Léon est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Léon | |
![]() Le bourg de Léon. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Dax |
Intercommunalité | Communauté de communes Côte Landes Nature |
Maire Mandat |
Jean Mora 2020-2026 |
Code postal | 40550 |
Code commune | 40150 |
Démographie | |
Population municipale |
1 918 hab. (2019 ![]() |
Densité | 30 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 52′ 41″ nord, 1° 18′ 07″ ouest |
Altitude | Min. 6 m Max. 67 m |
Superficie | 64,45 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Côte d'Argent |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.leon.fr/ |
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Léon est dans le Marensin, à 6 km de la côte Atlantique (golfe de Gascogne), avec sa préfecture Mont-de-Marsan à 65 km à l'est, Biarritz (Pyrénées-Atlantiques) à 50 km au sud et Bordeaux (Gironde) à 120 km au nord (distances à vol d'oiseau)[1],[2].
La route D652 de Capbreton (39 km au sud par Soustons, Tosse, Seignosse et Soorts) à Mimizan (40 km au nord par route), traverse le village. La D142 relie Léon à Castets (15 km à l'est) ; la D16 relie Léon à Magescq (13 km au sud-est)[1]. L'autoroute A63 est accessible à Castets[3].
Vielle-Saint-Girons | Saint-Michel-Escalus | |
Moliets-et-Maa | ![]() |
Castets |
Messanges | Azur, Soustons | Magescq |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[4]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[5].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[8] complétée par des études régionales[9] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1965 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques[10]. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 2,7 | 2,6 | 4,4 | 6,5 | 10,1 | 13 | 15 | 14,9 | 12 | 9,8 | 5,6 | 3,5 | 8,4 |
Température moyenne (°C) | 7,1 | 7,7 | 10,1 | 11,9 | 15,6 | 18,4 | 20,6 | 20,7 | 18,2 | 15,1 | 10,3 | 7,7 | 13,6 |
Température maximale moyenne (°C) | 11,5 | 12,9 | 15,9 | 17,3 | 21,1 | 23,8 | 26,1 | 26,5 | 24,4 | 20,4 | 14,9 | 11,9 | 18,9 |
Record de froid (°C) date du record |
−15,7 15.01.1985 |
−10,2 11.02.1986 |
−11,2 06.03.1971 |
−5,5 04.04.1996 |
−2,5 08.05.1974 |
1,1 01.06.1967 |
5,1 03.07.1972 |
2,4 17.08.1966 |
0 29.09.1987 |
−4 29.10.1997 |
−9 22.11.1998 |
−12 25.12.01 |
−15,7 1985 |
Record de chaleur (°C) date du record |
21,5 27.01.1987 |
26 24.02.1990 |
29 21.03.1990 |
36 30.04.05 |
37 27.05.05 |
43 30.06.1968 |
40,2 08.07.1982 |
40,5 01.08.04 |
39,5 03.09.05 |
33,7 02.10.1985 |
25,5 08.11.1985 |
24 14.12.1989 |
43 1968 |
Précipitations (mm) | 110,2 | 96,2 | 83,4 | 99,5 | 96,8 | 69,3 | 58,6 | 70,4 | 96,7 | 129,5 | 144,6 | 125,8 | 1 181 |
Léon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (55,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (23,4 %), zones urbanisées (5,7 %), zones agricoles hétérogènes (5,7 %), terres arables (5,4 %), eaux continentales[Note 5] (2,9 %), zones humides intérieures (1,6 %)[16].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Léon est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[17]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[18].
Léon est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[19],[20].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[21].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 1 361 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[22],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2000 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1995 | ? | Colette Lafourcade | PS | |
Pierre Lataste[Quand ?] | PS | Suppléant du député Henri Lavielle (1973-1978) | ||
mars 2001 | mars 2014 | Gérard Subsol | PS | Conseiller général du Canton de Castets (2004-2015) |
mars 2014 | En cours | Jean Mora | DVD | Artisan |
Les données manquantes sont à compléter. |
Vagos (Portugal) depuis 2000[23].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].
En 2019, la commune comptait 1 918 habitants[Note 6], en diminution de 3,18 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Le Studio du Manoir.
![]() |
Blasonnement :
Parti : au 1er d'or au berger landais sur ses échasses, le tout au naturel, au 2e d'azur au voilier d'argent voguant sur une mer du même[28]. |
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