Louvencourt est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Située entre Arras et Amiens, Louvencourt est desservie par la route départementale 938 (ancienne route nationale 338). Au centre du village, la route tourne à angle droit devant le domaine du château.
En 2019, la localité est desservie par les autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
La commune est drainée par le Fossé de Vauchelles.
Urbanisme
Typologie
Louvencourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (81,1%), prairies (8,8%), zones agricoles hétérogènes (5,3%), zones urbanisées (4,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
De nombreux noms de villages se terminent par -court. Ce sont le plus souvent des hameaux ou de petits villages. L'appellatif toponymique -court (> français moderne cour) est issu du gallo-roman CORTE qui signifie «domaine». Cet appellatif est généralement précédé d'un nom de personne germanique. Ces formations toponymiques datent du Moyen Âge. Cette façon de nommer les lieux serait liée à l'apport germanique du VIesiècle[Note 3],[9].
Histoire
Vestiges de la gare en 2014
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Le village a été desservi de 1891 à 1949 par la ligne d'Albert à Doullens, une ligne de chemin de fer secondaire à voie métrique des chemins de fer départementaux de la Somme.
Il a été un site d'arrière de la Première Guerre mondiale, et accueillait un hôpital de campagne[10],[11],[12],[13],[14].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouvait depuis 1926 dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[15].
Elle faisait partie depuis 1801 du canton d'Acheux-en-Amiénois[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette organisation territoriale administrative a disparu, le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Albert
Articles détaillés: Liste des cantons de la Somme, Conseil départemental de la Somme et Liste des conseillers départementaux de la Somme.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la cinquième circonscription de la Somme.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de la Somme et Liste des députés de la Somme.
Intercommunalité
La commune fait partie de la communauté de communes du Pays du Coquelicot, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2001 sous le nom de Communauté de communes de la région d'Albert - Acheux en Amiénois et Bray-sur-Somme.
Quatorze éoliennes de 32,3 mégawatts produisant 80 000 MWh/an ont été mises en service en 2018 sur le secteur de Louvencourt, Acheux-en-Amiénois et Bus-lès-Artois[22],[23].
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 294 habitants[Note 4], en augmentation de 6,91% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
570
546
535
621
656
682
651
668
670
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
677
708
688
650
598
573
581
587
541
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
545
522
507
504
453
423
387
356
363
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
334
304
306
283
259
264
263
263
275
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
285
294
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[26].)
Louvencourt a été plusieurs fois champion de France de ballon au poing, sport inscrit au Patrimoine culturel immatériel de France depuis 2012[28] (champion de France 2003, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010, 2012 - niveau Excellence)[réf.nécessaire].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le château, tel qu'il se présente aujourd'hui, fut bâti au milieu du XVIIIesiècle, en même temps que l'église.
Église Notre-Dame[29], en pierre calcaire. Le clocher porte le millésime 1740 et s'élève à cinq niveaux, contreforté sur ses angles. Il est surmonté d'un beffroi.
Moulin à vent habité, auquel il ne manque que les ailes[30].
Le Cimetière militaire britannique de Louvencourt, l’un des premiers cimetières érigés par l’Imperial War Graves Commission. Il abrite les stèles de 227 combattants de la Première Guerre mondiale: 151 du Commonwealth et 76 Français Inscrit MH(2016)[31],[32].
Un hêtre remarquable, qui devait avoir l'âge du château, construit en 1740, atteignait en 1934 une circonférence de 3,90 m et un fût de 18 mètres de haut. Devenu dangereux, il a été abattu en 1966[33].
Église Notre-Dame.
Moulin à vent.
Personnalités liées à la commune
Charles de Louvencourt fut maïeur d'Amiens en 1567[réf.nécessaire].
Famille de Lestocq (château du XVIIIesiècle et église)[réf.nécessaire].
Henri Serpette (1821-1887), fils d'Antoine Serpette (maire de Louvencourt de 1814 à 1846) et de Marie Angélique de Lestocq, industriel nantais (savonnerie), est né à Louvencourt[34].
L'abbé Fafet, curé de Louvencourt, décédé le dans sa 65eannée et la 39eannée de son sacerdoce[35].
Jean-Baptiste Pécoul, le foncier louvencourtois de l'équipe de ballon au poing (champion de France 2003, 2004, 2005, 2006, 2008, 2009, 2010 - 2012 niveau Excellence)[réf.nécessaire].
Le poète anglais Roland Leighton(en) est mort à Louvencourt pendant une bataille qui se déroula le pendant la Première Guerre mondiale. Rendu célèbre par sa fiancée Vera Brittain dans son roman Testament of youth édité en 1933. Il est enterré dans le cimetière militaire britannique de Louvencourt et sa tombe est souvent fleurie de violettes, car il évoque ces fleurs dans un de ses textes[36].
Héraldique
La commune a adopté officiellement ces armoiries en 2010. Elles reprennent à l'identique les armes de Charles de Lestocq, écuyer, seigneur de Louvencourt à la fin du XVIIesiècle. La commune utilisait auparavant un blason identique aux armes modernes de la famille de Louvencourt[37].
Blasonnement:
D'azur semé de billettes d'or, à la bande d'argent brochante et chargée de trois molettes de gueules[37].
Supports:
deux louves de sable (allusion aux armes des Louvencourt anciennes, qui étaient trois têtes de louves).
Carte spéciale des régions dévastées: 12 NE, Amiens [Nord-Est], Service géographique de l'armée, (lire en ligne) sur Gallica.
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Proposition émise en 1976, par Maurice Lebègue, professeur à l'École Normale d'Amiens, à la suite d'un travail réalisé sur l'origine des noms des communes de la Somme.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Jacques Chaurand et Maurice Lebègue, Noms de lieux de Picardie, éditions Bonneton, 232 p., novembre 2000, p.71 à p.80, (ISBN978-2-862-53265-3).
Section photographique de l'armée, «Photo: Louvencourt. Rue de l'Eglise et l'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 46, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
Section photographique de l'armée, «Photo: Louvencourt. Rue de l'Eglise et l'église», Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 46, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
«Louvencourt aura un nouvel édile le 23 mai», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«La maire sortante Françoise Bourdon, qui ne s’est pas représentée, devrait céder son écharpe à Michèle Archelin, qui menait la liste gagnante. Dans le village, 70,50% des inscrits se sont rendus aux urnes lors du premier tour des élections municipales, le 15 mars».
Vincent Hery, «Un mandat et puis s’en va pour Françoise Bourdon, maire de Louvencourt: Élue pour la première fois dans son village, en 2014, elle est devenue maire. Mais l’expérience l’a échaudée», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Ce mandat lui a permis de réaliser plusieurs projets comme la mise en accessibilité de la mairie, la mise aux normes de la réserve incendie, le lancement d’une étude pour l’installation de nouveaux luminaires ou encore la sécurisation de l’abri de bus».
«Michèle Archelin élue maire de Louvencourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Vincent Hery, «14 éoliennes enfin dans le vent de Louvencourt», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
Halima Najibi, «Installation de 14 éoliennes à Louvencourt dans la Somme: Le parc éolien Coquelicot a débuté en 2008. 14 éoliennes en construction ont vu arriver leurs derniers éléments», France 3 Hauts-de-France, (lire en ligne, consulté le ).
Aude Collina et Alan Bernigaud, «L’opération coup de poing des ballonnistes de Louvencourt: C’est motivés, mais peu entraînés, que les joueurs de Louvencourt abordent la finale de La Hotoie, à Amiens, qui se tient mardi 15 août», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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