Arnac-la-Poste (Arnac [arˈna] en occitan marchois) est une commune française située dans le département de la Haute-Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Pour les articles homonymes, voir Arnac (homonymie), La Poste et Poste (homonymie).
Arnac-la-Poste | |
![]() Le relais de poste de Montmagner. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Haute-Vienne |
Arrondissement | Bellac |
Intercommunalité | Communauté de communes Haut Limousin en Marche |
Maire Mandat |
Sophie Drieux 2020-2026 |
Code postal | 87160 |
Code commune | 87003 |
Démographie | |
Gentilé | Arnacois |
Population municipale |
936 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 16′ 39″ nord, 1° 22′ 29″ est |
Altitude | Min. 249 m Max. 384 m |
Superficie | 46,62 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Châteauponsac |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Petite commune du nord de la Haute-Vienne. Cette cité possède une église fortifiée au nord du département, l'église Saint-Martial du XIIe siècle fortifiée au XVe siècle (guerre de Cent Ans). Elle possède des contreforts surmontés d'échauguettes cylindriques et conserve un reliquaire émaillé du XIIIe siècle. Une tour carrée, munie de créneaux et de mâchicoulis est l'unique témoin de l'existence d'une muraille qui faisait de l'église un véritable fort.
La commune est également connue pour son nom burlesque et fait à ce titre partie de l'association des communes de France aux noms burlesques et chantants.
Ses habitants sont nommés les Arnacois[1].
La commune est limitrophe du département de la Creuse. Limoges est à environ 50 km au sud.
Mailhac-sur-Benaize | Saint-Sulpice-les-Feuilles | Vareilles (Creuse) |
Saint-Hilaire-la-Treille | ![]() |
La Souterraine (Creuse) |
Saint-Amand-Magnazeix | Saint-Maurice-la-Souterraine (Creuse) |
Le territoire communal est arrosé par la rivière Benaize.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « La Souterraine », sur la commune de La Souterraine, mise en service en 1910[9] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 11 °C et la hauteur de précipitations de 1 029,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Limoges-Bellegarde », sur la commune de Limoges, mise en service en 1973 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,4 °C pour 1981-2010[14], puis à 11,8 °C pour 1991-2020[15].
Arnac-la-Poste est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18]. La commune est en outre hors attraction des villes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (40,8 %), zones agricoles hétérogènes (29,4 %), terres arables (25,1 %), forêts (3,5 %), zones urbanisées (1,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Arnac-la-Poste est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[24]. 18,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (27 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national métropolitain)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[25].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999 et par des mouvements de terrain en 1999[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Selon la classification de 2018, la commune d'Arnac-la-Poste est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[26].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Arnac-Laval-Montmorency en 1760, Arnac-la-Poste-de-Laval en 1764.
Ce n'est qu'à partir du XVIIIe siècle, où l'on voit ajouter le déterminant complémentaire la-Poste à Arnac dans les registres d'état civil à cause du relais de poste qui s'y trouvait et sans doute pour éviter l'homonymie avec Darnac, jadis Arnac dans le même département.
Le nom d'Arnac serait issu du nom de personne gaulois Arnos, suivi du suffixe -acum[27] (celtique *-āko) > *-ACU « lieu de, propriété de ». En l'absence de formes suffisamment caractérisées et anciennes, on ne peut savoir s'il s'agit d'un ancien *ARTONACU, comme Arnac-Pompadour (Artonacus, Monnaie mérovingienne), pour lequel on peut faire appel à un dérivé du nom de l'ours ou à un autre anthroponyme gaulois Artonos, suivi du même suffixe au sens global de « lieu de l'ourson » ou « propriété d'Artonos »[27],[28], ou encore au même nom de personne que dans Darnac, ancienne commune du même département (voir ce nom).
