Lugos est une commune du Sud-Ouest de la France située dans le département de la Gironde en région Nouvelle-Aquitaine.
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Lugos | |
![]() L'église du Vieux Lugo. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Arcachon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Val de l'Eyre |
Maire Mandat |
Emmanuelle Tostain 2020-2026 |
Code postal | 33830 |
Code commune | 33260 |
Démographie | |
Gentilé | Lugosiens |
Population municipale |
974 hab. (2019 ![]() |
Densité | 16 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 29′ 02″ nord, 0° 53′ 01″ ouest |
Altitude | Min. 11 m Max. 49 m |
Superficie | 62,14 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Bordeaux (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton des Landes des Graves |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Le territoire de la commune est situé dans le parc naturel régional des Landes de Gascogne en pays de Buch dans la forêt des Landes sur la ligne Bordeaux - Irun.
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Les communes limitrophes en sont Belin-Béliet à l'est, Saugnac-et-Muret au sud-sud-est, Ychoux au sud-sud-ouest, Parentis-en-Born à l'extrême sud-ouest, en quadripoint[Note 1] (point de la surface de la Terre qui touche quatre régions distinctes), Sanguinet à l'ouest-sud-ouest — ces quatre dernières communes sont landaises — de et Salles au nord-ouest et au nord.
Salles | ||
Sanguinet (Landes) |
![]() |
Belin-Béliet |
Parentis-en-Born (Landes) |
Ychoux (Landes) |
Saugnac-et-Muret (Landes) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Belin-Béliet », sur la commune de Belin-Béliet, mise en service en 1993[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 14 °C et la hauteur de précipitations de 931,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Bordeaux-Mérignac », sur la commune de Mérignac, mise en service en 1920 et à 44 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,3 °C pour la période 1971-2000[13], à 13,8 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,2 °C pour 1991-2020[15].
Lugos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Bordeaux, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 275 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (78,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (77,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (39,6 %), forêts (38,8 %), terres arables (17,9 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,4 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Lugos est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999, 2009 et 2020[24],[22].
Lugos est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[25]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[26],[27].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 7,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 433 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 17 sont en en aléa moyen ou fort, soit 4 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[28],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[29].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999[22].
Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Lugos est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].
Le nom de la commune vient peut-être du nom du dieu de la mythologie celtique Lug, ou du mot « luragon », terre sèche en basque et en aquitain ancien, toponyme composé de « lurr » (qui devient lu devant une consonne) qui signifie terre et « gorr » qui signifie sec, dur, ou nu en basque moderne, ou « gorri » qui signifie rouge au sens de ferrugineux[31],[32].
En gascon, le nom de la commune est Lugòs (par attraction des toponymes en -os) ou Lugòr ou Lugò[32].
À la Révolution, la paroisse Notre-Dame de Lugos forme la commune de Lugos[33].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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18 février 1790 | 19 décembre 1792 | Jean Baptiste Bellard | Curé constitutionnel | |
mai 1793 | novembre 1801 | Baleste Mathieu | ||
1802 | 1820 | Dubourg | ||
1820 | 1828 | Alexis Gignoux | Maître de forges | |
mai 1829 | 1860 | Adolphe Lescure | Maître de forges | |
1860 | 1870 | Pierre Fronsac | Des forges | |
20 septembre 1870 | 1878 | Jean Salefran | ||
21 janvier 1878 | 1892 | Antoine Salefran | Fils de l'ancien maire, Jean Salefran | |
1er mai 1892 | 1904 | Jean Dupertout | ||
1er mai 1904 | 1944 | Louis Salefran | Exploitant forestier et propriétaire d'une scierie Fils de l'ancien maire, Antoine Salefran | |
16 octobre 1944 | 1945 | Oswald Dubourg | Adjoint faisant fonction de maire | |
20 mai 1945 | 1947 | Philibert Degrave | ||
26 octobre 1947 | 1958 | René Dubourg | ||
24 mai 1958 | 1959 | Gaston Harribey | ||
14 mars 1959 | 1977 | Jean-Paul Salefran (1911-2019) | Fils de l'ancien maire, Louis Salefran[34] | |
20 mars 1977 | 1983 | Serge Donzeau | ||
17 décembre 1983 | 1995 | Louis Laborde | ||
25 juin 1995 | 2001 | Jean Bardinet | ||
24 mars 2001 | 2008 | Didier Baillet | ||
mars 2008 | avril 2014 | François Gauthier | Testeur d'escaliers | |
avril 2014 | En cours (au 12/06/2020) |
Emmanuelle Tostain | Employée centrale d'appels téléphoniques. |
Les habitants sont appelés les Lugosiens[35].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].
En 2019, la commune comptait 974 habitants[Note 8], en augmentation de 12,99 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
Le doyen de la commune est âgé de 107 ans et a été maire entre 1959 et 1977[42].
![]() |
Blason | Écartelé : au 1er d'azur à deux bâtons de pèlerin d'or posés en chevron et accompagnés en pointe d'une coquille d'argent, au 2e coupé, au I d'argent à l'écusson de sinople à l'épée basse d'argent, la garde brochant sur un vol du même, l'écu accosté de deux têtes de bélier de sable affrontées et coupées virgulées, au II de gueules à l'église du lieu d'argent terrassée du même, au 3e de gueules au pin terrassé d'argent, au cerf passant d'or brochant sur le tronc et au soleil couchant du même, au 4e d'azur au puits de pompage de pétrole d'argent sur une terrasse du même, accompagné en chef dextre d'une flamme d'argent[43]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |