Maurecourt est une commune française située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. C'est une des communes de la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise.
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Maurecourt | |
![]() L'hôtel de ville. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Yvelines |
Arrondissement | Saint-Germain-en-Laye |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise |
Maire Mandat |
Didier Guerrey 2022-2026 |
Code postal | 78780 |
Code commune | 78382 |
Démographie | |
Gentilé | maurecourtois |
Population municipale |
4 414 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 209 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 53″ nord, 2° 03′ 46″ est |
Altitude | Min. 19 m Max. 167 m |
Superficie | 3,65 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de Conflans-Sainte-Honorine |
Législatives | Septième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.ville-maurecourt.fr/ |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Maurecourtois.
La commune se situe au nord du département des Yvelines, en limite du département du Val-d'Oise, bordée à l'est par l'Oise, en rive droite, et à l'ouest par la forêt domaniale de l'Hautil. Elle se trouve à environ 32 kilomètres au nord-ouest de Paris, à 27 kilomètres au nord de Versailles et à 14 kilomètres au nord de son chef-lieu d'arrondissement Saint-Germain-en-Laye.
La commune rejoint la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise le [1].
Les communes limitrophes en sont Conflans-Sainte-Honorine à l'est, sur la rive gauche de l'Oise, Andrésy au sud, Triel-sur-Seine à l'ouest, Jouy-le-Moutier au nord et Neuville-sur-Oise au nord-est, ces deux dernières communes faisant partie du département du Val-d'Oise.
La RD 55 passe au centre du village et mène vers le sud à Andrésy et Poissy, et vers le nord à Jouy-le-Moutier et Cergy. La RD 48 permet de se rendre sur la RN 184 et le centre de Conflans-Sainte-Honorine.
La voie communale no 4 relie Maurecourt et l'Hautil (Triel-sur-Seine).
La commune est desservie par la gare de Maurecourt, sur la ligne J du Transilien. La station est toutefois située sur la commune voisine d'Andrésy.
Le village est desservi par la ligne de bus 11 qui relie l'arrêt Maurecourt-Julia à la gare de Poissy en passant par la gare de Conflans Fin d'Oise, la ligne 14 qui relie la Gare de Cergy-Le-Haut à Poissy (Usine PSA), ces deux lignes faisant partie du réseau de bus de Poissy - Les Mureaux tout comme la ligne 12 qui permet de rejoindre en 13 minutes la Gare de Cergy-Préfecture et la Gare Vernouillet - Verneuil-sur-Seine en 27 minutes.
La commune est reliée au nord par trois axes de circulation douce aménagés (deux axes en direction du Nord et un vers le Sud).
Maurecourt est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[5] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[8],[9].
Plusieurs projets ont été lancés[Quand ?] pour réaménager les berges de l’Oise :
Le nom de la localité est attesté sous les formes Mauricuria en 1209[10], Morcort[11].
Le nom de « Maurecourt », qui s'écrivait autrefois « Morecourt », viendrait d'un nom romain, Maurus ou d'un anthroponyme germain, Moricho[10], suivi de l'appellatif postposé -court, qui signifie « cour de ferme », « établissement agricole entouré d'un mur d'enceinte ».
Selon une autre hypothèse, Maurecourt - écrit Morecourt - se décompose en « more », soit « lande, marais, tourbière », d'une part, et en « court », soit « domaine rural, enclos[12]», de l'autre.
Morecourt désignerait donc un domaine rural du marais (ou de la lande), soit, de nos jours, la ferme du marais (ou de la lande).
On a retrouvé à Maurecourt un petit coq en bronze datant de la préhistoire, mais les premières traces averrées remontent à l’époque romaine. Les Romains s’installent à Andrésy avec une tribu gauloise venant d’Andéritium. Ces ancêtres gaulois se révèlent de très bons constructeurs de bateaux. C’est un seigneur romain (descendant du chef de légion ou d’un tribun romain), le seigneur Maurus qui donne son nom aux terres dont il était propriétaire.
Aux cours des premiers siècles après JC, plusieurs évangélistes passent sur ces terres : Saint-Denis, mais aussi Saint-Germain qui a laissé son nom à l’Église d’Andrésy.
