Mer est une commune française située dans le département de Loir-et-Cher en région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Mer (homonymie).
Mer | |
![]() Le centre-ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Loir-et-Cher |
Arrondissement | Blois |
Intercommunalité | Communauté de communes Beauce Val de Loire (siège) |
Maire Mandat |
Vincent Robin 2020-2026 |
Code postal | 41500 |
Code commune | 41136 |
Démographie | |
Gentilé | Mérois[1] |
Population municipale |
6 171 hab. (2019 ![]() |
Densité | 233 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 41′ 57″ nord, 1° 30′ 30″ est |
Altitude | Min. 72 m Max. 116 m |
Superficie | 26,47 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Mer (ville isolée) |
Aire d'attraction | Blois (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de la Beauce |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ville-de-mer.com |
modifier ![]() |
Localisée au centre-nord du département, la commune fait partie de la petite région agricole « la Beauce », une vaste étendue de cultures céréalières, oléagineuses (colza) et protéagineuses (pois, féverolle, lupin), avec également de la betterave sucrière, et de la pomme de terre.
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels qui occupent la quasi-totalité du territoire communal. Un espace naturel d'intérêt est présent sur la commune : un site natura 2000. En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture des céréales et des oléoprotéagineux. À l'instar du département qui a vu disparaître le quart de ses exploitations en dix ans, le nombre d'exploitations agricoles a fortement diminué, passant de 21 en 1988, à 22 en 2000, puis à 11 en 2010.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre bâtiments portés à l'inventaire des monuments historiques : l'église Saint-Hilaire, classée en 1912 et inscrite en 1955, la halle de Mer, inscrite en 1987, le château de Chantecaille, inscrit en 1985, et l'église Saint-Aignan d'Herbilly, inscrite en 1946.
La commune de Mer se trouve au centre-nord du département de Loir-et-Cher, dans la petite région agricole de la Beauce[2],[3]. À vol d'oiseau, elle se situe à 18,6 km de Blois[4], préfecture du département et à 22,7 km de Beauce la Romaine, chef-lieu du canton de la Beauce dont dépend la commune depuis 2015[5]. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Mer[6].
Les communes les plus proches sont[7] : Courbouzon (3,3 km), Muides-sur-Loire (4,8 km), Avaray (4,9 km), Suèvres (5,4 km), Séris (5,6 km), Saint-Dyé-sur-Loire (5,8 km), La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine (6,4 km), Villexanton (7,1 km) et Lestiou (7,2 km).
Villexanton | Séris | Avaray |
Suèvres et La Chapelle-Saint-Martin-en-Plaine | ![]() |
Courbouzon |
Suèvres | Courbouzon et Suèvres | Courbouzon |
Mer est située entre Blois et Orléans, dans le Val de Loire, mais pas au bord de la Loire : deux kilomètres séparent en effet l'extrême sud de la ville et le fleuve.
Établie pour sa plus grande partie sur le plateau beauceron, la commune de Mer déborde sur le Val de Loire.
Elle a une superficie de 2 647 hectares, 49 ares et 39 centiares, d'après le nouveau cadastre (elle mesurait 2 134 hectares, 41 ares et 14 centiares, avant son mariage avec Herbilly, en 1847)[8][source insuffisante].
La commune est drainée par la Tronne (4,841 km) et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 11,19 km de longueur totale[9].
La Tronne traverse la commune du nord vers le sud. D'une longueur totale de 12,6 km, il prend sa source dans la commune de Mer et se jette dans la Loire à Cour-sur-Loire (41), après avoir traversé 4 communes[10]. Sur le plan piscicole, ce cours d'eau est classé en deuxième catégorie, où le peuplement piscicole dominant est constitué de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[11].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 11,1 °C |
La commune bénéficie d'un climat « océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France définie en 2010. Ce type affecte l'ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, et en particulier la plus grande partie du département de Loir-et-Cher. Le climat reste océanique mais avec de belles dégradations. Les températures sont intermédiaires et les précipitations sont faibles (moins de 700 mm de cumul annuel), surtout en été, mais les pluies tombent en moyenne sur 12 jours en janvier et sur 8 en juillet, valeurs moyennes rapportées à l'ensemble français. La variabilité interannuelle des précipitations est minimale tandis que celle des températures est élevée[12].
