Masevaux est une ancienne commune française située dans le département du Haut-Rhin, en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Haut-Rhin.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Consultez la liste des tâches à accomplir en page de discussion.
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace et est devenue, le , une commune déléguée de la commune nouvelle de Masevaux-Niederbruck.
Ses habitants sont appelés les Masopolitains.
Géographie
Masevaux, avec ses 3 278 habitants, est le chef-lieu d'un canton qui compte 11 054 habitants. Avec les communes de Bourbach-le-Bas et Guewenheim, du canton de Thann, il est le pôle d'une unité urbaine de 12 793 habitants.
Situé en zone de montagne, à 23 km de Belfort, 16 km de Thann et 30 km de Mulhouse, Masevaux est ouverte à tous les grands axes routiers (D 83) et autoroutiers (A 36).
C'est une des 188 communes[1] du Parc naturel régional des Ballons des Vosges.
Hydrographie
La Doller à Masevaux.
la Doller (rivière de 1recatégorie) et de nombreux ruisseaux (le Bourbach, le Sickertbach, l'Alfeld, l'Isenbach, le Seebach, le Soultzbach, Lachtelweiherbachechle, le Houppachbaechle pour en nommer quelques-uns).
La dénomination française de Masevaux était Massevaux jusqu'en 1920.
Histoire
Hommage de l'école primaire de Masevaux à (Jean)-Henry Poulet, administrateur français du village entre sa libération lors de la première guerre mondiale et l'armistice.
Masevaux est probablement dérivé de Mason, petit-fils du duc d'Alsace Etichon, qui habitait le château de Ringelstein aujourd'hui en ruines; son fils unique âgé de huit ans s'étant noyé dans la Doller, il fonda en 720, près de la chapelle voisine de Saint Jean[Lequel ?], où lui était apparu un cerf portant une croix entre les perches, une abbaye de dames nobles sous la règle de saint Benoît et en l'honneur de son parent saint Léger. Les biens de 25 villages furent affectés à l'entretien de 18 chanoinesses, de 6 chanoines et de 13 chapelains. L'église actuelle conserve un sarcophage avec une inscription latine disant: « Ci-gît enterré le fils du roi Mason, fondateur de ce couvent. L'anniversaire de ce fils se célébrait le et en même temps l'on distribuait du pain et des fèves. »
Le «combat du Champ-des-Fourches», entre Masevaux et Rougemont, oppose le , durant la guerre franco-allemande de 1870, une colonne prussienne au bataillon de mobiles de la Haute-Saône renforcé de volontaires locaux[5].
Pendant la Première Guerre mondiale, Masevaux fait partie des villages alsaciens libérés par l'armée française.
Le monastère une dépendance des comtes de Ferrette
L'advocatie du monastère appartenait aux comtes de Ferrette; ceux-ci exerçaient la juridiction au nom du chapitre, qui se vit peu à peu frustré de ses droits et fut obligé en 1241 de consentir à une transaction, qui mit entre les mains de la famille de Ferrette les tiers des revenus de la justice. Les archiducs, héritiers des comtes de Ferrette, achevèrent cette usurpation et ne laissèrent à l'abbaye que le patronage et la perception des dîmes, tandis que la seigneurie devint la propriété de Rodolphe, fils d'Albert, et fut engagée plus tard à une famille noble qui prit le nom de Massevaux.
Après l'extinction de cette famille, en 1572, l'investiture en fut donnée aux seigneurs de Bollwiller, puis aux comtes de Fugger[10], leurs héritiers. Dépossédés par les Suédois, les Fuggers furent rétablis par le traité de Munster et vendirent leurs droits, en 1680 au maréchal de camp Conrad de Rosen, avec le consentement de Louis XIV, qui convertit l'engagement en fief. Le même Conrad de Rosen vendit la seigneurie (1684) à son gendre Nicolas-Frédéric de Rothenbourg; celui-ci eut pour successeur son fils, Conrad-Alexandre, qui fut ambassadeur de France près les cours d'Espagne et de Prusse, et mourut en 1735, après avoir acquis la seigneurie de Rougemont[Lequel ?]; il laissa cet héritage à sa sœur, mariée à Nicolas-Joseph, comte de Vaudrey et baron de Saint-Rémy, dont la fille, Jeanne-Octavie, épousa le marquis de Rosen et lui apporta ces domaines en dot.
