Machézal est une commune française située dans le département de la Loire en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Machézal | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Loire |
Arrondissement | Roanne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays entre Loire et Rhône |
Maire Mandat |
Béatrice Fournel 2020-2026 |
Code postal | 42114 |
Code commune | 42128 |
Démographie | |
Gentilé | Malécazaliens, Malécazaliennes [1] |
Population municipale |
391 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 55′ 21″ nord, 4° 18′ 11″ est |
Altitude | Min. 470 m Max. 882 m |
Superficie | 13,88 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Coteau |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Fourneaux | Amplepuis (Rhône) | ![]() | |
Chirassimont | N | Les Sauvages (Rhône) | ||
O Machézal E | ||||
S | ||||
Saint-Cyr-de-Valorges | Joux (Rhône) |
Machézal est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (75 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (65,9 %), forêts (25,2 %), zones agricoles hétérogènes (8,9 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Machezal est une des plus anciennes paroisses connues de l'ancien canton de Saint-Symphorien-de-Lay puisqu’on en trouve la trace dans un document daté de 967 dans lequel un dénommé Milo donne à l'abbaye de Cluny l'église Saint-Julien dans le village de Machezal.
Jusqu'en 1846, Machezal était un hameau de Chirassimont.
Son histoire est étroitement liée à celle de l'ancienne route Royale rénovée vers 1750 qui allait de Paris à Lyon en traversant la montagne de Tarare par le col du Pin-Bouchain (885 mètres). Cette route jouait un important rôle de communication entre la Loire et le Rhône. Vers 1835, elle a été remplacée par l'actuelle route Nationale 7. Jusqu'en 1802, un relais de poste se trouvait à la Fontaine, à proximité du bourg. Il sera transféré par la suite au Pin Bouchain.
Deux évènements historiques se situent à la Chapelle, hameau voisin du col :
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1954 | Paul du Colombier | |||
2014 | En cours | Béatrice Fournel[9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 391 habitants[Note 2], en diminution de 4,4 % par rapport à 2013 (Loire : +1,18 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1846 | 1851 | 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 259 | 1 105 | 1 096 | 1 165 | 1 187 | 1 110 | 1 082 | 956 | 876 |
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 |
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850 | 856 | 816 | 818 | 759 | 624 | 570 | 508 | 496 |
1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 |
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461 | 465 | 403 | 353 | 323 | 315 | 306 | 361 | 399 |
2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - | - | - | - |
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402 | 419 | 396 | 391 | - | - | - | - | - |
Fille du maître de poste du relais du Pin Bouchain, elle est née en 1792. Elle succédera à son père puisqu'elle obtint le brevet royal de maître de poste en 1824. Elle y vivait encore en 1835 comme l'atteste un avis dans le Journal de Roanne faisant état d'un différend foncier avec son mari.
D'elle le curé de Machezal disait : "C'est une sacrée bonne femme. Elle vaut bien deux hommes et pas n'importe lesquels !".
Elle s'est rendue célèbre par la répartie qu'elle aurait donné à Napoléon. Il s'étonnait de la cherté des œufs qu'elle lui avait servi en lui demandant s'ils étaient si rares que cela. Elle aurait rétorqué : "Ce ne sont pas les œufs qui sont rares, Sire, ce sont les empereurs".
Il n'a pas du lui en tenir rigueur, puisqu'on raconte aussi qu'à la fin de son règne, Napoléon qui se rendait à Lyon, a été dépanné par elle : sa berline abordait le col du Pin-Bouchain sous une neige épaisse et en plein brouillard. Il n'était pas question d'entreprendre la périlleuse descente vers Tarare. C'est Sophie Vallier qui, connaissant les moindres détails du chemin, conduisit les chevaux. Quelques semaines plus tard, l'une des malles-poste impériales assurant le trajet régulier de Paris à Lyon déposait au Pin Bouchain un paquet contenant six tasses en argent gravées à son nom.