Mégevette est une commune française située dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Mégevette | |
Le village. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Haute-Savoie |
Arrondissement | Bonneville |
Intercommunalité | Communauté de communes des quatre rivières |
Maire Mandat |
Max Meynet-Cordonnier 2020-2026 |
Code postal | 74490 |
Code commune | 74174 |
Démographie | |
Gentilé | Mégevans |
Population municipale |
590 hab. (2019 ![]() |
Densité | 27 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 12′ 00″ nord, 6° 29′ 55″ est |
Altitude | Min. 856 m Max. 1 760 m |
Superficie | 21,66 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Genève - Annemasse (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bonneville |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Mégevans.
Mégevette est une commune rurale située à 8 km au nord de Saint-Jeoire, dans la vallée du Risse.
Le village est situé à 890 m d'altitude et son point culminant est la Tête des Follys à 1 768 m.
La pointe des Jottis (1 548 m) se situe sur le territoire de la commune, tout comme la pointe des Follys (1 718 m) et le Crêt des Borets ou montagne d'Hirmentaz (1 607 m) point culminant du massif du même nom se trouvant au nord de la commune. À noter, qu'à l'ouest, sur la frontière qu'elle partage avec Villard se trouve la pointe de Miribel (1 581 m) célèbre notamment pour son chemin de croix.
![]() |
Bellevaux | ![]() | ||
Habère-Lullin | N | Mieussy | ||
O Mégevette E | ||||
S | ||||
Villard | Onnion |
Mégevette est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Genève - Annemasse (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 158 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (85,1 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (22,4 %), zones agricoles hétérogènes (13,1 %), prairies (1,2 %), zones urbanisées (0,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
« Milieu des eaux ou montagne de l'eau ». Gaulois medio, racine indo-européenne medhi-, medhio-, « milieu », ou meg, « montagne », suffixe -eve « eau » et suffixe diminutif -ette. Anciennement Mégevol, Megevela et Megevola à la fin du XIe siècle, Cura de Megeveta vers 1344.
La situation géographique de Mégevette, vallée entre deux montagnes et traversée par le ruisseau du Risse, rend crédible cette hypothèse.
En francoprovençal, le nom de la commune s'écrit Mezhvèta (graphie de Conflans) ou Megèveta (ORB)[7].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 2001 | mars 2008 | Claudette Felisaz | ... | ... |
mars 2008 | mars 2014 | Étienne Grivaz | ... | ... |
mars 2014 | En cours | Max Meynet Cordonnier | ... | Électricien |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[9].
En 2019, la commune comptait 590 habitants[Note 3], en augmentation de 5,36 % par rapport à 2013 (Haute-Savoie : +7,33 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1822 | 1838 | 1848 | 1858 | 1861 | 1866 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
690 | 749 | 757 | 965 | 978 | 1 017 | 900 | 1 003 | 1 032 |
1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 062 | 1 101 | 1 065 | 1 080 | 1 001 | 1 041 | 1 007 | 1 003 | 955 |
1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
798 | 811 | 710 | 655 | 607 | 540 | 438 | 357 | 298 |
1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 | 2018 | 2019 | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
277 | 321 | 364 | 471 | 501 | 560 | 592 | 590 | - |
Pierre-Joseph Rey, né le , de parents métayers de la famille Fernex et originaires de Bellevaux. Diacre à Thonon, il reçoit ensuite 'ordination sacerdotale à Fribourg en 1793. Durant l'occupation française du duché, il s'exile en Piémont, puis revient dans la région où il célèbre la messe dans des endroits de culte secret (notamment à Nifflon). En 1824, il est nommé évêque de Pignerol en Piémont, et en 1832, il devient évêque d'Annecy. Il meurt le .
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Blason | Parti : au premier palé d'or et de gueules, au second d'argent à une marque au quatre de chiffre des colporteurs savoyards de sable ; le tout sommé d'un chef de gueules chargé d'une croix d'argent |
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Détails | adopté par délibération du conseil municipal du 28 juin 1993 |