Saint-Genès-de-Lombaud est une commune du Sud-Ouest de la France, située dans le département de la Gironde, en région Nouvelle-Aquitaine.
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Saint-Genès-de-Lombaud | |
Église Notre-Dame-de-Tout-Espoir | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Bordeaux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Créonnais |
Maire Mandat |
Maryvonne Lafon 2020-2026 |
Code postal | 33670 |
Code commune | 33408 |
Démographie | |
Gentilé | Lombaussiens |
Population municipale |
383 hab. (2019 ![]() |
Densité | 62 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 45′ 15″ nord, 0° 22′ 50″ ouest |
Altitude | Min. 22 m Max. 99 m |
Superficie | 6,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Créon |
Législatives | Douzième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.mairie-genes-de-lombaud.com/ |
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Commune de l'aire d'attraction de Bordeaux, Saint-Genès-de-Lombaud est située dans la région naturelle de l'Entre-deux-Mers.
Les communes limitrophes[1] en sont Sadirac au nord, Créon au nord-est, Haux au sud-est et au sud, Tabanac au sud-sud-ouest, Baurech à l'extrême sud-ouest, Saint-Caprais-de-Bordeaux à l'ouest-sud-ouest et Madirac au nord-ouest.
Madirac | Sadirac | Créon |
Saint-Caprais-de-Bordeaux |
![]() |
|
Baurech | Tabanac | Haux |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Cursan », sur la commune de Cursan, mise en service en 1984[8] et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,9 °C et la hauteur de précipitations de 886,1 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 23 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[12], à 13,8 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[14].
Saint-Genès-de-Lombaud est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (73,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (72,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (39,2 %), forêts (26,5 %), zones agricoles hétérogènes (24,4 %), prairies (9,8 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Saint-Genès-de-Lombaud est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[23]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[24].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 160 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 160 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1999, 2009, 2013, 2020 et 2021, par la sécheresse en 1989 et 2003 et par des mouvements de terrain en 1999[21].
En occitan, le nom de la commune est Sent Genès de Lobaut.
La commune de Saint-Genès-de-Lombaud fait partie de l'arrondissement de Bordeaux. À la suite du découpage territorial de 2014 entré en vigueur à l'occasion des élections départementales de 2015, la commune demeure dans le canton de Créon remodelé[26],[27]. Saint-Genès-de-Lombaud fait également partie de la communauté de communes du Créonnais, membre du Pays du Cœur de l'Entre-deux-Mers.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | 2020 | Jean-Michel Douence | Chef d'entreprise | |
2020 | En cours | Maryvonne Lafon[28] |
Les habitants sont appelés les Lombaussiens[29].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[31].
En 2019, la commune comptait 383 habitants[Note 7], en augmentation de 10,37 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
265 | 289 | 284 | 280 | 268 | 262 | 255 | 260 | 250 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
240 | 240 | 234 | 236 | 245 | 217 | 188 | 200 | 194 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
188 | 177 | 180 | 180 | 193 | 191 | 170 | 153 | 169 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
194 | 179 | 168 | 191 | 205 | 250 | 272 | 270 | 309 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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364 | 383 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune est située dans l'aire géographique de production de l'entre-deux-mers (vins blancs secs)[34], appellation d'origine contrôlée du vignoble du même nom. Toute la région produit en outre des rouges, des clairets, des rosés, des blancs secs, doux ou effervescents sous les dénominations bordeaux et bordeaux-supérieur[35].
L'église Notre-Dame-de-Tout-Espoir, de style roman, édifiée originellement au XIIe siècle, présente une appréciable collection de modillons et de chapiteaux sculptés ; elle a été classée au titre des monuments historiques en 2004[36].
Outre cette église, une trentaine d'édifices de la commune de Saint-Genès-de-Lombaud sont versés à l'inventaire général du patrimoine culturel dans le cadre d'une étude topographique du canton de Créon réalisée à partir de 1983 par le conseil régional d'Aquitaine[37]. Sont ainsi recensés des maisons, fermes, domaines, des XVIIe au XIXe siècles édifiées aux lieux-dits Dulas, Vacher, René, le Portail, Mauquey, Lubert, Garaud, Galouchey, Binet, Bergerie, Barbarin ; le château de Los ; les maisons de l'écart des Bernaros ; les moulins à farine sur le Lubert ; la mairie du XIXe siècle au lieu-dit le Fringan ; les croix de chemin et de mission de 1860 et 1865 aux lieux-dits le Grand Pas et le Fringan et les monuments sépulcraux, stèle, tombe et sarcophage du cimetière de l'église paroissiale.
La distillerie Douence, installée au lieu-dit Lubert, a été recensée et versée à l'inventaire général du patrimoine culturel dans le cadre de l'enquête de repérage du patrimoine industriel menée à partir de 1989 par le conseil régional d'Aquitaine. Les premiers locaux industriels occupent le chai d'une ferme construite en 1800 et dont le bâtiment principal est détruit lors de l'installation en 1950 de la distillerie auparavant itinérante. De nouveaux locaux, logements patronaux, atelier de production, bureaux, silos, chaufferie, sont édifiés au cours de la deuxième moitié du XXe siècle. L'entreprise exploite les sous-produits de la vigne, marcs, pulpe et pépins des excédents de raisin et lies de vin transformés en alcool, acide tartrique, compost, pour être commercialisés auprès des industries agricoles, alimentaires, chimiques ou énergétiques[38].
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Blason | Écartelé de gueules et d'argent, au premier à la crosse d'or posée en barre et à la mitre du même brochante, au deuxième à la branche de vigne feuillée de sinople et fruitée de deux pièces, d'or à dextre et de gueules à senestre, à la terrasse ondée de sinople, au troisième à l'alambic de tenné posé sur un four d'orangé perronné d'une pièce à senestre et ouvert de gueules en pointe, au quatrième au léopard d'or armé et lampassé d'azur. |
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Détails | Officiel, présent sur le site internet de la commune |
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