Mas-Blanc-des-Alpilles est une commune française, située dans le département des Bouches-du-Rhône en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Masblancais[1].
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Mas-Blanc-des-Alpilles | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Provence-Alpes-Côte d’Azur |
Département | Bouches-du-Rhône |
Arrondissement | Arles |
Intercommunalité | Communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles |
Maire Mandat |
Laurent Geslin 2020-2026 |
Code postal | 13103 |
Code commune | 13057 |
Démographie | |
Gentilé | Masblancais |
Population municipale |
517 hab. (2019 ![]() |
Densité | 329 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 47′ 24″ nord, 4° 45′ 28″ est |
Altitude | 15 m Min. 9 m Max. 65 m |
Superficie | 1,57 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Saint-Rémy-de-Provence (banlieue) |
Aire d'attraction | Saint-Rémy-de-Provence (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Salon-de-Provence-1 |
Législatives | Seizième circonscription |
Localisation | |
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Mas-Blanc-des-Alpilles est la plus petite commune de Provence. L'accès se fait par la RD 99, entre Saint-Étienne-du-Grès (à l'ouest) et Saint-Rémy-de-Provence (à l'est).
Le Vigueirat.
Le climat dans les Alpilles est considéré comme méditerranéen. Les hivers y sont doux et secs et les étés chauds et secs. La température moyenne maximale est observée en juillet et août (+29 °C), la température moyenne minimale en décembre et janvier (+3 °C)[2]. Le mois le plus pluvieux est janvier avec sept jours de pluie en moyenne, contre deux jours en juillet[2]. La région des Alpilles reçoit davantage de précipitations que le littoral de la Méditerranée : 500 mm/an en Camargue contre 600 à 700 mm/an pour les Alpilles.
Les grandes gelées sont très rares, alors qu'elles étaient plus fréquentes au XIXe siècle, comme en témoignent les nombreux gels du Rhône, quasiment inconnus depuis le siècle dernier.
Le mistral y souffle violemment du nord ou du nord-ouest, particulièrement en hiver et au printemps. Le mistral souffle fortement 100 jours par an en moyenne et faiblement 83 jours, ce qui ne laisse que 182 jours sans vent par an[3].
On distingue deux types de mistral : le « mistral blanc », qui dégage le ciel en totalité et accentue la luminosité, et le « mistral noir », plus rare, qui est accompagné de pluie.
Mas-Blanc-des-Alpilles n'ayant pas de station météo, la plus proche est celle de Saint-Rémy-de-Provence[4].
Le tableau ci-dessous indique les températures et les précipitations pour la période 1971-2000 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 3 | 3,6 | 6 | 8,4 | 12,2 | 15,9 | 18,6 | 18,3 | 15 | 11,5 | 6,4 | 4,3 | 10,3 |
Température moyenne (°C) | 7 | 8 | 11 | 13,4 | 17,6 | 21,6 | 24,6 | 24,1 | 20,2 | 15,7 | 10,4 | 7,9 | 15,1 |
Température maximale moyenne (°C) | 11 | 12,4 | 16 | 18,5 | 23 | 27,3 | 30,6 | 30 | 25,5 | 20 | 14,4 | 11,5 | 20 |
Précipitations (mm) | 55,6 | 33,3 | 23 | 48,8 | 36,2 | 31,3 | 26,5 | 34,2 | 65,6 | 69,5 | 57,8 | 41,3 | 523,1 |
Diagramme climatique | |||||||||||
J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
11 3 55,6 | 12,4 3,6 33,3 | 16 6 23 | 18,5 8,4 48,8 | 23 12,2 36,2 | 27,3 15,9 31,3 | 30,6 18,6 26,5 | 30 18,3 34,2 | 25,5 15 65,6 | 20 11,5 69,5 | 14,4 6,4 57,8 | 11,5 4,3 41,3 |
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm |
Mas-Blanc-des-Alpilles est une commune rurale[Note 1],[6]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Saint-Rémy-de-Provence, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[9] et 12 885 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Rémy-de-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52,5 %), zones urbanisées (27,9 %), forêts (16,4 %), terres arables (3,2 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Lors de la seconde partie du premier âge du Fer (VIIe – VIe siècles av. J.-C.), la population, jusqu'alors essentiellement nomade, se sédentarise et se met à construire en dur. Le castrum se structure à la manière d'un village avec ses rues et ses maisons adossées[16]. Le processus d'installation permanente est à mettre en parallèle avec l'intensification des échanges économiques avec les commerçants méditerranéens[16]. En échange de produits de luxe, les habitants des Alpilles produisent des céréales et passent d'une état d'autarcie à une véritable économie d'échange[16].
Au cours des siècles suivants, la population des Alpilles diminue de façon conséquente : le comptoir grec d'Arles attire de nombreux habitants venus de toute la région[16].
Le premier "maire" de la commune date certainement de la création, par Louis XIV, en 1692, de l'Office de Maire[17], ayant pour les fonctions d'officier d'état civil. Le village ne devient, malgré tout, commune que 100 ans plus tard, en 1793.
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Les armes peuvent se blasonner ainsi : « D'azur, à un mât de vaisseau, d'argent. »
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De 1789 à 1799, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt au moins équivalent à dix journées de travail.
De 1799 à 1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par le préfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus pour six ans.
Du à 1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De 1851 à 1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de 1855.
Depuis 1871, les maires sont élus par le conseil municipal à la suite de son élection au suffrage universel.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 1945 | mars 1971 | Louis Gognon | ||
mars 1971 | juin 1995 | Pierre Limberton | ||
juin 1995 | mars 2008 | Uliano Babski | ||
mars 2008 | En cours | Laurent Geslin | DVD | Contremaître |
Les données manquantes sont à compléter. |
Mas-Blanc-des-Alpilles est une des dix communes de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles.
Taxe | Part communale | Part intercommunale | Part départementale | Part régionale |
---|---|---|---|---|
Taxe d'habitation (TH) | 11,94 % | 0,00 % | 9,19 % | 0,00 % |
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) | 16,69 % | 0,00 % | 10,85 % | 2,36 % |
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) | 56,88 % | 0,00 % | 9,80 % | 8,85 % |
Taxe professionnelle (TP) | 0,00 % | 15,56 % | 7,08 % | 3,84 % |
La part régionale de la taxe d'habitation n'est pas applicable.
La taxe professionnelle est remplacée en 2010 par la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la contribution sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE) (les deux formant la contribution économique territoriale (CET) qui est un impôt local instauré par la loi de finances pour 2010[19]).
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[21].
En 2019, la commune comptait 517 habitants[Note 3], en augmentation de 1,77 % par rapport à 2013 (Bouches-du-Rhône : +2,51 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
130 | 101 | 103 | 90 | 118 | 111 | 118 | 121 | 118 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
119 | 131 | 120 | 107 | 125 | 221 | 139 | 122 | 131 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
134 | 134 | 132 | 136 | 152 | 158 | 136 | 175 | 131 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
134 | 136 | 139 | 248 | 348 | 372 | 476 | 506 | 508 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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507 | 517 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, le revenu fiscal médian par ménage était de 19 438 €, ce qui plaçait Mas-Blanc-des-Alpilles au 7 599e rang parmi les 31 604 communes de plus de 50 ménages en métropole[24].
Le vin de pays des Alpilles est un vin de pays de zone, au nord des Bouches-du-Rhône qui a vocation à labelliser, après dégustation, les vins ne pouvant postuler à l'appellation d'origine. Jusqu'en 2000, il portait le nom de vin de pays de la Petite Crau. La production est d'environ 6 000 hectolitres par an. Son vignoble, installé sur un plateau caillouteux, est limité, au nord, par la Durance et au sud, par les Alpilles[25].
Hormis l'agriculture, l'économie la plus facilement identifiable autour du massif des Alpilles est liée au tourisme. Même les producteurs viticoles et oléicoles semblent tenir compte du développement du tourisme et de plus en plus de domaines proposent de la dégustation, voir dans certains cas de véritables cours d'initiation à l'œnologie.
On peut considérer trois principales sortes de tourisme dans les Alpilles. Tout d'abord, le tourisme historique et culturel qui s'appuie sur un patrimoine riche (les Baux-de-Provence, Glanum, etc.) ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d'hôtes, de l'hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé qu'offrent le massif et ses environs.
Pour le sport nous avons fabriqué un parc de jeu (basket, foot...) et aussi un terrain de cross.
Le traitement des déchets des ménages et déchets assimilés est assuré dans le cadre des missions de la communauté de communes Vallée des Baux-Alpilles[26].
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