Les paramètres climatiques qui ont permis d'établir cette typologie comportent 6 variables pour les températures et 8 pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[12]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles. L'objectif est de promouvoir une gestion adaptée des habitats tout en tenant compte des exigences économiques, sociales et culturelles, ainsi que des particularités régionales et locales de chaque État membre. Les activités humaines ne sont pas interdites, dès lors que celles-ci ne remettent pas en cause significativement l'état de conservation favorable des habitats et des espèces concernés[13]. Une partie du territoire communal est incluse dans le site Natura 2000[14] : la « Sologne », d'une superficie de 346 184 ha[15].
Mer est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Mer, une unité urbaine monocommunale[19] de 6 238 habitants en 2017, constituant une ville isolée[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Blois, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 78 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].
L'urbanisation de la ville s'est faite selon un axe nord-sud, autour d'une petite rivière, la Tronne, qui serpente dans une vallée assez encaissée en se divisant parfois en de nombreux bras. Mer en tire d'ailleurs son nom, qui découle de « Mera », soit « marais ».
Tous les anciens quartiers de la ville se trouvent le long de cette rivière, sur environ de 4 kilomètres de long mais moins de 500 mètres de large :
L'urbanisation plus récente (lotissements, le parc d'activités) s'est par la suite poursuivie de part et d'autre de la Tronne afin de donner plus d'épaisseur à la commune :
L'occupation des sols est marquée par l'importance des espaces agricoles et naturels (96,8 %). La répartition détaillée ressortant de la base de données européenne d'occupation biophysique des sols Corine Land Cover millésimée 2012 est la suivante : terres arables (11,6 %), cultures permanentes (0,6 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (3,5 %), forêts (65,2 %), milieux à végétation arbustive ou herbacée (0,7 %), zones urbanisées (1 %), espaces verts artificialisés non agricoles (0,5 %), zones industrielles et commerciales et réseaux de communication (1,7 %), eaux continentales (0,5 %)[9].
En matière de planification, la commune disposait en 2017 d'un plan local d'urbanisme approuvé[24]. Par ailleurs, à la suite de la loi ALUR (loi pour l'accès au logement et un urbanisme rénové) de mars 2014, un plan local d'urbanisme intercommunal couvrant le territoire de la Communauté de communes Beauce Val de Loire a été prescrit le [25].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Mer en 2016 en comparaison avec celle du Loir-et-Cher et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (10,9 %) inférieure à celle du département (18 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,6 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 83,6 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (82,1 % en 2011), contre 68,1 % pour le Loir-et-Cher et 57,6 pour la France entière.
Mer[26] | Loir-et-Cher[27] | France entière[28] | |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 79,9 | 74,5 | 82,3 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 10,9 | 18 | 9,6 |
Logements vacants (en %) | 9,2 | 7,5 | 8,1 |
Le territoire communal de Mer est vulnérable à différents aléas naturels : inondations (par débordement de la Loire ou par ruissellement), climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), mouvements de terrains ou sismique (sismicité très faible) 11 avril 2020 Il est également exposé à deux risques technologiques : le risque nucléaire et le transport de matières dangereuses[29],[30].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[29]. Le phénomène de retrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[31]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[32].
En Loir-et-Cher, les crues de la Loire représentent des volumes d'eau et des débits quatre à cinq fois supérieurs à ceux du Cher et du Loir : la superficie des zones et l'ampleur des dégâts peuvent être considérables. Les crues historiques sont celles de 1846 (6,60 m à l'échelle de Blois), 1856 (6,78 m), 1866 (6,70 m), 1907 (5,63 m) et 2003 (3,78 m). Le débit maximal historique est de 5 100 m3/s (crue de 1846) et caractérise une crue de retour centennal[33]. Le risque d'inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais du Plan de prévention du risque inondation (PPRI) de la Loire amont[34].
La totalité du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d'accident grave, certaines installations nucléaires sont susceptibles de rejeter dans l'atmosphère de l'iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de 20 km du Plan particulier d'intervention de la centrale nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d'iode stable dont l'ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur la thyroïde d'une exposition à de l'iode radioactif. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[35],[36].
Le risque de transport de marchandises dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières et ferroviaires importantes et la présence d'une canalisation de transport de gaz. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d'avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu'à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d'urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[37].
La commune fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.
La commune de Mer est membre de la Communauté de communes Beauce Val de Loire, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le [38].