On a retrouvé la trace de tombeaux mérovingiens et carolingiens lors de la création de la ligne de chemin de fer "Paris-Mantes". La localité d’Andrésy est acquise à cette époque par l’archevêché de Paris. Le nom du hameau de Morcourt est alors mentionné pour la première fois dans leur registre. Le château de Glatigny (château fort avec chapelle) est édifié avec son moulin à eau sur un bras de l’Oise. Blanche de Castille, la mère de Saint-Louis fait de nombreuses retraites à Carrières sous Poissy, village limitrophe d’Andrésy.
Lors du siège de Paris en , Henri IV aurait prononcé sa phrase célèbre "Paris vaut bien une messe" au relais de chasse d’Andrésy. À la cour de Louis XIV, on apprécie le vin d’Andrésy mieux connu sous le nom de "ginglet". La Révolution de 1789 permet la séparation longtemps réclamée de Maurecourt et d’Andrésy.
Le territoire communal était, jusqu'à la veille de la Révolution, inclus dans la seigneurie d'Andrésy, et, par conséquent, propriété du chapitre de Notre-Dame de Paris.
En 1791, Maurecourt devient un village indépendant de la paroisse d'Andrésy-Maurecourt.
À partir de 1808, Maurecourt, située au confluent de l'Oise et de la Seine, devient comme ses voisines Andrésy et Conflans-Sainte-Honorine, une escale fluviale importante pour les bateliers reliant Paris au nord de la France et à la Belgique.
Début 1900, des bateaux style bateaux mouches arrivent de Paris chaque fin de semaine et accostent à l’Hautil, la "colline du bon air". Ils déversent des dizaines de parisiens venus se distraire, respirer l’air pur et passer une nuit dans les auberges de la célèbre colline.
L’eau de l’Oise est encore assez pure pour permettre la baignade. Une petite plage naturelle située au bout de la rue de l’Oise permet d’apprendre à nager. Pendant la semaine, cette plage est utilisée par les laveuses. En 1931, la baignade est installée au nouveau pont du confluent.
L’essor de la batellerie commence en 1855 à Conflans-Sainte-Honorine, avec l’installation de la tête aval de la chaîne de touage qui permet la remonte des péniches sur la Seine vers Paris, approvisionnant ainsi la capitale en plein développement urbain.
À Andrésy et Maurecourt, les commerces du bord de l’Oise bénéficient du trafic fluvial entre l’Oise et la Seine. Chaque jour, des mariniers viennent s’approvisionner dans les 6 cafés et café épicerie.
Dans le premier café (Café Beranger Claire, devenu café Deneux et épicerie de 1922 à 1947), les femmes trouvent toute l’épicerie et les légumes dont elles ont besoin avant le départ, ainsi que des sabots, pantoufles, matériel pour la lessive, etc. Les hommes y achètent du goudron de Norvège et de houille appelé "gaz". Le pain est toujours arrivé avant le départ du matin.
Dans le deuxième café, Marcel Deneux devenu café Wilky se vendent des agrès de marine : perches, cordages, esclain d’écoire ou d’aimntôt[Quoi ?] et des câbles d’acier "remorque". Quelques maisons plus loin sont implantés les ateliers pour les remorqueurs Liberlot.
Après la Seconde Guerre, devenus les Ateliers de la CITE (société internationale de transport par les eaux), leur flotte atteint la centaine de bateaux. Les remorqueurs portent soit des noms de fleurs (Camélia, Narcisse, Bégonia) ou d’animaux sauvages (Ours, Chacal, Panthère).
Rue Itasse, la mercerie Demez, au petit bonheur des marinières, devient le café épicerie Delille, Ferrey, Cornu Bée et Dussart avant de fermer en 1980.
Le quatrième café, l’actuel café restaurant de la marine, fait à cette époque office d’épicerie et même de bal les samedis et dimanches soir.
Le café Lachèvre est la dernière maison de Maurecourt avant les chantiers navals.
Le chantier est installé en 1920 pour construire et réparer le matériel en fer : tout ce qui flottait et qui avait été employé pendant la Première Guerre sur la Seine et les canaux du Centre avaient en effet besoin de réparation. Les activités de réparation occupent le chantier jusqu'en 1928.
Le chantier reste abandonné jusqu'en 1948. Il est repris par la société de remorquage « Les Bleus » et la coopération des mariniers artisans et prend le nom de « Chantiers du Confluent ».
Ses activités :
Les plus grosses unités de Seine y ont accès : les automateurs « Andréé » (5 m × 46 m), « Patricia » (5,60 m × 46 m), le convoi pétrolier de la Shell, « Udotée et Thalassa », et 2 pousseurs « Novice » et « Hardy ».
