Madirac est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Madirac | |
La mairie | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Créonnais |
Maire Mandat |
Bernard Pagès 2020-2026 |
Code postal | 33670 |
Code commune | 33263 |
Démographie | |
Gentilé | Madiracais |
Population municipale |
277 hab. (2019 ![]() |
Densité | 149 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 45′ 51″ nord, 0° 24′ 10″ ouest |
Altitude | Min. 37 m Max. 92 m |
Superficie | 1,86 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Créon |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.madirac.fr |
modifier ![]() |
Commune située dans l'aire urbaine de Bordeaux, Madirac est située au cœur de la région naturelle de l'Entre-deux-Mers.
Les communes limitrophes[1] en sont Sadirac au nord, Saint-Genès-de-Lombaud à l'est et au sud et Saint-Caprais-de-Bordeaux à l'ouest.
Sadirac | ||
Saint-Caprais-de-Bordeaux | ![]() |
|
Saint-Genès-de-Lombaud |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 21 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Madirac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (74,2 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (62,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (74,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %), zones urbanisées (8,4 %), cultures permanentes (8 %), prairies (0,5 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Madirac est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2021[23],[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 105 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 105 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[24],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[25].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[21].
À la Révolution, la paroisse Saint-Jean de Madirac forme la commune de Madirac[26].
La commune de Madirac fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Créon remodelé[27],[28]. Madirac fait également partie de la communauté de communes du Créonnais, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1988 | ? | Jean Bustarret | ||
2001 | mars 2013 | Michèle Boutant | ||
mars 2013 | En cours (au 30 avril 2014) |
Bernard Pagès[29] | Retraité |
Les habitants de Madirac sont appelés les Madiracais[30].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[32].
En 2019, la commune comptait 277 habitants[Note 7], en augmentation de 34,47 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
95 | 117 | 117 | 95 | 92 | 89 | 103 | 113 | 114 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
123 | 118 | 120 | 113 | 115 | 115 | 100 | 99 | 101 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 110 | 104 | 88 | 74 | 88 | 83 | 82 | 89 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 |
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75 | 78 | 115 | 136 | 156 | 175 | 178 | 184 | 226 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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277 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Madirac est équipée d'une école primaire, d'une crèche intercommunale, d'une salle des fêtes et d'un terrain de pétanque.
La commune est située dans l'aire géographique de production de l'entre-deux-mers (vins blancs secs)[35], appellation d'origine contrôlée du vignoble du même nom. Toute la région produit en outre des rouges, des clairets, des rosés, des blancs secs, doux ou effervescents sous les dénominations bordeaux et bordeaux-supérieur[36].
La commune ne possède ni église, ni cimetière.
Une dizaine d'édifices de la commune de Madirac sont versés à l'inventaire général du patrimoine culturel dans le cadre d'une étude topographique du canton de Créon réalisée à partir de 1983 par le conseil régional d'Aquitaine[37]. Sont ainsi recensés des maisons et des fermes des XVIIe au XIXe siècle édifiées aux lieux-dits Jos, les Reynauds, les Mignons ; le château de Canteloup ; les maisons de l'ancien écart du lieu-dit le Carpe constituant l'actuel village, en particulier la mairie-école construite en 1883 et le pont de la Soye sur le CD 10. L'église Saint-Jean de l'ancien prieuré de bénédictins a vraisemblablement été démolie en 1829.
La commune de Madirac possède une boucle locale de chemins de randonnées (communal et départemental) qui traversent une forêt, le bois de Mauquey, classée en ZNIEFF 1 et 2[38],[39].
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Blason | D'argent à la bande d'azur accompagnée, en chef, d'un arbre arraché de sinople et, en pointe, d'une grappe de raisin de gueules tigée et feuillée aussi de sinople et vrillée de sable, posée en bande, au chef d'or chargé d'un sanglier aussi de sable allumé et défendu du champ[40].
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Détails | statut officiel, création de Lucien Deluga, 1988 |