En août 2006, la commune a organisé les quatrièmes rencontres des communes de France aux noms burlesques[29] organisée par l'association des communes de France aux noms burlesques et chantants.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
août 1792 | 1808 | François Simon Mondelet | ||
1808 | février 1816 | Jean-Baptiste Faure | ||
février 1816 | 1821 | François Moreau-Lajarige | ||
1821 | janvier 1832 | Jean-Baptiste Auguste Poujaud | ||
janvier 1832 | 1844 | François Moreau-Lajarige | ||
1844 | 1849 | Maurice Rebeyrol | ||
1849 | 1886 | Hyppolyte Benjamin Asseline | ||
1886 | 1897 | Emmanuel Poujaud | ||
1897 | 1918 | Louis Bognaud | ||
1918 | 1928 | Pierre-Narcisse Létang | ||
1928 | 1933 | Joseph Bontant | ||
1933 | 1940 | François Riffaud | ||
1940 | 1944 | Joseph Bontant | ||
1944 | 1947 | François Riffaud | Radical Socialiste | |
1947 | mars 1959 | Pierre-Louis Foucault | SFIO | Médecin à Arnac |
mars 1959 | 1981 | Georges Déverines | PCF | Instituteur à Arnac-la-Poste |
1981 | mars 2014 | Jean-Pierre Drieux | ADS | Conseiller général du canton de Saint-Sulpice-les-Feuilles (1998-2015) |
mars 2014 | mai 2020 | Mariane Déverines[30] | DVG | Retraitée de l'enseignement |
mai 2020 | En cours | Sophie Drieux | DVG | Professeur de biologie |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 936 habitants[Note 8], en diminution de 6,77 % par rapport à 2013 (Haute-Vienne : −0,93 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 568 | 1 333 | 1 516 | 1 637 | 1 792 | 2 001 | 1 972 | 2 013 | 1 999 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 957 | 1 905 | 1 887 | 1 970 | 1 963 | 1 988 | 2 063 | 2 038 | 2 090 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 066 | 2 098 | 2 005 | 1 858 | 1 717 | 1 621 | 1 634 | 1 557 | 1 465 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 416 | 1 279 | 1 172 | 1 118 | 1 027 | 979 | 1 014 | 1 024 | 1 007 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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951 | 936 | - | - | - | - | - | - | - |
Cette église a été construite durant trois siècles XIIe siècle-XIVe siècle. Elle a été inscrite monument historique par arrêté du 25 septembre 1925[35].
Le dolmen de l'Héritière est situé au lieu-dit la Pierre Levée.
Ancien relais de poste sur la route royale Paris - Toulouse. Précédemment ancienne maison de Tabellion appartenant à la communauté de prêtres de Saint-Maximin de Magnac-Laval. Période historique : XIIe siècle-XVIe siècle.
Située à proximité du croisement de l'ancienne route templière Guéret - La Rochelle et route royale de la poste Paris -T oulouse.
À Montmagnier, une tourelle d'escalier datant du XIVe siècle a été inscrite monument historique le 1er juin 1973[37].
Ancienne seigneurie qui comprenait un logis dans le bourg d’Arnac et un moulin, tous deux appelés de la Salle ; l’étang au-dessus du moulin subsiste et porte encore ce nom.
Seigneurs : Jean Coigne, témoin à un mariage le 9 janvier 1486 (v. s.) ; Jean de Blom, 1555 ; le 29 juillet 1577, il fait défaut au banc de la noblesse de la Basse-Marche ; Mondot de Blom, 1592 ; Pierre de Blom, 1616-1625 ; Jean de Blom, 1644 ; Françoise de Blom, mariée à Antoine de Rouffignac, d’où Mondot de Rouffignac, seigneur de la Salle, époux de Gabrielle de Leffe ; sans doute leur fille, Marie, épousa Pierre de la Faire qui est seigneur en 1705-1746 le 20 mai 1746, il donne à bail moyennant 680 l. le lieu et fief de la Salle, comprenant logis, moulin, étang, terres, des rentes nobles, une métairie à l’Agebraux et une autre à Saint-Martial.
Louis-Charles-Alexandre de Rouffignac, seigneur de la Salle, fils de Jean-Baptiste, seigneur de Sannat, et de Marie Coustin, habitait en 1778-1790 son logis noble de la Salle à Arnac. Il avait épousé Jeanne-Françoise de Puiguion ; il émigra à la Révolution.
Vestige d'un château féodal, cette tour, qui se visite, est située à Lubignac dans la commune d'Arnac-la-Poste. La Brame coule à son pied. Cette tour est l'un des rares vestiges de la région Limousin. Elle est datée d'entre le XIVe et XVe siècles de section ronde, l'intérieur n'a plus d'étages. Elle est intéressante par son architecture. Elle se situe dans la partie sud de la commune. Elle fut construite sous l'ordre de Jean Barthon de Montbas (origine de Guéret).
Ancien moulin banal de la commanderie de Morterolles qui faisait partie autrefois de la paroisse de Vareilles et auquel plusieurs villages des paroisses d'Arnac, La Souterraine et Vareilles étaient tenus de moudre leurs grains[38].
Il existe un musée du vélo, ouvert en 2022 par Jacques Beyly dans les locaux de l'ancien hôtel-bar-restaurant d'Arnac[39].
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Blason | D'or à la tour fortifiée de deux ouvertures d'argent, au chef de gueules chargé d'un cor d'argent surmonté d'un fouet de même, le tout posé en fasce. |
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Détails |
Dans son émission J'irai dormir chez vous, Antoine de Maximy visite le village d'Arnac-la-Poste attiré par son « nom rigolo ».
Arnac-la-Poste est située exactement à mi-chemin du parcours Paris - Toulouse (ou Toulouse - Paris) par l'autoroute, le panneau indiquant la sortie vers cette commune constituant un repère pour les habitués du trajet.
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