Au XXesiècle
Masevaux a été libérée le par le général de Lattre de Tassigny. Avant d'évacuer la ville, les Allemands font sauter les deux ponts sur la Doller, ce qui provoque l'incendie de l'hôpital[11].
Héraldique
Article connexe: Armorial des communes du Haut-Rhin.
Les armes de Masevaux se blasonnent ainsi: «De gueules à la ville d'argent fortifiée et maçonnée de sable.»[12]
Politique et administration
Tendances politiques et résultats
Article connexe: Élections municipales de 2014 dans le Haut-Rhin.
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Budget et fiscalité 2014
En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[13]:
total des produits de fonctionnement: 2 938 000 €, soit 870 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 2 429 000 €, soit 719 € par habitant;
total des ressources d’investissement: 1 160 000 €, soit 343 € par habitant;
total des emplois d’investissement: 1 110 000 €, soit 320 € par habitant.
endettement: 3 498 000 €, soit 1 035 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d’habitation: 10,97%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 9,17%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 65,52%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 50,60% ;
cotisation foncière des entreprises: 16,85%.
Liste des maires
Liste des maires successifs de 1790 à 1892
Liste des maires successifs de 1790 à 1892
Mandat
Identité
Parti
Qualité
1887 - 1892
Henri Cunibert
1872 - 1887
Victor Erhard
1864 - 1872
Napoléon Koechlin
1852 - 1864
François Gasser
1849 - 1852
Xavier Gebel
1848 - 1849
Jean-Baptiste Koehl
1847 - 1848
Xavier Gebel
1834 - 1847
François-Xavier Girol
1830 - 1834
Mathieu Koechlin
1830 - 1830
Joseph Antoine Erhard
1822 - 1830
Thiébaut Joseph Gendre
1821 - 1822
Charles Bontemps
1817 - 1821
Germain Girol
1813 - 1817
Thiébaut Joseph Gendre
1810 - 1813
Germain Girol
1806 - 1810
Thiébaut Joseph Gendre
1800 - 1806
Pierre Jaeger
1798 - 1800
Laurent Garnier
1796 - 1798
Jacques Göpfert
1795 - 1796
Pierre Jaeger
1794 - 1795
Alexandre Soult
1794 - 1794
Jean-Pierre Crave
1793 - 1794
Alexandre Soult
1791 - 1793
Pierre Jaeger
1790 - 1791
Laurent Garnier
Liste des maires successifs à partir de 1892
Mandat
Identité
Parti
Qualité
Depuis 2008
Laurent Lerch
UDI
Conseiller général depuis 2011
1983 - 2008
Paul Kachler
1971 - 1983
Antoine Weiss
1966 - 1971
Charles Roth
1960 - 1966
Émile Wioland
1959 - 1960
Charles Walliser
1953 - 1959
Paul Brunstein
1945 - 1953
Joseph Ast
1945 - 1945
Charles Ast
1944 - 1945
Charles Haenning
1943 - 1944
Albert Studer
1942 - 1943
Karl Weltz
1935 - 1942
Bernard Hincky
1929 - 1935
Martin Jobin
1921 - 1929
Jules Ast
1920 - 1921
Xavier Rusterholtz
1915 - 1920
Jules Hincky
1913 - 1915
Henri Ansel
1892 - 1913
Eugène Boehm
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 3 343habitants, en augmentation de 2,7% par rapport à 2008 (Haut-Rhin: 1,52%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
2 097
2 181
2 214
2 859
3 053
3 356
3 244
3 290
3 155
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1871
1875
1880
1885
1890
1895
2 915
3 230
3 570
3 315
3 307
3 299
3 373
3 512
3 603
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1900
1905
1910
1921
1926
1931
1936
1946
1954
3 987
3 676
3 657
3 426
3 329
3 103
3 005
2 933
3 114
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2010
2013
3 326
3 385
3 601
3 328
3 267
3 329
3 238
3 300
3 343
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La ville de Masevaux a un collège public d'enseignement secondaire, le collège Alexandre Gérard. Et un lycée d'enseignement professionnel Lycée Joseph Vogt.
