Marie est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.
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Marie
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Marie
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Ses habitants sont appelés les Mariols. En provençal bas-alpin et dans la vallée de la Tinée on dit Mariò et les habitants doivent être loui Mariol, puisque l'abbé Paul Testoris écrivant (en 1935) dans le dialecte du village parle de Morai (anagramme de Marìo) dont les habitants sont loui Moraiol. En langue italienne et niçoise (Georges Castellana), c'est Marìa.
La commune est parfois appelée Marie-sur-Tinée en raison du positionnement géographique de son territoire communal, bordé par la Tinée.
Géographie
Vue aérienne, 2020.
Localisation
Commune située dans la vallée de la Tinée, en rive gauche, à 9 km de Saint-Sauveur-sur-Tinée.
Géologie et relief
Village perché dominant la Tinée, dans un paysage de montagnes boisées.
Reliefs: Massif du Gélas, Crête de Marie, Mont Viroulet, Vayre Gros[1].
Catastrophes naturelles - Sismicité
Le 2 octobre 2020, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya, Fontan, Roquebillière, Saint-Martin-Vésubie, Tende...) sont fortement impactés par un «épisode méditerranéen» de grande ampleur[2]. Certains hameaux sont restés inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le 20 octobre. L'arrêté du 7 octobre 2020 portant reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Marie, au titre des «Inondations et coulées de boue du 2 au 3 octobre 2020»[3].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[4].
La première apparition écrite date de 1066[9]. Marie est alors un castrum voisin de Clans. Devenu communauté, le territoire fera partie des possessions des Grimaldi de Beuil. Il fut ensuite inféodé aux Baciloto en 1618, puis aux Capris en 1683, aux Orciéro en 1700 et enfin aux Lovera di Maria depuis 1722.
Politique et administration
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1925
1945
Romain Testoris
1945
1951
Rosé Bottazi
1951
1965
Victor Isnard
1965
1983
Raoul Andrau
1983
1989
Ernest Botazzi
1989
2001
Daniel Antoine
2001
2009
René Otto-Bruc
DVD
Officier
2010
En cours
Gérard Steppel
DVD
Fonctionnaire
Budget et fiscalité 2019
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[10]:
total des produits de fonctionnement: 217 000 €, soit 2 032 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 104 000 €, soit 975 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 40 000 €, soit 377 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 61 000 €, soit 556 € par habitant;
endettement: 2 000 €, soit 19 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 7,28%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 21,25%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 27,24%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00% ;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017: médiane en 2017 du revenu disponible, par unité de consommation[11].
Intercommunalité
Commune membre de la Métropole Nice Côte d'Azur.
Urbanisme
Village de Marie.
La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[12].
Typologie
Marie est une commune rurale[Note 1],[13]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[14],[15].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[16],[17].
La commune relève du règlement national d'urbanisme[18].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (65,2%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,6%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (4,2%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 106 habitants[Note 3], en augmentation de 6% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1822
1838
1848
1858
1861
1866
301
194
209
253
284
267
314
254
271
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
1906
1911
247
230
255
225
229
236
219
206
179
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
1968
1975
147
225
156
130
82
72
75
50
44
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2014
2019
-
50
64
50
78
83
84
109
106
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Établissements d'enseignements:
École maternelle et primaire à Saint-Sauveur-sur-Tinée[25],[26],
Les saveurs de l'Oustal: confitures, huile, miel et apéritifs artisanaux.
Il Gatto Verde: restaurant italien situé au hameau de La Bolinette.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Pons de Marie.
Le patrimoine religieux:
Église Saint-Pons[32], dédiée à saint Pons, martyrisé à Cimiez en l'an 257: elle date du XVIIesiècle avec l’ajout du porche au XVIIIesiècle. Le sol de la nef est légèrement en pente. Elle possède une toile de J. Rocca représentant Jésus entre saint Joseph et Marie-Madeleine, une toile du Rosaire et une statue polychrome de la Vierge Marie du XVIIIesiècle[33], pièce maîtresse de l’église. En bois d'olivier sculpté, elle pèse plus de quatre cents kilogrammes. Elle a été sculptée à Gênes, acheminée à Nice par bateau et transportée à dos d’hommes jusqu’au village de Marie. Le , plus de cinq mille personnes sont venues assister à la bénédiction de la statue[34],[35],[36].
La chapelle Saint-Roch, située à cinq minutes à pied du village sur l'ancienne voie royale[37].
La chapelle Sainte-Anne-d'Ullion, située à une heure et trente minutes de marche, proche des anciennes campagnes[38].
Article connexe: Armorial des communes des Alpes-Maritimes.
De gueules à l'étoile de seize rais d'or chargée d'une tour du champ ouverte et ajourée d'or[46].
Personnalités liées à la commune
Jean-Baptiste Pierlas, né le à Ilonse. Il est affecté comme prêtre à l'église Saint-Pons de Marie le et le restera jusqu'à son décès quarante-cinq ans plus tard, le . Ses principales réalisations furent:
le déplacement du cimetière;
le déplacement de la chapelle Saint-Roch qui remplacera la chapelle Saint-Pierre;
la désacralisation et l'abandon de la chapelle Saint-Ferréol;
le changement de vocable de la Madone d'Ullion en chapelle Sainte-Anne;
l'achat de la statue de la Vierge;
l'abandon de la fête des saints patrons Abdon et Sennen au profit de celle de la Vierge Marie.
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1: La vallée de la Tinée, p.43
Christiane Lorgues-Lapouge, René Lorgues, Comté de Nice baroque - Tome 1: La vallée de la Tinée, p.40-43, Encyclopædia Niciensis, Volume V, Serre éditeur, Nice, 2004 (ISBN2-86410-416-4); p.99
Collectif (dir.), Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Roquebillière à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Canton de Roquebillière: pp. 857 à 859: Marie
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du moyen âge en France, Strasbourg, Editions Publitotal, 4ème trimestre 1979, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Marie, p. 723
Philippe de Beauchamp, Le Haut Pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p.85, Éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN2-86410-131-9); p.159
Marie, des siècles et des hommes, 2012 - Francis Ciamous
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]
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