 26.05.17
36,7 30.06.15
37,3 18.07.06
40,2 10.08.03
33,2 07.09.16
29,5 02.10.11
21,4 01.11.15
16,4 19.12.15
40,2 2003
Précipitations (mm)
123,5
88
71,9
76
68,6
50,8
58,8
44,3
69,2
109,3
114,2
120,1
994,7
Source: «Fiche 56206001» [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr, édité le: 06/01/2022 dans l'état de la base
Urbanisme
Typologie
Saint-Avé est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Vannes, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[15] et 79 795 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le tableau ci-dessous présente l'occupation des sols de la commune en 2018, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC).
Occupation des sols en 2018
Type d’occupation
Pourcentage
Superficie (en hectares)
Tissu urbain discontinu
18,6%
488
Zones industrielles ou commerciales et installations publiques
4,2%
111
Réseaux routier et ferroviaire et espaces associés
0,3%
7
Extraction de matériaux
1,5%
40
Terres arables hors périmètres d'irrigation
13,7%
360
Prairies et autres surfaces toujours en herbe
9,3%
243
Systèmes culturaux et parcellaires complexes
27,0%
708
Surfaces essentiellement agricoles interrompues par des espaces naturels importants
Saint-Avé fait à l'origine partie de l'ancienne paroisse Saint Patern de Vannes démembrée vers l'an 1000.
Elle englobait également le territoire de Meucon qui s'est détaché par la suite.
Révolution française
Saint-Avé est érigé en commune en 1790.
Le XIXesiècle
En 1887 une délégation des royalistes de Vannes, d'Arradon, de Plescop, de Sarzeau, de Theix, de l'Île-aux-Moines et de Saint-Avé se rendit à Jersey afin d'y rencontrer le comte de Paris qui y était en exil[21].
Le XXesiècle
La Première Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Avé porte les noms de 66 soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale[22].
La Seconde Guerre mondiale
Le monument aux morts de Saint-Avé porte les noms de 7 personnes mortes pour la France pendant la Seconde Guerre mondiale[22].
Un monument commémoratif rappelle la mémoire de 30 résistants fusillés par les Allemands entre 1941 et 1944 au nord du stand de tir du polygone, au pied d'une butte, au milieu d'un taillis[23],[24].
L'après Seconde Guerre mondiale
Un soldat originaire de Saint-Avé est mort pour la France pendant la Guerre d'Indochine et un autre pendant la Guerre d'Algérie[22].
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Morbihan.
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Liste des maires
Les données ci-dessous ont été trouvées sur la liste des maires de la mairie de Saint-Avé.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1790
1793
Guillaume Morin
1793
1801
Jean Leviquel
1801
1805
Marc Guillerme
1805
1806
Penpénic Jan
1806
1813
Cario (prénom inconnu)
1813
1815
Le Sant (prénom inconnu)
1815
1830
Penpénic Jean
1830
1843
Jean Baptiste Jugenot
1843
1848
Jean Marie Penpénic
1848
1852
Emile De Kermoysan
1852
1874
Alban Cario
1874
1902
Louis Daniel
1902
1904
Guillaume Bauche
1904
1936 (décès)
Jean François Le Blevenec
Rad.soc.
1936
1941
Alban Jan
Conservateur
1941
1941
Mathurin Thomazo
1941
1944
Jean Salomon
1944
1945
Alban Jan
1945
1983
Pierre Le Nouail
Retraité, maire honoraire
1983
1989
Michel Allanic
DVD
Ingénieur du génie rural
mars 1989
mars 2014
Hervé Pellois
PS
Ingénieur agronome Député de la 1re circonscription du Morbihan (2012-2022) Conseiller général de Vannes-Est (2001-2012)
Responsable études et concours enseignement supérieur Conseillère régionale de Bretagne (depuis 2015) Vice-présidente du conseil régional (depuis 2015)
Jumelages
Saint-Avé est jumelée avec Altenwalde, une ville d'Allemagne.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10000habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8% de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[26],[Note 7]
En 2019, la commune comptait 11 895 habitants[Note 8], en augmentation de 10,88% par rapport à 2013 (Morbihan: +2,97%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 337
1 341
1 358
1 481
1 263
1 552
1 487
1 580
1 553
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 544
1 544
1 519
1 550
1 589
1 606
2 236
2 259
2 427
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
2 470
2 503
2 501
2 465
2 661
2 657
2 855
2 324
3 278
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
3 234
4 339
5 628
6 618
6 929
8 303
9 883
10 559
11 342
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
11 895
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
L'usine de Saupiquet de Saint-Avé a fermé définitivement en 2010.
La carrière S.E.C.A (Société Colas) se trouve à Saint-Avé. Celle-ci a fermé en 2008 pour être transformée en réserve d'eau destinée à l'approvisionnement humain.
Culture et patrimoine
Langue bretonne
L’adhésion à la charte Ya d’ar brezhoneg a été votée par le conseil municipal le .
La commune a reçu le label de niveau 1 de la charte le puis le label de niveau 2 le .
À la rentrée 2016, 159 élèves étaient scolarisés dans les filières bilingues publiques et catholiques (soit 14,1% des enfants de la commune inscrits dans le primaire)[29].
Lieux et monuments
Patrimoine religieux
Chapelle Notre-Dame du Loc
La chapelle Saint-Avé-d'en-Bas, dite chapelle Notre-Dame du Loc, est construite de 1475 à 1494 par Olivier de Peillac et André de Coëtlagat, recteurs de Saint-Avé, comme l'atteste l'inscription encore en place sur les sablières du chœur. En forme de croix latine surmontée d'un clocheton d'ardoise, elle possède une façade principale ornée d'un beau portail à voussures flanqué de deux contreforts à pinacles et surmonté d'un grand oculus qui, malgré des transformations, garde son style médiéval authentique. Elle est entourée d'un enclos, où sont érigés une fontaine et un calvaire[30].
Église paroissiale Saint Gervais Saint Protais
L'église est dédiée à deux frères jumeaux italiens, Saint Gervais et saint Protais. L'ancienne église aurait été construite au XVesiècleav. J.-C. entre 1426 et 1481 et d'autres édifices l'auraient précédée sur le même site.
Mise à part quelques éléments anciens dont le transept gauche datant du XVesiècle, l'église détruite au début du XIXesiècle est reconstruite de 1830 à 1834. Le bâtiment actuel, dans sa quasi-totalité, date de cette époque. La nef est refaite en style néogothique à la mode du moment. De l'ancienne église subsistent seuls les ailes du transept - le transept sud étant la chapelle des seigneurs de Lesnevé et le transept nord celle des seigneurs de Beauregard, deux seigneuries de l'Ancien Régime importantes de la commune - quelques pans de murs et des éléments de charpente, et surtout trois fenêtres gothiques qui en sont le plus bel ornement.
Dans la nef, la porte en anse de panier, qui donne sur l'ancien baptistère, s'orne d'élégantes moulures, probablement subsistant de l'ancien édifice. Toutes les autres baies sont modernes: fenêtres en plein cintre ou portes à linteau segmentaire comme au porchet.
Des travaux sont effectués en 1975, en raison du mauvais état de la voûte et pour adapter le chœur aux nouvelles normes liturgiques issues du Concile Vatican II. Les enduits extérieurs sont supprimés pour faire apparaître les moellons de granit jointoyés.
La voûte peinte par Pobéguin est démolie, les autels latéraux et les boiseries sont supprimés, les statues et les tableaux peints évacués, le chœur et les chapelles latérales sont réaménagés.
En 2000, les travaux en centre-ville ont réaménagé le parvis, les abords de l'église et l'éclairage public , et le clocher, dont sa flèche en pierre, a été rendu étanche en 2001. Le retable a été également entièrement rénové et l'horloge remise à neuf.
La croix de la place de l'église et la croix de l'ancien cimetière
A côté de l'église, une stèle gauloise ou lech est surmontée d'une croix en granite comme près de la Chapelle ND du Loc. Cette stèle, liée aux rites funéraires, a été christianisée.
Dans l'espace du cimetière d'autrefois, se dresse un calvaire en granite très travaillé: le socle, le fut et le panneau sont ornés de sculptures de saints. Sur le panneau en forme de bannière, une Vierge à l'Enfant est entourée d'anges. Ce calvaire du XVIesiècle est classé aux Monuments Historiques.
Chapelle Saint-Michel
«La présence de ruines romaines sur le site autorise l'hypothèse d'un sanctuaire païen primitif avant la construction, par le recteur Pierre de Chohan, de la chapelle consacrée à saint Michel en 1524. Elle est ornementée de sculptures gothiques et Renaissance dans ses fenêtres et ses porches. Le clocheton est refait à la fin du siècle dernier et la sacristie accolée au pignon du chœur en 1831. L'intérieur, restauré récemment, conserve des statues et des boiseries anciennes[31].»
Chapelle Notre-Dame-du-Loc.
Calvaire de la chapelle Notre-Dame-du-Loc.
Église Saint-Gervais-et-Saint-Protais.
Presbytère.
Chapelle Saint-Michel.
Croix de cimetière.
Châteaux et manoirs
Château de Plaisance (disparu au XVIIesiècle): Ce château était encore surnommé "l'Hôtel de Garo". Propriété successive du Sire de Quintin (avant 1433), du duc Jean V (en 1433), et de François, comte de Montfort. Devenu duc de Bretagne en 1442, François de Montfort y séjourne fréquemment et y meurt le . L'édifice devient ensuite la propriété de l'abbaye de Prières (en 1486). Inhabité, il tombe en ruine dès 1637.
Château de Rulliac (XVeetXVIIesiècles): Connu dès 1425, il était aux Lestrelin, puis aux d'Arz au XVesiècle, avant de passer aux Brodeven, aux Rolland et aux d'Arradon au XVIIesiècle, puis aux Lantivy et aux La Haye par alliance. Vendu aux Viel de Poulpry, il revient ensuite par mariage aux d'Argence, puis à Jean de Filhol de Camas (1767).
Château de Kerozer (XVIeetXIXesiècles) appelé aussi château Sainte-Anne: Kerozer (jadis Kerozet) était une seigneurie citée en 1427 comme propriété des Clerigo. En 1515, elle est dans la famille de La Bourdonnaye, en 1710 dans celle de Kermoysan. La baronne de L'Espée achète le domaine en 1865 et fait transformer le manoir en véritable château en 1895, d'après des plans dus à l'architecte Bourdillat. En 1919 M. d'Unienville l'achète et le vend dix ans plus tard à François Romieu. Celui-ci le cède vers 1946 aux Frères des écoles chrétiennes, qui installent leur maison de retraite en 1949.
Château de Beauregard (XVIIIeetXIXesiècles): autrefois manoir de Kerspihuiry, propriété de Pierre Rolland en 1514, puis propriété successive des familles Montigny (XVIIeetXVIIIesiècles), Le Prestre de Châteaugiron (en 1783), Quermeleuc (en 1793), Achille Vigier (1831 à 1848), Aubert (1848-1878), Lucien Douillard (1878-1883), et famille Guyot d'Asnières de Salins (1883-2014). La chapelle privée a disparu. C'est dans ce château qu'est signé le la Paix de Beauregard, entre le chef royaliste Georges Cadoudal et le général Brune.
Manoir de Kermelin (XVIIesiècle): Siège d'une ancienne seigneurie connue dès 1440 et appartenant au sire de Kermelin. On mentionne Jehan Raoul et/ou Alain Le Gourvinec en 1427. Propriété de la famille Saulnier de la Pinelaye (XVIIIesiècle), du docteur Fouquet (en 1861), de la famille Fanneau de La Horie et de la famille Evariste Lefeuvre. Le manoir est flanqué en arrière d'une tour-d'escalier coiffée d'un toit tonique et d'un puits ouvragé.
