Magnac-Laval (Manhac la Vau en occitan marchois[1]) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Magnac-Laval | |
![]() L'hôtel de ville. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Bellac |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Limousin en Marche |
Maire Mandat |
Xavier Guibert 2020-2026 |
Code postal | 87190 |
Code commune | 87089 |
Démographie | |
Gentilé | Magnachons |
Population municipale |
1 711 hab. (2019 ![]() |
Densité | 24 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 58″ nord, 1° 10′ 04″ est |
Altitude | Min. 189 m Max. 324 m |
Superficie | 72,22 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteauponsac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.magnac-laval.fr/ |
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Le territoire communal est traversé par la rivière la Brame.
La commune de Magnac-Laval a une superficie de 72,2 km2. La plus grande ville la plus proche est Limoges, la préfecture, située, à vol d'oiseau, à 43,1 km au sud - sud-est.
Tersannes | Lussac-les-Églises | Saint-Léger-Magnazeix |
Dinsac | ![]() |
Dompierre-les-Églises |
Le Dorat, Saint-Ouen-sur-Gartempe |
Droux | Villefavard (par un quadripoint) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1995 permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques[9]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 1,8 | 1,7 | 3,4 | 5,4 | 9 | 11,9 | 13,3 | 13,4 | 10,1 | 8,9 | 4,1 | 1,8 | 7,1 |
Température moyenne (°C) | 4,9 | 5,4 | 8 | 10,4 | 14,2 | 17,7 | 19,3 | 19,4 | 15,8 | 13,1 | 7,5 | 4,9 | 11,8 |
Température maximale moyenne (°C) | 8,1 | 9,1 | 12,6 | 15,3 | 19,4 | 23,4 | 25,2 | 25,4 | 21,4 | 17,3 | 10,9 | 7,9 | 16,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−11,6 02.01.97 |
−18,6 06.02.12 |
−12,6 01.03.05 |
−4,2 04.04.96 |
−1,2 06.05.19 |
2,5 14.06.95 |
5,7 30.07.15 |
3,7 29.08.98 |
−1,6 25.09.02 |
−6,1 30.10.97 |
−9,2 24.11.98 |
−12,2 24.12.01 |
−18,6 2012 |
Record de chaleur (°C) date du record |
19,2 01.01.22 |
23,7 27.02.19 |
25,3 31.03.21 |
30,6 30.04.05 |
31,8 26.05.05 |
37,7 27.06.11 |
39,5 23.07.19 |
39,6 06.08.03 |
34,8 14.09.20 |
28,9 12.10.01 |
23,4 08.11.15 |
18,5 17.12.15 |
39,6 2003 |
Précipitations (mm) | 78,6 | 63,8 | 69,7 | 79,5 | 88,1 | 55,4 | 62,5 | 68,5 | 66,5 | 82,6 | 92,2 | 84,9 | 892,3 |
Magnac-Laval est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[10],[11],[12]. La commune est en outre hors attraction des villes[13],[14].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (95 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,4 %), zones agricoles hétérogènes (16,6 %), terres arables (5,3 %), forêts (3,2 %), zones urbanisées (2,2 %), mines, décharges et chantiers (0,3 %)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Magnac-Laval est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[18]. 13,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 5],[19].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1990 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune de Magnac-Laval est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[20].
La ville de Magnac était comprise dans la Basse-Marche. Elle porte le nom de Magnac-Laval depuis 1758, date à laquelle le marquisat de Magnac a été réuni à la baronnie d'Arnac pour former le duché de Laval, au bénéfice de Guy-André-Pierre de Montmorency-Laval.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Magnac-la-Montagne[21].
Le nom occitan de la commune est Manhac la Vau.
Ses habitants s'appellent les Magnachons[22].
Début | Fin | Identité | Étiquette | Qualité |
---|---|---|---|---|
1800 | 1813 | Decressac Bachellerie | ||
1813 | 1830 | François Léonard Jevardat de Fombelle | ||
1830 | 1840 | Jean-Baptiste Bigaud Bellevue | ||
1840 | 1863 | Hippolyte Gui Théobald Beilot | ||
8/02/1863 | 11/06/1863 | François Théodore Paquet | ||
1863 | 1870 | Pierre Chausserie-Laprée | ||
1870 | 1870 | A. Bertrand | ||
1870 | 1871 | Jules Bigaud-Dumonard | ||
1871 | 1878 | Armand Daubin | ||
1878 | 1888 | Jules Bigaud-Dumonard | ||
1888 | 1892 | Gustave Rebeyrol | ||
1892 | 1913 | Amable Dubrac de Feux | Médecin | |
1913 | 1919 | Roger Dubrac de Feux | Médecin | |
1919 | 1942 | Camille Grellier | ||
1942 | 1953 | Henri Bancel | ||
1953 | 1965 | Bernard Penot | ||
1965 | 1971 | Claude Giboin | ||
1971 | 1983 | Jacques Mayeras | ||
1983 | 1988 | Bernard Babarit | ||
1988 | 1995 | Claude Clapaud | ||
1995 | 2020 | Jean-Bernard Jarry | ||
2020 | en cours | Xavier Guibert |
Dans son palmarès 2020, le Conseil national de villes et villages fleuris a attribué une fleur à la commune[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 1 711 habitants[Note 6], en diminution de 4,41 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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2 936 | 2 624 | 2 777 | 2 936 | 3 455 | 3 436 | 3 567 | 3 561 | 3 516 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 418 | 3 351 | 3 427 | 3 239 | 3 635 | 4 018 | 4 107 | 4 699 | 4 109 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
3 755 | 3 955 | 3 833 | 3 090 | 2 846 | 2 665 | 2 688 | 2 603 | 2 668 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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2 777 | 2 625 | 2 599 | 2 372 | 2 266 | 1 978 | 2 010 | 1 978 | 1 810 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 751 | 1 711 | - | - | - | - | - | - | - |
La bourgade est connue pour sa procession de saint Maximin dite de neuf lieues qui se déroule chaque année le lundi de la Pentecôte.
Marchant dans la campagne sur plus de 50 km en contournant la commune, les pèlerins avec une couronne de fleurs blanches et vertes autour du cou, partent la nuit à 1 h 30 et ne rentrent qu'à la tombée du jour vers 20 h 30.
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