Mas-Saintes-Puelles Écouter (Mas Santas Puèlas en Occitan) est une commune française, située dans le nord-ouest du département de l'Aude en région Occitanie.
Mas-Saintes-Puelles | |
![]() Porche d'entrée de l'église. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Aude |
Arrondissement | Carcassonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois |
Maire Mandat |
Isabelle Siau 2020-2026 |
Code postal | 11400 |
Code commune | 11225 |
Démographie | |
Gentilé | Massogiens |
Population municipale |
927 hab. (2019 ![]() |
Densité | 34 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 18′ 51″ nord, 1° 52′ 39″ est |
Altitude | Min. 164 m Max. 324 m |
Superficie | 27,63 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Castelnaudary (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Bassin chaurien |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mas-saintes-puelles.fr |
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Sur le plan historique et culturel, la commune fait partie du Lauragais, l'ancien « Pays de Cocagne », lié à la fois à la culture du pastel et à l’abondance des productions, et de « grenier à blé du Languedoc ». Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le canal du Midi, la Ganguise, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Labexen et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « piège et collines du Lauragais ») et trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Mas-Saintes-Puelles est une commune rurale qui compte 927 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary. Ses habitants sont appelés les Massogiens ou Massogiennes.
Le patrimoine architectural de la commune comprend quatre immeubles protégés au titre des monuments historiques : l'église Saintes-Puelles, classée en 1908, la maison Nicol, inscrite en 1964, le canal du Midi (écluse triple de Laurens), inscrit en 1996, et le canal du Midi (maison éclusière de Laurens), inscrit en 1997.
Mas-Saintes-Puelles est une commune du Lauragais de 2 763 ha située à 6 km à l'ouest de Castelnaudary dans son aire urbaine.
Baraigne | Labastide-d'Anjou | Ricaud |
Molleville | ![]() |
Castelnaudary |
Cumiès, Montauriol |
Payra-sur-l'Hers | Villeneuve-la-Comptal |
Son territoire qui s'étend entre la route nationale 113 au nord et le ruisseau de la Ganguise au sud se partage entre les collines de la Piège et la pointe ouest de la dépression éolienne de Pexiora. Cette plaine se prolonge vers le nord par delà le col de Naurouze par la vallée de l'Hers-Mort. Ce passage étroit entre la montagne Noire et les collines de la Piège était emprunté depuis l'Antiquité par la Via Aquitania qui reliait Narbonne à Bordeaux. Aujourd'hui cette plaine de quelques kilomètres de largeur est traversée par la nationale 113 au nord, le canal du Midi, la voie de chemin de fer de Toulouse à Narbonne et l'autoroute française A61 aux tracés presque parallèles. Cette plaine est parcourue par le Tréboul petit affluent du Fresquel qui se jette dans l'Aude. La Piège est une zone de collines issue de l'érosion des Pyrénées faite de molasses et de marnes où s'intercalent des bancs de calcaire utilisé pour la construction et de poudingues. Sur la commune le point le plus élevé est à 328 m. Cette zone de collines s'étend vers l'est vers les vallées de l'Hers-Vif et de l'Ariège.
La commune est pour partie dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[2], et pour partie dans la région hydrographique « Côtiers méditerranéens », au sein du bassin hydrographique Rhône-Méditerranée-Corse[3]. Elle est drainée par le canal du Midi, la Ganguise, le ruisseau de Tréboul, le ruisseau de Labexen, le ruisseau de Migou, le ruisseau des Agals et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 22 km de longueur totale[4],[Carte 1].
Le canal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est un canal de navigation à bief de partage qui relie Toulouse à la mer Méditerranée depuis le xviie siècle[5].
La Ganguise, d'une longueur totale de 16,7 km, prend sa source dans la commune de Villeneuve-la-Comptal et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle traverse la commune et se jette dans l'Hers-Mort à Beauteville, après avoir traversé 10 communes[6].
Le ruisseau de Tréboul, d'une longueur totale de 22,5 km, prend sa source dans la commune et s'écoule vers le sud-est. Il traverse la commune et se jette dans le Fresquel à Villepinte, après avoir traversé 7 communes[7].
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[8]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[9].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[8].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[11] complétée par des études régionales[12] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Castelnaudary », sur la commune de Castelnaudary, mise en service en 1951[13] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[14],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 13,8 °C et la hauteur de précipitations de 676,3 mm pour la période 1981-2010[15]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 40 km[16], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[17], à 14,1 °C pour 1981-2010[18], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[19].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : le « piège et collines du Lauragais »[21], d'une superficie de 31 216 ha, ayant une position de transition entre la Montagne Noire et les premiers contreforts pyrénéens. On y voit donc régulièrement des espèces à grand domaine vital soit en chasse, soit à la recherche soit de sites de nidification : le Vautour fauve, l'Aigle royal, le Faucon pèlerin sont ainsi plus ou moins régulièrement observés sur le territoire concerné[22].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[23] : les « collines et bois de Payra-sur-l'Hers » (3 061 ha), couvrant 6 communes du département[24] et deux ZNIEFF de type 2[Note 6],[23] :
Mas-Saintes-Puelles est une commune rurale[Note 7],[27]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[28].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Castelnaudary, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,7 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (81,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (58,7 %), zones agricoles hétérogènes (24,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (13,8 %), zones urbanisées (1,3 %), forêts (0,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %), prairies (0,1 %)[29].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Le territoire de la commune de Mas-Saintes-Puelles est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[30]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[31].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment la Ganguise, le canal du Midi et le ruisseau de Tréboul. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1985, 1992, 1999, 2009, 2011 et 2018[32],[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (75,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 444 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 444 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 94 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[33],[Carte 3].
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic et une ligne de chemin de fer. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[34].
Selon une tradition ancienne, les Puelles, qui identifient aujourd'hui la commune, sont deux jeunes femmes qui recueillirent le corps martyrisé de Saturnin (saint Sernin), le premier évêque de Toulouse au IIIe siècle, pour lui donner une sépulture chrétienne. Pour ce fait, elles furent chassées de Toulouse par l'autorité romaine, se réfugièrent en ce lieu où elles moururent et y furent inhumées avant leur translation dans la nouvelle agglomération qui prit leur nom. Leurs reliques sont conservées dans l’église[35].
Au Moyen Âge, la localité comptait de nombreux "bons hommes" et "bonnes femmes", des personnages tenus pour sages et saints par la population, mais considérés comme hérétiques par l'Eglise (et désignés à tort comme "non cathares" par certains historiens déconstructionnistes du début du XXIe siècle)[36]. En 1242, des seigneurs languedociens venus de Montségur, s'y arrêtent avant d'aller assassiner à Avignonet-Lauragais deux inquisiteurs, Etienne de Saint-Thibéry et Guillaume Arnaud, qui y tenaient tribunal. En 1246-1247, les inquisiteurs Bernard de Caux et Jean de Saint-Pierre interrogent systématiquement les habitants du Mas-Saintes-Puelles sur l'hérésie et les hérétiques[37].
Au XIVe siècle, les augustins fondent au Mas un couvent avec pour mot d'ordre la réévangélisation du Lauragais.
Durant les guerres de religion, le village est farouchement protestant. Au lieu-dit la Planque se trouvait une petite communauté de protestants qui permirent à Henri de Navarre et Catherine de Médicis d'avoir une entrevue secrète.
En 1598, après l'édit de Nantes, une bande de huguenots continuait à attaquer les convois marchands. En 1622, Louis XIII fait détruire le village. Il ne reste de vestiges du Moyen Âge que le portail de l'église du XIVe siècle. Le village sera reconstruit et le culte catholique rétabli.
Au XVIIe siècle un couvent de l'ordre de la Merci (pour la rédemption des captifs en Terre musulmane) y est construit. Saint Pierre Nolasque, fondateur de l'ordre au XIIIe siècle, serait né au Mas-Saintes-Puelles.
Au cours de la Révolution française, la commune porte provisoirement le nom de Le Mas-l'Union[38].
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Blason | De gueules, à la croix de Malte d'argent bordée d'or. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Commune faisant partie de la communauté de communes Castelnaudary Lauragais Audois et du canton du Bassin chaurien (avant le redécoupage départemental de 2014, Mas-Saintes-Puelles faisait partie de l'ex-canton de Castelnaudary-Sud).
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1971 | 2008 | Georges de Capella | ||
mars 2008 | mai 2020 | Alain Carles | SE | Agriculteur retraité |
mai 2020 | En cours | Isabelle Siau | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
Date de début d'exercice | Maires |
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1945 | Jean Larnaudie de Ferrand-Puginier |
1935 | Antoine Monier |
1925 | François Cazaneuve |
1919 | Alfred Myttre |
1908 | Léon de Capella |
1891 | Marcel de Mas Latrie |
1888 | Émile de Capella |
1884 | Henri Liaras |
1883 | Pierre Cazaneuve adjoint faisant office de maire |
1881 | Clément Cazaneuve |
1877 | Jean Boyer |
1871 (mai) | Michel Villars |
1871 (avril) | Louis Cécéreu maire provisoire |
1870 | François Dubernard de Saint Lary nommé maire par arrêté préfectoral |
1869 | Michel Villars |
1864 | Pierre Malacan nommé maire par arrêté préfectoral |
1860 | Amédé de Capella |
1848 | de Rousille |
1848 | Jean-Marie Boyer nommé maire par arrêté du Comité provisoire |
1833 | Pierre Crispon ainé nommé maire par arrêté préfectoral |
1830 | Florent Capella |
1800 | Jacques Ferrand |
1799 | Jean Estadieu adjoint faisant fonction de maire |
1798 | Cazaindre |
1793 | Jean Guiraud |
1791 | Raymond Falcou officier public |
1790 | Jean-Batiste de Ferrand |
1780 | G. Vivier maire et consul |
1779 | Guillaume Borrel maire et 1er consul |
1697 | Jean Domer |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[40].
En 2019, la commune comptait 927 habitants[Note 9], en augmentation de 3 % par rapport à 2013 (Aude : +2,52 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 348 ménages fiscaux[Note 10], regroupant 846 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 720 €[I 4] (19 240 € dans le département[I 5]).
Division | 2008 | 2013 | 2018 |
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Commune[I 6] | 7,1 % | 6,6 % | 8,7 % |
Département[I 7] | 10,2 % | 12,8 % | 12,6 % |
France entière[I 8] | 8,3 % | 10 % | 10 % |
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 568 personnes, parmi lesquelles on compte 72,3 % d'actifs (63,6 % ayant un emploi et 8,7 % de chômeurs) et 27,7 % d'inactifs[Note 11],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Castelnaudary, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 4],[I 9]. Elle compte 121 emplois en 2018, contre 117 en 2013 et 114 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 364, soit un indicateur de concentration d'emploi de 33,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 56,1 %[I 10].
Sur ces 364 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 59 travaillent dans la commune, soit 16 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,6 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 3,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,6 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].
61 établissements[Note 12] sont implantés à Mas-Saintes-Puelles au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 13],[I 13].
Secteur d'activité | Commune | Département | |
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Nombre | % | % | |
Ensemble | 61 | ||
Industrie manufacturière, industries extractives et autres | 12 | 19,7 % | (8,8 %) |
Construction | 14 | 23 % | (14 %) |
Commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration | 13 | 21,3 % | (32,3 %) |
Information et communication | 4 | 6,6 % | (1,6 %) |
Activités immobilières | 2 | 3,3 % | (5,2 %) |
Activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien | 6 | 9,8 % | (13,3 %) |
Administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale | 6 | 9,8 % | (13,2 %) |
Autres activités de services | 4 | 6,6 % | (8,8 %) |
Le secteur 1 est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 23 % du nombre total d'établissements de la commune (14 sur les 61 entreprises implantées à Mas-Saintes-Puelles), contre 14 % au niveau départemental[I 14].
Les deux entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[42] :
La commune est dans le Lauragais, une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aude[43],[Carte 5]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 14] sur la commune est la culture de céréales et/ou d'oléoprotéagineuses[Carte 6].
1988 | 2000 | 2010 | 2020 | |
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Exploitations | 47 | 28 | 23 | 15 |
SAU[Note 15] (ha) | 2 172 | 1498 | 1286 | 1005 |
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 47 lors du recensement agricole de 1988[Note 16] à 28 en 2000 puis à 23 en 2010[45] et enfin à 15 en 2020[Carte 7], soit une baisse de 68 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 60 % de ses exploitations[46],[Carte 8]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 2 172 ha en 1988 à 1 005 ha en 2020[Carte 9]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 46 à 67 ha[45].
En 1851, création de la Société de Secours Mutuels par l'abbé Teisseire. C'est une société d'entraide pour les défavorisés (santé, éducation, frais de sépulture...), sorte de sécurité sociale et mutuelle. Elle porte le nom de Société Mutualiste Saint Pierre De Nolasque du nom du saint patron du village. C'est la plus ancienne des sociétés mutualistes de l'Aude.
La société existe toujours sous le nom d'Amicale Saint-Pierre De Nolasque.
En 1857, s'établit, en bordure du canal du Midi au lieu-dit "le Médecin" une poterie qui existe aujourd'hui sous le nom de "Poterie Not" et qui a obtenu le label "Entreprise du Patrimoine Vivant"[47].
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