Manoir de Tréviantec (XVIeetXVIIesiècles): Mentionné dès 1427 sous le nom de Creffbuendec, appartenant à la famille d'Arz, puis mentionné à la famille Bégaud (en 1636).
Manoir de Coedigo-Malenfant (XVIeetXVIIesiècles): La seigneurie appartint à la famille Quelen, aux Trévégat, et aux Cillart. Le logis à tourelle a été construit au XVIesiècle par Jacques Colombel, drapier de Vannes, l'entablement supérieur d'une lucarne porte la date de 1588. En 1719, le château fut habité par Olivier Delourme, architecte de Vannes. Par succession il échoit à M. de Cornulier, avocat au Parlement de Bretagne. Au XIXesiècle, il passe aux Ménardeau, La Bourdonnaye et Botherel.
Manoir de Lesnevé (XVeetXVIesiècles): Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Benoist (Eudes Benoist est mentionné comme recteur de la chapelle du Bourg-d'en-Bas (Notre-Dame du Loc) en 1330, des actes notariés mentionnent Eon Benoist en 1427 et Jehan Benoist en 1464 et 1481), Jégo et Rosmadec (en 1560 et 1640). Il possédait autrefois une chapelle privée connue sous le vocable de Saint François transférée dans le transept sud de l'église Saint Gervais-Saint Protais du Bourg-d'en-Haut dont les vestiges ont été ruinés avant 1890[32].
Manoir de Lesvellec: Siège d'une ancienne seigneurie appartenant successivement aux familles Lesterlin (Olivier Lesterlin en 1427), Sécillon (en 1460), Dars ou d'Arz, Lantivy et La Haye. Il possédait autrefois une chapelle privée disparue avant 1890. Le site abrite l'hôpital de Lesvellec.
Manoir de Trébrat, avec chapelle du XVIIesiècle: Siège d'une ancienne seigneurie appartenant en 1680 à la famille Couturié. Le manoir possédait autrefois une chapelle privée désaffectée en 1890.
Manoir de Berval
Manoir de Botloré
Manoir du Petit Rulliac
Manoir du Kreisker(XVIIeetXVIIIesiècles): situé sur la place de la Mairie, à proximité de l'église paroissiale de Saint-Avé. Anciennement propriété de Gehan de Coëtcandec, puis passé à la fin du XIXesiècle dans la famille Guyot d'Asnières de Salins qui en a fait don à la commune. Il est transformé en Maison des Associations. L'édifice est épaulé par une grosse tour-pigeonnier.
Château de Rulliac.
Château de Kerozer.
Château de Beauregard.
Manoir de Coëtdigo.
Manoir du Kreisker.
Autres lieux ou édifices notables
Vue sur les hauteurs camp de César, rendant visible le Golfe du Morbihan.
Camp protohistorique de Kastel-Ker-Nevé
Plus communément appelé camp de César. Il s'agit des vestiges supposés du bivouac de l'armée de Jules César lors de la conquête romaine de l'Armorique sur les Vénètes.
camp retranché de Villeneuve Kastell Kernevez
Le Dôme
Le Dôme de Saint-Avé comporte plusieurs salles dont une de spectacle. Plusieurs associations y donnent des spectacles comme l'École de musique municipale, l'Association de l'Espace danse du Kreizkêr[33] et l'association musicale de spectacles Girard.
Un terrain multisports en aluminium a été inauguré juste à côté du Dôme en [34].
L'Échonova
Créé en 2010, l'Échonova est un lieu de diffusion, de création et d'accompagnement artistique, spécialisé dans les musiques contemporaines, disposant d'une salle de spectacles de 600 places et accueillant une cinquantaine de concerts par an.
Le lieu compte également cinq studios de répétition et un studio d'enregistrement mis à disposition des groupes locaux, ainsi qu'un centre de documentation.
Camp de César.
Le Dôme.
Héraldique
Les armoiries de Saint-Avé se blasonnent ainsi:
parti: au premier de gueules à une fleur de lys d'or accompagnée de trois croissants du même, au second d'argent à trois quintefeuilles de gueules, au chef d'hermine.
Le blason a été conçu par le chanoine Danigo et Henri Gautier. Il s'agit des armes de Gehan de Coëtcandec, seigneur du Kreisker (manoir du centre ville - littéralement puisque kreisker se traduit par centre-ville en breton) "De gueules à une fleur de lys d'or accompagnée de trois croissants du même", et de la famille d'Arz propriétaire du château de Rulliac et des manoirs de Tréviantec et de Lesvellec au XVe siècle (d'où la ressemblance avec le blason de l'Île-d'Arz) "d'argent à trois quintefeuilles de gueules", surmontées des hermines ducales dues à la présence sur la commune du manoir de Plaisance (démantelé au XVIIe siècle), résidence officielle des Ducs.
Personnalités liées à la commune
Jean V, duc de Bretagne (1389-1442) séjourne fréquemment au manoir de Plaisance à Saint-Avé.
François Ier, duc de Bretagne (1414-1450), décède au manoir de Plaisance le .
Sébastien de Rosmadec (~1570-1646), né au manoir de Lesnevé, évêque de Vannes reconnaissant officiellement en 1625 les apparitions de Sainte Anne à Yves Nicolazic, en célébrant au village de Ker Anna - devenant par la suite Sainte-Anne-d'Auray - la première messe du sanctuaire qui deviendra le principal lieu de pèlerinage de Bretagne.
René Descartes (1596-1650), mathématicien, physicien et philosophe, passe une partie de son enfance dans la métairie du manoir de Lesnevé alors que son père Joachim Descartes (1563-1640), siège aux États de Bretagne lorsque ceux-ci sont réunis à Vannes. Son frère aîné Pierre Descartes restera dans la région devenant propriétaire du manoir de Kerlo sur la commune d'Elven.
Olivier Delourme (1660-1729), architecte, réside en 1719 au manoir de Coëtigo Malenfant.
Jean Edmond Filhol de Camas (1767-1854), général des armées de la République et de l'Empire est décédé au château de Rulliac.
Achille Vigier (1801-1868), député du Morbihan de 1831 à 1846, propriétaire du château de Beauregard.
Lucien Douillard (1829-1888), architecte et Grand prix de Rome, propriétaire du château de Beauregard.
Edmond Filhol de Camas (1866-1945), militaire puis homme politique.
Henri Baruk (1897-1999), psychiatre, neuropsychiatre et psychologue membre de l'Académie nationale de médecine, né et élevé à Saint-Avé, son père étant l'aliéniste Jacques Baruk en poste à l'hôpital de Lesvellec.
René de Salins (1920-2014) a grandi au château de Beauregard (arrière petit-fils de Lucien Douillard).
Hervé Pellois (né en 1951), ancien maire et actuel député de la Première circonscription du Morbihan.
Notes et références
Notes
Population municipale 2019, légale en 2022.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[7].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[8].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10000habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10000habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Populations 2021: quel est le rang de votre commune dans le top/flop breton?», Le Télégramme, (lire en ligne).
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
«Paroisse de Saint-Avé et ses recteurs (Bretagne)», sur www.infobretagne.com (consulté le ) : «C'était ensuite la chapellenie de Saint-François, fondée par les seigneurs de Lesnevé, qui en avaient réservé à leurs successeurs le droit de présentation et laissé à l'Ordinaire celui de la collation. Les charges, qui était primitivement de trois messes par semaine, furent, avant 1740, réduites par l'évêque à deux par mois et célébrées, dans l'église paroissiale, à l'autel de la chapelle prohibitive de Lesnevé. Sa dotation se composait, à l'ouest du Bourg-d'en-Haut, d'une maison, avec un jardin à son couchant et un pré de l'autre côté du chemin. Il y avait encore un titulaire en 1790.».
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