Messei est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 1 854 habitants[Note 1](les Messéens).
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Messei
Mairie de Messei.
Héraldique
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Orne
Arrondissement
Argentan
Intercommunalité
Flers Agglo
Maire Mandat
Michel Dumaine 2020-2026
Code postal
61440
Code commune
61278
Démographie
Gentilé
Messéens
Population municipale
1 854 hab. (2019 )
Densité
140 hab./km2
Géographie
Coordonnées
48° 42′ 42″ nord, 0° 32′ 13″ ouest
Altitude
Min. 195 m Max. 254 m
Superficie
13,21 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Flers (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de La Ferté-Macé
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Messei
Géolocalisation sur la carte: France
Messei
Géolocalisation sur la carte: Orne
Messei
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Messei
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Géographie
Situation
Chef-lieu de canton, Messei se trouve sur l'axe Flers - La Ferté-Macé à 5 km de Flers, dans l'ouest du département de l'Orne. Le territoire est bordé par la Varenne, qui n'est encore qu'un ruisseau appelé le Morin.
Hameaux ou écarts
Les Planches de Croc, le Buisson-Jourdan, les Bourdaines, la Pacotière, l'Oiselière, la Bondière, Crocq, les Buissons, la Vallée, les Pasquières, la Landrière, les Marettes, les Genétés, le Gué, le Pont-Plisson, la Balonnière, la Garenne, Saint Gervais, le Morin, la Pignoche, la Sallière, les Buttes, la Tuilerie, les Houssayes, la Côte, la Merrie, la Cheminière, la Hagueries, la Berthaudière, la Bruyère, le Vieux Château.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,6 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 13,7 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,9 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Bomer-les-Forges», sur la commune de Saint-Bômer-les-Forges, mise en service en 1997[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 10,7°C et la hauteur de précipitations de 1 099,6 mm pour la période 1981-2010[11].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, dans le département du Calvados, mise en service en 1945 et à 53 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[13] à 11,2°C pour 1981-2010[14], puis à 11,5°C pour 1991-2020[15].
Urbanisme
Typologie
Messei est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Flers, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,4% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (63,3%), zones agricoles hétérogènes (19,1%), zones urbanisées (7,1%), terres arables (6%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,7%), forêts (0,2%)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Messey en 1374, Messei en 1808.
Les dernières recherches en linguistique normande font supposer que le nom de «Messei» provient du nom propre latinMettius[23], ce qui laisserait croire que la commune a été fondée par un Romain, peut-être un descendant ou parent de Marcus Mettius Rufus, issu de cette famille de gouverneurs et de sénateurs romains. Aucune découverte archéologique ou provenant d'une autre source ne peut cependant confirmer cette hypothèse.
Histoire
Article détaillé: Château de Messei.
D'après René Bansard, la commune est située sur une ancienne voie romaine allant de Rennes à Lisieux[24].
En 1095, Geoffroy et Jean, seigneurs de La Ferrière-aux-Étangs, vendent le château et la seigneurie de Messei pour faire le voyage en Terre sainte avec le duc de Normandie Robert Courteheuse[25]. En 1199, une bulle du pape Innocent III confirme que l'église Saint-Gervais de Messey appartient au chapitre de Sées: « in pago Hulmensi […] Ecclesiam sancti Gervasi de Melseio »[26].
En 1374, Guillaume du Merle, capitaine-général en Basse-Normandie et gouverneur de Falaise, est baron de Messey comme l'avaient été ses aïeux depuis le XIIesiècle, notamment son grand-père Foulques du Merle, maréchal de France en 1302. La baronnie de Messey quitte la famille du Merle en 1402 lors du mariage de Catherine du Merle avec Henri de Bailleul. La baronnie de Messey entre dans la famille de Souvré par le mariage de Françoise de Bailleul avec Gilles de Souvré, précepteur de Louis XIII et maréchal de France en 1582[27]. René de Souvré fait ériger la baronnie de Messey en marquisat en 1621, en faveur de son fils unique, Joseph de Souvré. En 1686, le titre de marquis de Messey est maintenu en faveur de François Michel Le Tellier de Louvois, à la suite de son mariage avec Anne de Souvré, arrière-petite-fille de Gilles de Souvré et petite-nièce de Madeleine de Souvré, marquise de Sablé. Le marquisat de Messey est réuni à la terre de Flers, au profit de Hyacinthe de La Motte-Ango, comte de Flers, par lettres patentes de Louis XV en .