Elle est rattachée sur le plan administratif à l'arrondissement de Blois, au département de Loir-et-Cher et à la région Centre-Val de Loire[6], en tant que circonscriptions administratives[6]. Sur le plan électoral, elle est rattachée au canton de la Beauce depuis 2015 pour l'élection des conseillers départementaux[39] et à la troisième circonscription de Loir-et-Cher pour les élections législatives[40].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1945 | 1959 | René Dutems | DVD | Négociant en vin et distillateur Conseiller général du Canton de Mer (1945-1958) |
1959 | 1977 | Robert Bauer | DVD | Directeur de société Conseiller général du Canton de Mer (1958-1982) |
mars 1977 | juin 1995 | Pierre Pépin | PS | |
juin 1995 | mai 2016 (démission) |
Claude Denis | UMP-LR | Retraité Conseiller général du Canton de Mer (1982-2015) puis départemental du Canton de la Beauce Président de la Communauté de Communes |
mai 2016 | 2020 | Raymond Gervy[41] | DVD | Ingénieur agricole |
2020 | En cours | Vincent Robin | DVG[42] | Formateur et Coordinateur en prévention |
La commune s'est engagée dans une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21[43].
Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de la commune de Mer sont les suivantes :
Élection | Territoire | Titre | Nom | Début de mandat | Fin de mandat |
---|---|---|---|---|---|
Municipales | Mer | Maire | Raymond Gervy | ||
Cantonales | Mer | Conseiller général | Claude Denis | 16 mars 2008 | 2015 |
Législatives | 3e circonscription | Député | Maurice Leroy | ||
Régionales | Centre-Val de Loire | Président du conseil régional | François Bonneau |
Le comité de jumelage, fondé en 1987 par P. Pépin et D.D. Hermminf (maires respectifs de Mer et Kinver), organise chaque année des échanges d'une semaine, alternativement en France et en Angleterre.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[44]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[45].
En 2019, la commune comptait 6 171 habitants[Note 5], en diminution de 0,47 % par rapport à 2013 (Loir-et-Cher : −0,76 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 500 | 3 507 | 4 020 | 3 531 | 3 733 | 3 878 | 3 686 | 3 900 | 4 233 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 965 | 4 166 | 4 269 | 4 058 | 4 021 | 4 029 | 4 046 | 4 029 | 3 797 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 585 | 3 595 | 3 578 | 3 223 | 3 165 | 2 912 | 2 746 | 2 821 | 3 055 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 477 | 4 600 | 5 158 | 5 886 | 5 950 | 5 884 | 5 830 | 5 734 | 6 053 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 197 | 6 171 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 30,9 % la même année, alors qu'il est de 31,6 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 981 hommes pour 3 224 femmes, soit un taux de 51,96 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,45 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,2 | 90 ou + | 2,5 |
8,3 | 75-89 ans | 11,3 |
18,0 | 60-74 ans | 20,4 |
17,4 | 45-59 ans | 17,3 |
18,4 | 30-44 ans | 17,9 |
16,0 | 15-29 ans | 14,0 |
20,7 | 0-14 ans | 16,6 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,5 |
9 | 75-89 ans | 11,7 |
19,1 | 60-74 ans | 19,7 |
21 | 45-59 ans | 20,2 |
16,8 | 30-44 ans | 16,4 |
15,3 | 15-29 ans | 13,3 |
17,8 | 0-14 ans | 16,2 |
Mer est situé dans l'académie d'Orléans-Tours (Zone B) et compte plusieurs établissements scolaires :
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Mer selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[50] :
total | % com (% dep[51]) | 0 salarié | 1 à 9 salarié(s) | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ensemble | 459 | 100,0 (100) | 299 | 110 | 22 | 17 | 11 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 20 | 4,4 (11,8) | 17 | 3 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 37 | 8,1 (6,5) | 15 | 13 | 2 | 5 | 2 |
Construction | 55 | 12,0 (10,3) | 32 | 16 | 4 | 2 | 1 |
Commerce, transports, services divers | 289 | 63,0 (57,9) | 196 | 71 | 12 | 5 | 5 |
dont commerce et réparation automobile | 75 | 16,3 (17,5) | 43 | 25 | 5 | 1 | 1 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 58 | 12,6 (13,5) | 39 | 7 | 4 | 5 | 3 |
Champ : ensemble des activités. |
Le secteur du commerce, transports et services divers est prépondérant sur la commune (289 entreprises sur 459). Sur les 459 entreprises implantées à Mer en 2016, 299 ne font appel à aucun salarié, 110 comptent 1 à 9 salariés, 22 emploient entre 10 et 19 personnes.17 emploient entre 20 et 49 personnes.