Lieux et monuments
Église Saint-Martin[18],[19]. On y trouvait les orgues les plus importantes d'Alsace, détruites par un incendie en 1966. Les grandes orgues Kern[20] ont été construites en remplacement des orgues historiques Callinet détruites. La sonnerie de l'église comporte actuellement 5 cloches et est l'une des plus belles d'Alsace. Quatre cloches de 1969 coulées par Schilling (Heidelberg), un bourdon Lab2 de 5 070 kg, Do3, Mib3, Lab3 ainsi qu'une cloche plus ancienne Fa3 en provenance d'Oranie (Algérie) [21],[22];
Temple de protestants[23] et son orgue d'Heinrich Koulen de 1894[24];
Bâtiment du cercle Saint-Martin (route Joffre). Haut lieu théâtral avec le spectacle du Jeu de la Passion du Christ[27], donné en langue allemande, tous les ans, les 5 dimanches précédant Pâques;
La fontaine située au croisement de la rue du Maréchal-Foch et de la rue Houppach[42],[43],
La fontaine rue de la couronne, rue du moulin[44].
Chapelle-pèlerinage Notre-Dame de Houppach
Édifiée à la fin du XVIIesiècle[45] par le fils d'un médecin de Louis XIV, devenu ermite sous le nom de Frère Augustin, elle contenait une statue de Vierge noire. Ce premier édifice fut détruit à la Révolution, reconstruit provisoirement, puis sous une forme plus pérenne, et béni en 1807. En 1869, la chapelle fut abattue pour laisser place à un nouveau monument, lequel, en raison de la guerre de 1870-71, ne put être terminé qu'en 1875. La Vierge noire fut détruite en 1880 par un simple d'esprit qui la jeta au feu, puis remplacée par une nouvelle statue issue des Ateliers de Munich. La chapelle bénéficia d'une nouvelle rénovation entre 1985 et 1989. Elle est toujours un lieu de pèlerinage[46],[47].
Les de Masevaux (en allemand: von Massmünster) était une famille noble de Haute-Alsace possédant la seigneurie de Masevaux de 1465 à 1531.
Conrad Alexandre Gérard est certainement le plus illustre Masopolitain. Il est né à Masevaux le , d’un père originaire des Vosges et d’une mère native de Burnhaupt-le-Bas, Marie France Wetzel. Il devient le premier ambassadeur de France auprès des États-Unis.
Jacques Louis Battmann, organiste et compositeur, est né à Masevaux en 1818.
Édouard Beugniot, ingénieur civil concepteur d'un système d'articulation pour locomotives à vapeur, est né à Masevaux en 1822[48].
Jean-Paul Gunsett, écrivain et homme de radio est né à Masevaux en 1925.
Émile Jung, chef cuisinier (3 étoiles au guide Michelin), est né à Masevaux en 1941.
Économie
Sanatorium construit par l'architecte strasbourgeois Gustave Oberthür en 1924, devenu une maison de repos[49].
L'hôtel du Schimmel. ("Luftkurhotel Schimmel" ), Centre Médical "Le Schimmel" géré par l'UGECAM (Union pour la gestion des établissements des caisses d'Assurance maladie d'Alsace.)[50].
Erhard Pâtissier Glacier (PME de 330 salariés dont le siège est à Masevaux)[51]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Dominique Toursel-Harster, Jean-Pierre Beck, Guy Bronner, Dictionnaire des monuments historiques d’Alsace, Strasbourg, La Nuée Bleue, , 663p. (ISBN2-7165-0250-1)
Masevaux, pp. 224-225
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
(fr) Le patrimoine architectural et mobilier de la commune sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région Alsace
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Biographie de Cloches. Les grandes sonneries de cloches de France: la sonnerie de l'église Saint-Martin de Masevaux dans le Haut-Rhin comporte 5 cloches. Quatre cloches de 1969 coulées par Schilling (Heidelberg) un bourdon Lab2, Do3, Mib3, Lab3 ainsi qu'une cloche plus ancienne Fa3 en provenance d'Oranie (Algérie)
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии