Mesves-sur-Loire est une commune française située dans le département de la Nièvre, en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Mesves-sur-Loire est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Charité-sur-Loire, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 4 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (48,1% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (50,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (42,7%), forêts (40,4%), prairies (4,9%), zones urbanisées (4,3%), eaux continentales[Note 3] (4,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,4%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (0,6%), zones agricoles hétérogènes (0,5%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Le nom de la commune dériverait du nom d’homme gaulois Massa et du suffixe gaulois -avum[8].
On relève les formes suivantes du nom de la commune: Massava (IVesiècle), Massua (VIesiècle et VIIesiècle), Meva (1247), Mesves et Maive (1640), Les Raffinats (1733) et Les Rafinas (Cassini)[9].
Histoire
Pierre votive qui a permis d'identifier Mesves-sur-Loire avec Masava. Dépôt de la porte du Croux.
Ancienne Masava[10], la localité figure sur la table de Peutinger. De nombreuses trouvailles gallo-romaines ont été faites sur ce site.
En 596 le règlement de saint Aunaire, 18e évêque d'Auxerre (572-605), inclut Mêve[11] dans les trente principales paroisses du diocèse[12].
En 1869-1870, Philippe de Bourgoing La Beaume, ancien écuyer de NapoléonIII devenu maire de Mesves et député au corps législatif, fait construire le château de Mouron, au bord de la Loire, en s'inspirant du style Tudor[13].
En 1832, le maire met en garde la population contre l’épidémie de choléra et indique comment s’en prémunir[14].
Du jusqu'en , le corps expéditionnaire américain tient sur les communes de Mesves et de Bucy un camp-hôpital, construit à partir du . 38 000 soldats au total y sont soignés[15],[16].
Au début de l’année 2019, lors de la cérémonie des vœux, le maire de la commune apprend à ses administrés qu’une ancienne habitante, décédée en 2018, a fait un legs de 4,5 millions d’euros à la commune[17].
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
mars 2008
mars 2014
Arlette Pons
Retraité
mars 2014
en cours
Bernard Gilot
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[19].
En 2019, la commune comptait 667 habitants[Note 4], en diminution de 3,61% par rapport à 2013 (Nièvre: −5%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
626
456
600
726
676
743
761
870
896
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
861
931
952
964
965
913
905
861
803
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
835
833
816
720
700
624
598
555
492
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
522
471
493
471
495
547
621
637
654
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
699
667
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Le moulin de Beauregard, à Mesves-sur-Loire.
Monument aux morts, réalisé par Alfred Pina avec des pierres de la carrière de Malvaux près de Bulcy en 1922. D'un style très dépouillé, la France est représentée par une jeune femme toute simple qui, à genoux la tête cachée dans ses bras, pleure ses enfants victimes de la guerre.
Grange aux dîmes, XIIesiècle - XVIesiècle. Inscrite monument historique en 1984[22].
Château de Mouron néo-Renaissance, construit fin XIXesiècle. Inscrit monument historique en 2006[23]. Il héberge aujourd'hui un institut médico-éducatif spécialisé pour enfants.
Personnalités liées à la commune
Le sculpteur statuaire italien Alfred Pina a vécu dans la commune de 1922 à sa mort en 1966. Auteur du monument aux morts de Mesves, il est enterré dans le cimetière communal, où se trouve également son ami de toujours l'artiste peintre Arduino Colato (1880-1954).
Simone Daignas (1924-2018), ancienne habitante, bienfaitrice de la commune.
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Librairie Guénégaud, 1989.
Georges de Soultrait, Dictionnaire topographique du département de la Nièvre, 1865.
Léon Renier, «Une inscription récemment découverte qui fixe l'emplacement de la station gauloise de Masava marquée sur la carte de Peutinger», Comptes-rendus des séances de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, no9, (lire en ligne[persée], consulté le ).
Cette orthographe est également celle que retient Georges de Soultrait dans son Dictionnaire topographique de la Nièvre.
Jean Lebeuf (abbé), Mémoires concernant l’histoire ecclésiastique et civile d’Auxerre..., vol.1, Auxerre, Perriquet, , 886p. (lire en ligne), p.117.
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