La ville a été fortement touchée en 2000 par la fermeture de l'usine d'Épéda, usine qui comptait environ 1000 employés dans les années 80 (aventure humaine mise en image par Luc Decaster dans le film « Rêve d'usine »[52] ; le documentaire "Epéda, une histoire à Mer"[53] est également consacré à cette fermeture d'usine).
Cet épisode a succédé à un autre événement important : la fermeture de deux des réacteurs de la centrale de Saint-Laurent-des-Eaux au début des années 1990 (de nombreux employés du centre de production nucléaire de Saint-Laurent-des-Eaux habitaient à Mer, d'où les conséquences sur l'économie locale).
Cela a eu des conséquences sur l'évolution de la population. Après la forte croissance des années 1950 à 1980, la population s'est mise à stagner, voire régresser au début des années 2000.
Depuis, la ville et la communauté de communes investissent dans la réalisation d'un important parc d'activités de plus de 200 hectares, nommé « Les Portes de Chambord ». Les travaux de réalisation ont débuté en . Le but est de tirer parti de la situation géographique de la ville de Mer dans le val de Loire, sur l'axe Lille-Paris-Bordeaux-Espagne, et de ses infrastructures de transports : autoroute A10 (ouverture d'un échangeur à hauteur de Mer en 1992), voie ferrée avec gare, route départementale Blois-Orléans. La cible principale du parc d'activités est l'activité logistique, tout en offrant également des possibilités d'implantation pour d'autres catégories d'entreprises, notamment des PME, afin d'éviter le phénomène de mono-industrialisation qui a été autrefois préjudiciable à la commune.
Depuis, plusieurs activités se sont implantées sur le parc d'activités des Portes de Chambord, notamment :
D'autres installations de PME ont eu lieu sur le parc d'activités, concernant des activités diversifiées : serrurerie, métallurgie, signalisation routière, location de grues, bureaux d'études, restauration, etc.
Parmi les entreprises implantées sur Mer, on peut également citer :
Entre 2000 et 2007, la commune de Mer a ainsi regagné 491 emplois, soit la 3e plus forte hausse du département (source : Observatoire de l'Économie et des Territoires de Loir-et-Cher, diagnostic départemental de l'habitat). Depuis 2007, la population de Mer est de nouveau en augmentation.
En 2010, l'orientation technico-économique de l'agriculture sur la commune est la culture de céréales et d'oléoprotéagineux (COP)[60]. Le département a perdu près d'un quart de ses exploitations en 10 ans, entre 2000 et 2010 (c'est le département de la région Centre-Val de Loire qui en compte le moins)[61]. Cette tendance se retrouve également au niveau de la commune où le nombre d'exploitations est passé de 37 en 1988 à 22 en 2000 puis à 11 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 62 ha en 1988 à 136 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Mer, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[60] | |||
Nombre d'exploitations (u) | 37 | 22 | 11 |
Travail (UTA) | 99 | 34 | 19 |
Surface agricole utilisée (ha) | 2 283 | 2 224 | 1 498 |
Cultures[62] | |||
Terres labourables (ha) | 2 143 | 2 195 | 1 495 |
Céréales (ha) | 1467 | 1456 | 974 |
dont blé tendre (ha) | 910 | 773 | 351 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 129 | 138 | 101 |
Tournesol (ha) | 239 | s | 47 |
Colza et navette (ha) | 285 | 267 | 207 |
Élevage[60] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 6]) | 107 | 34 | 0 |
Le territoire de la commune est intégré aux aires de productions de divers produits bénéficiant d'une indication géographique protégée (IGP) : le vin Val-de-loire[63] et les volailles de l’Orléanais[64],[65].
184 odonymes recensés à Mer (Loir-et-Cher) au | |||||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Allée | Avenue | Bld | Chemin | Clos | Cour | Impasse | Passage | Place | Pont | Route | Rue | Ruelle | 0 | 14 [N 1] | 184 |
Notes « N » |
| ||||||||||||||
Sources : rue-ville.info & annuaire-mairie.fr & perche-gouet.net & OpenStreetMap | |||||||||||||||
![]() |
Les armoiries de Mer se blasonnent ainsi : |
---|
La commune de Mer possède donc le même blason que la commune d'Arnac-Pompadour (Corrèze).
Sur les autres projets Wikimedia :