On y construit aussi des bateaux de plaisance, un catamaran (« le Yo-Yang ») et une goëlette (« Miséricorde »). Le chantier est arrêté en 1984.
Le chantier « Arches de Noë » pour péniches en bois est installé en 1918 et ferme en 1955.
La commune a été intégrée en 2012 dans le périmètre de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, administrée par la communauté d'agglomération de Cergy-Pontoise et dont Maurecourt est désormais membre.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mars 1983 | Louis Moreau | ||
mars 1983 | mars 1989 | Armand Lammens | Sans étiquette | Directeur de transports |
mars 1989 | 1992 | Gérard Blondeau | ||
1992 | juin 1995 | Pierre Renée | ||
juin 1995 | mai 2020[14] | Gérald Rutault | PS puis DVG | Retraité de l'enseignement Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise ( ? → 2020) |
mai 2020[15] | En cours (au 10 juillet 2020) |
Joël Tissier | DVG | Vice-président de la CA de Cergy-Pontoise (2020 → ) |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 4 414 habitants[Note 3], en augmentation de 0,07 % par rapport à 2013 (Yvelines : +2,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
542 | 542 | 516 | 461 | 449 | 476 | 421 | 396 | 360 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
377 | 422 | 435 | 426 | 427 | 414 | 483 | 461 | 456 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
468 | 498 | 791 | 866 | 942 | 1 173 | 1 193 | 1 275 | 1 632 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 729 | 2 380 | 2 870 | 2 730 | 3 359 | 3 493 | 4 057 | 4 212 | 4 411 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
4 327 | 4 414 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,2 %, soit en dessous de la moyenne départementale (38,0 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 21,2 % la même année, alors qu'il est de 21,7 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 2 064 hommes pour 2 263 femmes, soit un taux de 52,30 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,32 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,4 | 90 ou + | 0,8 |
4,8 | 75-89 ans | 6,5 |
15,4 | 60-74 ans | 14,4 |
21,0 | 45-59 ans | 21,7 |
19,5 | 30-44 ans | 20,9 |
15,8 | 15-29 ans | 15,5 |
23,0 | 0-14 ans | 20,2 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,6 | 90 ou + | 1,3 |
5,7 | 75-89 ans | 7,7 |
13,4 | 60-74 ans | 14,5 |
20,6 | 45-59 ans | 20,3 |
19,8 | 30-44 ans | 19,9 |
18,4 | 15-29 ans | 17 |
21,5 | 0-14 ans | 19,4 |
La ville propose des activités sportives : basket, tennis de table, football, judo, karaté, yoga[22]...
La commune regroupe différentes associations telles que celle des Anciens Combattants[23]. Il existe 40 associations sportives et culturelles[24].
La ville décerne chaque année un prix littéraire du premier roman[réf. nécessaire].
Le cinéma fait son entrée à Maurecourt à cette époque. L'église de la Nativité de Notre Dame sert de lieu de tournage pour une scène de mariage dans le film L'Atalante de Jean Vigo (1934). Des Maurecourtois font office de figurants.
C’est ensuite le chantier naval Degeslincourt qui sert de décor à l’un des premiers feuilletons de la télévision : L'homme de picardie. Plus récemment, on a pu reconnaître le quai Boubou Dado dans des scènes du feuilleton Navarro.
À l'école Les Tilleuls seront tournées quelques scènes du téléfilm Heureusement qu'on s'aime avec Bernadette Lafont, Andréa Ferréol et... les enfants de l'école. Certains enfants iront tourner quelques scènes dans un studio de cinéma à Paris.
Un documentaire sur la vie de Berthe Morisot a été réalisé par des Japonais qui sont venus filmer quelques plans à Maurecourt.
Maurecourt a reçu la visite du duc de Windsor qui voulait acheter le château Itasse[Quoi ?] lors de son mariage en 1937 avec Bessis Wallis Warfield.
Berthe Morisot, artiste peintre française de la fin du XIXe siècle, est venue peindre à Maurecourt où elle séjournait souvent chez sa sœur.
Le général comte Louis Lepic, qui participa à toutes les campagnes du 1er Empire et dont le nom figure sur la 20e colonne côté-est de l'arc de triomphe de l'Étoile à Paris, fut maire de Maurecourt de 1824 à 1825[32].
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Les armes de Maurecourt se blasonnent ainsi : |
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