Mandeville est une commune française située dans le département de l'Eure, en région Normandie.
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Mandeville | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Eure |
Arrondissement | Bernay |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Seine-Eure |
Maire Mandat |
Dominique Medaerts 2020-2026 |
Code postal | 27370 |
Code commune | 27382 |
Démographie | |
Gentilé | Mandevillais |
Population municipale |
319 hab. (2019 ![]() |
Densité | 105 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 13′ 22″ nord, 1° 00′ 49″ est |
Altitude | Min. 127 m Max. 162 m |
Superficie | 3,05 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Louviers (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Neubourg |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Commune proche de la Seine-Maritime située à 31 km au sud de Rouen et à 32 km au nord d'Évreux.
La Harengère | La Harengère | Saint-Didier-des-Bois |
Criquebeuf-la-Campagne | ![]() |
Vraiville |
Criquebeuf-la-Campagne | Criquebeuf-la-Campagne | Daubeuf-la-Campagne |
Le Bas Mont ; le Bois Coquerel ; la Boutière du Moulin ; la Caillette ; le Clos de la Pie ; le Clos Hélène ; la Folie ; les Ferrières du Bois ; le Fossé d'Auvergne, les Fourtis ; le Fresne ; le Gris Vorain ; la Grosse Borne ; le Hautier Gardinet ; le Haut Long pour « Haulon » probablement -lon = londe bois) ; le Haut Mont ; la Maladrerie ; le Moulin à Vent ; le Mouton ; les Noires Terres ; les Petites Entes ; la Pierre ; la Callée Criquebeuf ; le Verdillon.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Canappeville », sur la commune de Canappeville, mise en service en 1960[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,6 °C et la hauteur de précipitations de 744 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, dans le département de la Seine-Maritime, mise en service en 1968 et à 23 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[13] à 10,5 °C pour 1981-2010[14], puis à 11 °C pour 1991-2020[15].
Mandeville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Louviers, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 44 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (90,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (91,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (88,8 %), zones urbanisées (9,7 %), prairies (1,4 %), forêts (0,1 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Magnavilla en 1193 (charte de Garin, évêque d’Évreux), Magneville juxta la Harangiere en 1253, Mangneville en 1359 (cartulaire du chap. de Rouen), Manganevilla vers 1380 (Bibl. nat.), Mandeville-la-Champagne en 1828 (L. Dubois)[23].
Signification : « la grande ferme, le grand domaine » de -ville domaine rural, village et main(e), grand (encore en français médiéval), issu du gallo-roman MAGNU. La forme normande est normalement man(ne), mais dans certains cas une mutation phonétique secondaire l'a fait évoluer en Mande-.
Homonymie avec les Manneville de Normandie et même élément dans Manéglise et la Manneporte à Étretat.
La paroisse de Mandeville fut érigée vers le Xe siècle, sous le patronage de Notre Dame. Les Troussebot étaient suzerains de Mandeville, qui relevaient de la Troussebotière à Saint-Nicolas-du-Bosc-Asselin.
Vers 1160, Roger Troussebot donne à l'abbaye de Sainte-Barbe-en-Auge le patronage de Mandeville, qui fut longtemps desservi par un de ses prieurs, curé de Mandeville.
Pendant les XIIe et XIIIe siècles, nous trouvons une famille portant le nom de la paroisse ; nous distinguons Raoul, Étienne, Richard, Robert et Gautier de Mandeville. Le dernier seigneur de ce nom est Pierre de Mandeville, chevalier cité en 1296. Au milieu du XIIIe siècle, l'abbaye du Bec avait une grange à Mandeville. À partir de 1200, Jean de Tournebu est dit seigneur de Mandeville, Tourville et La Londe. En 1357, Pierre de Tournebu, donna au chapitre de Rouen 200 livres à percevoir sur les rentes seigneuriales de sa baronnie du Bec-Thomas, Mandeville était compris pour près du quart de ce montant. Pierre de Tournebu épousa en premières noces, Béatrice de la Roche-Guyon, il convola en secondes noces en 1377, avec Jeanne de Saint-Jean, nièce de Bertrand Du Guesclin. Il mourut en 1393 après avoir vendu le Bec-Thomas. Guillaume Cheron, évêque de Porphire en 1401, avait été précédemment curé de Mandeville.
En 1581, les habitants de Mandeville avaient des droits de coutume dans la forêt de Saint-Didier. N.H. Jacques d'Avoyse était seigneur de Mandeville en 1575, il l'était encore en 1584.
En 1636, le chapitre de Rouen prenait le titre de seigneur de Mandeville, sans doute à cause des biens que lui avait donné Pierre de Tournebu en 1357. En 1607, Romain Langlois était prieur de Mandeville ; Guillaume Fromeret l'avait remplacé en 1622. Le , Tanneguy d'Avoyse, seigneur de Mandeville, rendit aveu au comte de Tillières, pour de biens à Guernouille ; il fut maintenu de noblesse en 1666 ses armes étaient « De gueules à 3 gerbes d'avoine d'or ».
Il paraît que dans la dernière moitié du XVIIIe siècle, Mandeville appartenait à la maison de Lorraine. En 1748, les principaux habitants de Mandeville étaient : Jacques Monclerc, Pierre Levez, Louis Duhaze et Robert Digoville.
Source : Grand livre des communes de France
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 1989 | mars 2008 | Jean-Marie Beaucousin | ||
mars 2008 | En cours | Dominique Medaerts | UDI | Retraité |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 319 habitants[Note 8], en diminution de 1,54 % par rapport à 2013 (Eure : +0,75 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
328 | 362 | 373 | 379 | 323 | 323 | 265 | 301 | 303 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
303 | 279 | 241 | 215 | 218 | 195 | 176 | 171 | 161 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
154 | 118 | 104 | 115 | 104 | 92 | 101 | 92 | 114 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
111 | 94 | 112 | 245 | 258 | 235 | 288 | 296 | 317 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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318 | 319 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | D'argent à la bande d'azur chargée de trois épis d'orge d'or posés à plomb, accompagnée en chef de trois pommes de gueules feuillées de sinople, 2 et 1, et en pointe d'un if au naturel. |
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Détails | Création Denis Joulain. Adopté le 29 juin 2020. |
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