L'ancien domaine de Messey est acquis en 1806 par le comte Jean Sigismond Ehrenreich de Redern Bernsdorf (1761-1835), fils d'un grand maréchal de la Cour de Berlin et d'une mère française, ambassadeur à Madrid en 1788. Les terres de Messey sont vendues en 1820 à MM. Thirion et Schnetz, notaires.
En 1828, Saint-Gervais-de-Messey prend le nom de Messei[28].
Héraldique
Les armes de la commune de Messei se blasonnent ainsi: Coupé: au premier de gueules à la tour d'argent ouverte et maçonnée de sable, au second d'azur à la navette de tisserand d'or posée en fasce.[29]
Politique et administration
Administration municipale
Le conseil municipal est composé de dix-neuf membres dont le maire et cinq adjoints[30].
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans l'Orne.
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Liste des maires
Liste des maires de la Révolution française à la Libération
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].
En 2019, la commune comptait 1 854 habitants[Note 9], en diminution de 4,58% par rapport à 2013 (Orne: −3,08%, France hors Mayotte: +2,17%).
Messei a compté jusqu'à 2 017 habitants en 1982.
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 040
1 068
1 227
1 333
1 518
1 611
1 709
1 778
1 781
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 790
1 776
1 767
1 725
1 631
1 533
1 416
1 235
1 125
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 080
1 030
1 026
946
1 004
992
922
1 030
1 047
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 047
1 118
1 505
2 017
1 964
1 938
1 912
1 947
1 914
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 937
1 854
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Industries
Gine Tranor, industries alimentaires.
Faurecia, industries automobiles.
Lieux et monuments
Église Saint-Gervais et Saint-Protais fin XIXe, style roman.
Le château de Messei, ruines d'un château fort du XIesiècle.
Le château d'Émile de Marcère, construit vers 1870, actuelle mairie de Messei.
La nef de l’église Saint-Gervais et Saint-Protais.
Le maître-autel de l’église Saint-Gervais et Saint-Protais.
Activité et manifestations
Sports
L'Avenir de Messei fait évoluer une équipe de football en ligue de Basse-Normandie et deux autres en divisions de district[36].
Personnalités liées à la commune
Foulques du Merle (1245-1314), maréchal de France, baron de Messei.
Guillaume VIII du Merle (?-1371), baron de Messei, compagnon de du Guesclin puis capitaine général de Normandie.
Gilles de Courtenvaux de Souvré (1540-1626), maréchal de France, précepteur de Louis XIII, baron de Messei.
François Michel Le Tellier de Louvois (1641-1691), ministre d'État, marquis de Messei.
Émile de Marcère (1828-1918 à Messei), ministre d'État, maire de Messei.
Édouard de Marcère (1858-1943 à Messei), fils d'Émile de Marcère, sous-préfet, maire de Messei.
Gérard Burel (1935-2012), maire de Messei (1978-2001) et président du conseil général de l'Orne (1993-2007).
Voir aussi
Liste des communes de l'Orne
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[5].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[6].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, C. Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9).
Nouveau guide arthurien Normandie-Maine, 2011, Editions Charles Corlet, Condé-sur-Noireau p.44.
Henri Lefavrais, Histoire des communes du canton de Messey (Orne), 1867, rééd. Res Universis, Paris, 1990, p.46.
Henri Lefavrais, Histoire des communes du canton de Messey (Orne), 1867, rééd. Res Universis, Paris, 1990, p.35.
Henri Lefavrais, Histoire des communes du canton de Messey (Orne), 1867, rééd. Res Universis, Paris, 1990, p.48.
Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, «Notice communale: Messei», sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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